La coquette corrigée: comédie en cinq actes et en versVente, 1788 - 48ÆäÀÌÁö |
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adreſſe affez aimable aimer ainfi Allons ame eft ame eſt amour befoin billet bonheur bonté briller bruit c'eft c'eſt charmes chère Julie CLIT ANDRE CLITAN DRE Clitandre eft coeur COMTE connoître coquette courroux defirs difcours É RASTE éclat efprit Eft-ce eft-il eftimable Érafte ERASTE eſt êtes étoit fans doute favez favoir fecret femme fens fentimens fentiment fera feroit feule fien fincère flâme foins foir fon ame fon c©«ur font foulager foupirant fouvent fuccès fuis fujets fur-tout goût grace Heureufe j'ai j'en jamais jufte l'amour l'efprit laiffe laille LAQUA loix long-tems Lucile m'aimez m'en Madame Maitreffe MARQUIS modefte Monfieur Clitandre n'eft n'étoit nièce noirceur oncle paffant par-tout parbleu penfe penſe perfide perfonne plaifir plaifirs plaire plaiſirs pourroit préfent PRÉSIDENTE raifon RASTE réfifte riant rien Rofette ROSETTE s'eft SCENE PREMIERE SCENE VII ſon talens Tante tems tendre tendreffe vais veux voilà yeux
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44 ÆäÀÌÁö - Tromper... c'est un plaisir si doux ! Mais je n'approuve pas le second, entre nous. Clitandre est de ces gens ( il a su m'en convaincre) Qu'il n'est ni glorieux ni facile de vaincre : Des préjugés, des tons qui vous sont inconnus... De la raison enfin; n'attendez rien de plus.
96 ÆäÀÌÁö - M'apporter tristement leurs plaintes réciproques , Me conter leurs chagrins, dont je rirai bien fort, Et m'appeler en tiers pour maudire leur sort : Je les attends; surtout cet orgueilleux Clitandre Qui veut me corriger, dit-il, qui veut m'apprendre A devenir aimable. Ah ! mon oncle , tout doux ! Oui , je le deviendrai. . . pour un autre que vous ! Vous verrez clair alors dans votre âme inquiète ; Et, pour votre tourment, je veux être parfaite. ROSETTE. Ah ! je vous reconnais. JULIE. Je ris de...
84 ÆäÀÌÁö - Je pourrois, triomphant de cette horreur extrême, Vous donner un travers en dépit de vous-même. Adieu. Pour tout ce jour je vous donne la paix ; Mais, Julie, à ce soir, ou brouillés pour jamais.
47 ÆäÀÌÁö - Si j'aimais , ma fierté te mettrait à pis faire : Tu ne plairas jamais à qui je pourrai plaire. JULIE. Ah ! vous me défiez ? je ne réponds de rien. Adieu. N'oubliez pas au moins cet entretien. ( Elle tort.
105 ÆäÀÌÁö - J'en reçois les honneurs, je l'attends bonnement ; Et lui seul est admis dans votre appartement? Vous vous en emparez , sans le dire à personne? Et frauduleusement, tandis qu'on me le donne , Vous attirez à vous ses soins et son amour : Mais c'est là proprement ce qui s'appelle un tour.
73 ÆäÀÌÁö - Fort bien ! sur votre c©«ur je n'avois qu'à compter ! JULIE. Vous prenez grand plaisir à m'impatienter. CLITANDRE. Moi ?... Vous vous amusez ; j'en prends ma part. JULIE. Courage! Vous m'indignez, au moins !... Votre air, votre langage , Tout conspire , monsieur, je vous le dis tout net , ( minaudant. ) A vous faire haïr... en dépit qu'on en ait.
20 ÆäÀÌÁö - Il vaut mieux l'imiter que lui faire querelle. Cours chez Lucile; un mot va te rendre innocent. Ton amour pour Julie, éteint presque en naissant, Est encore ignoré de cette fille aimable; Ce secret révélé te rendroit plus coupable. Va : je l'ai disposée à te bien recevoir.
95 ÆäÀÌÁö - D'où naît tout ce trouble en votre ame? JULIE. De cent sujets divers, tous faits pour m'accabler: J'ai le c©«ur oppressé... je ne saurois parler. ROSETTE. Ne plus parler... Ceci redouble mes alarmes! JULIE. Le dépit, peu s'en faut, me fait verser des larmes. Ce Clitandre... ROSETTE. Il a tort. JULIE. Oui, tort, certainement. Je ne méritois pas de lui ce traitement. . . ROSETTE. Eh ! que vous at-il fait?
101 ÆäÀÌÁö - Mon intérêt, monsieur ! qui vous en a chargé? CLITANDRE. Mon c©«ur, que ce matin vous avez exigé. De plus d'un sentiment croyez qu'il est capable. L'amour, vous le voyez, l'auroit rendu coupable; Dans votre emportement vous l'auriez foudroyé: Mais ce fracas ne peut étonner l'amitié ; La mienne désormais, sincère et de durée, Même en dépit de vous vous sera consacrée. JULIE. Quel service, monsieur, dois-je à votre bonté? CLITANDRE. Éraste, qui tantôt dans sa vivacité Vouloit de vos...
109 ÆäÀÌÁö - Vous avez , je le vois , besoin de mes leçons. On m'a de votre c©«ur engagé les prémices : Je veux bien diriger vos feux encor novices. Mes bontés , n'est-ce pas , surpassent votre espoir? Venez donc; au public il faut nous faire voir. CLITANDRE. Vous m'aimez donc beaucoup? LA PRÉSIDENTE. Qui ? moi ? si je vous aime ! Au marquis.