La coquette corrigée: comédie en cinq actes et en vers

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Vente, 1788 - 48ÆäÀÌÁö
 

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44 ÆäÀÌÁö - Tromper... c'est un plaisir si doux ! Mais je n'approuve pas le second, entre nous. Clitandre est de ces gens ( il a su m'en convaincre) Qu'il n'est ni glorieux ni facile de vaincre : Des préjugés, des tons qui vous sont inconnus... De la raison enfin; n'attendez rien de plus.
96 ÆäÀÌÁö - M'apporter tristement leurs plaintes réciproques , Me conter leurs chagrins, dont je rirai bien fort, Et m'appeler en tiers pour maudire leur sort : Je les attends; surtout cet orgueilleux Clitandre Qui veut me corriger, dit-il, qui veut m'apprendre A devenir aimable. Ah ! mon oncle , tout doux ! Oui , je le deviendrai. . . pour un autre que vous ! Vous verrez clair alors dans votre âme inquiète ; Et, pour votre tourment, je veux être parfaite. ROSETTE. Ah ! je vous reconnais. JULIE. Je ris de...
84 ÆäÀÌÁö - Je pourrois, triomphant de cette horreur extrême, Vous donner un travers en dépit de vous-même. Adieu. Pour tout ce jour je vous donne la paix ; Mais, Julie, à ce soir, ou brouillés pour jamais.
47 ÆäÀÌÁö - Si j'aimais , ma fierté te mettrait à pis faire : Tu ne plairas jamais à qui je pourrai plaire. JULIE. Ah ! vous me défiez ? je ne réponds de rien. Adieu. N'oubliez pas au moins cet entretien. ( Elle tort.
105 ÆäÀÌÁö - J'en reçois les honneurs, je l'attends bonnement ; Et lui seul est admis dans votre appartement? Vous vous en emparez , sans le dire à personne? Et frauduleusement, tandis qu'on me le donne , Vous attirez à vous ses soins et son amour : Mais c'est là proprement ce qui s'appelle un tour.
73 ÆäÀÌÁö - Fort bien ! sur votre c©«ur je n'avois qu'à compter ! JULIE. Vous prenez grand plaisir à m'impatienter. CLITANDRE. Moi ?... Vous vous amusez ; j'en prends ma part. JULIE. Courage! Vous m'indignez, au moins !... Votre air, votre langage , Tout conspire , monsieur, je vous le dis tout net , ( minaudant. ) A vous faire haïr... en dépit qu'on en ait.
20 ÆäÀÌÁö - Il vaut mieux l'imiter que lui faire querelle. Cours chez Lucile; un mot va te rendre innocent. Ton amour pour Julie, éteint presque en naissant, Est encore ignoré de cette fille aimable; Ce secret révélé te rendroit plus coupable. Va : je l'ai disposée à te bien recevoir.
95 ÆäÀÌÁö - D'où naît tout ce trouble en votre ame? JULIE. De cent sujets divers, tous faits pour m'accabler: J'ai le c©«ur oppressé... je ne saurois parler. ROSETTE. Ne plus parler... Ceci redouble mes alarmes! JULIE. Le dépit, peu s'en faut, me fait verser des larmes. Ce Clitandre... ROSETTE. Il a tort. JULIE. Oui, tort, certainement. Je ne méritois pas de lui ce traitement. . . ROSETTE. Eh ! que vous at-il fait?
101 ÆäÀÌÁö - Mon intérêt, monsieur ! qui vous en a chargé? CLITANDRE. Mon c©«ur, que ce matin vous avez exigé. De plus d'un sentiment croyez qu'il est capable. L'amour, vous le voyez, l'auroit rendu coupable; Dans votre emportement vous l'auriez foudroyé: Mais ce fracas ne peut étonner l'amitié ; La mienne désormais, sincère et de durée, Même en dépit de vous vous sera consacrée. JULIE. Quel service, monsieur, dois-je à votre bonté? CLITANDRE. Éraste, qui tantôt dans sa vivacité Vouloit de vos...
109 ÆäÀÌÁö - Vous avez , je le vois , besoin de mes leçons. On m'a de votre c©«ur engagé les prémices : Je veux bien diriger vos feux encor novices. Mes bontés , n'est-ce pas , surpassent votre espoir? Venez donc; au public il faut nous faire voir. CLITANDRE. Vous m'aimez donc beaucoup? LA PRÉSIDENTE. Qui ? moi ? si je vous aime ! Au marquis.

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