De l'art de la comédie, nouv. éd: Ouvrage dédié a monsieur, 1±ÇP.-D. Pierres, et se vend chez la veuve Ducheane, 1786 |
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acte affez ainfi amant amoureux Arlequin auffi auroit Auteurs avoit c'eft c'eſt caractère ceffe CELIMENE CHAPITRE chofes comédie comique Damon deffein dénouement difant doit efprit enfuite Erafte eſt étoit faifant fans doute favoir fe paffe feconde fecret Félix femme fentiment feroit fervir feul fille fimple fituation f©«ur foit fon fils fon pere font fous fouvent fpectateur fuccès fuis fuivi fujet fur la fcène fur le théâtre fur-tout furpris George Dandin Géronte hafard Harpagon homme Ifabelle intéreffant l'action l'Auteur l'Avare l'efprit l'expofition l'intrigue laiffe Laura Lifardo lorfque Lucile Madame maîtreffe Malade imaginaire Ménechme ment méprife Métromanie Moliere Monfieur monologue n'eft n'eſt néceffaire Orgon Oronte paffion PAMPHILE paroît peindre penfe perfonnages perfonnes perfuade Philofophe plaifir Plaute plufieurs poëte Pourceaugnac préfent prefque prologue puiffe puifque qu'un raifon reconnoiffances reffemblance refforts refte Regnard repréfentation ridicule rien s'eft SAINVILLE Sbrigani Scapin SCENE Sganarelle Tartufe Térence teur Valere valet veut Voilà دو
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220 ÆäÀÌÁö - & dans tous fes propos On voit qu'il fe travaille à dire de bons mots. Depuis que dans la tête il s'eft mis d'être habile , Rien ne touche fon goût, tant il eft difficile : II veut voir des défauts à tout ce qu'on écrit, Et penfe que louer n'eft pas d'un bel efprit ; Que c'eft être
222 ÆäÀÌÁö - d'autrui n'eft jamais pour lui plaire; II prend toujours en main l'opinion contraire, Et penferoit paroître un homme du commun, Si l'on voyoit qu'il fût de l'avis de quelqu'un. L'honneur de contredire a pour lui tant de charmes, Qu'il prend contre lui-même aflez fouvent les armes
181 ÆäÀÌÁö - l'offrande ; Mais j'attends en mes v©«ux tout de votre bonté, Et rien des vains efforts de mon infirmité. En vous eft mon efpoir, mon bien, ma quiétude: De vous dépend ma peine, ou ma béatitude ; Et je vais être enfin, par votre feul arrêt, Heureux fi vous voulez, malheureux s'il vous plaît.
181 ÆäÀÌÁö - facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le Ciel a formés. Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles ; Mais il étale en vous fes plus rares merveilles. Il a fur votre face épanché des beautés Dont les yeux font furpris, & les c©«urs
195 ÆäÀÌÁö - les galants. Dans un tel abandon, leur fombre inquiétude Ne voit d'autre recours que le métier de prude ; Et la févérité de ces femmes de bien Cenfure toute chofe , & ne pardonne rien. Hautement d'un chacun elles blâment la vie, Non point par charité , mais par un trait d'envie Qui ne fauroit foufFrir qu'un autre ait les
218 ÆäÀÌÁö - CELIMENE. C'eft un parleur étrange, & qui trouve toujours L'art de ne vous rien dire avec de grands difcours : Dans les propos qu'il tient on ne voit jamais goutte ; Et ce n'eft que du bruit que tout ce qu'on écoute.
397 ÆäÀÌÁö - fortune ; Qui, brûlans & prians , demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la Cour ; Qui favent ajufter leur zèle avec leurs vices , Sont prompts, vindicatifs , fans foi, pleins d'artifices , Et, pour perdre quelqu'un, couvrent infolemment De
181 ÆäÀÌÁö - mon bien, ma quiétude: De vous dépend ma peine, ou ma béatitude ; Et je vais être enfin, par votre feul arrêt, Heureux fi vous voulez, malheureux s'il vous plaît. Etoit-il dans la nature que Tartufe s'interrompit lui-même pour donner le temps à
225 ÆäÀÌÁö - Oui, c'eft à vous de voir fi, par des n©«uds fi doux, Madame , vous voulez m'attacher tout à vous. Il me faut de votre ame une pleine aflurance, Un Amant là-deflus n'aime point qu'on balance : Si l'ardeur de mes feux a pu vous émouvoir, Vous ne devez point
223 ÆäÀÌÁö - Et l'on voit les .Amans vanter toujours leur choix : Jamais leur paffion n'y voit rien de blâmable , Et, dans l'objet aimé, tout leur devient aimable (i). , .....! (i) Nous rapporterons dans un des Chapitres