Répertoire général du Théâtre français: composé des tragédies, comédies, et drames, des auteurs du premier et du second ordre, restés au Théâtre Français; avec une table génerale, 31±Ç

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T. Dabo, 1821
 

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168 ÆäÀÌÁö - Parricide vengeur du meurtre de ton père , Ton bras dégoutte-t-il du meurtre de ta mère ? Vois-tu des traits de sang et des spectres dans l'air , Au jour que font éclore et la foudre et l'éclair ? Vois-tu fuir devant toi la terre épouvantée , Marcher à tes côtés ta mère ensanglantée ? Vois-tu...
168 ÆäÀÌÁö - E. •Et c'est là me chérir? Dis-moi , qui de nous deux doit en ces lieux périr ? Consulte l'amitié par mes crimes flétrie. .Ai-je quitté pour toi le trône et ma patrie? L'horreur de...
24 ÆäÀÌÁö - An sort de nos vainqueurs le nôtre est préférable. Priam et ses enfants, par un noble destin, Sont morts pour leur pays les armes à la main : Leur nom vivra toujours. Et toi , divine Troie , Jamais du noir oubli tu ne seras la proie.
257 ÆäÀÌÁö - Mais vous qui menacez, cruel, tremblez pour vous. Vous brûlez de verser le sang de mon époux : Voyez votre danger en ordonnant qu'il meure. Vous me l'avez donné , je le perds , je le pleure ; Tout malheureux qu'il est, sans espoir, sans appui , Peut-être votre sort dépend encor de lui^ Craignez de l'immoler dans Argos attendrie : Craignez de soulever tout un peuple en furie.
164 ÆäÀÌÁö - L'humanité plus forte , Après de longs combats , sur mon devoir l'emporte ; Je sens même les dieux dans mon c©«ur s'opposer Au mystère sanglant qu'ils semblent m'imposer ; Et suspendant pour vous leurs volontés suprêmes , A votre aspect touchant, m'en faire un crime eux-mêmes. J'ose vous l'avouer, un soin cher et pressant Se joint à la pitié que mon âme ressenti Ce ciel m'est étranger.
17 ÆäÀÌÁö - Nos barbares vainqueurs s'obstinent à se taire , tt pour moi sa prison est encore un mystère : Mais vous que dès l'enfance instruisit Apollon, Et dont il éclaira l'esprit et la raison , A vos yeux comme aux siens l'avenir se découvre , Vous ôtez au destin le voile qui le couvre ; Le sort de Polyxène est visible pour vous , Et cette obscurité n'enveloppe que nous. CASSANDRE. , Que me demandez- vous ? Eh ! plût aux dieux, madame, Que je pusse calmer le trouble de votre âme ! 11 est vrai qu'Apollon...
145 ÆäÀÌÁö - Enfui , je ne sais trop si c'est les offenser ; Mais, pour l'honneur des dieux, je n'oserois penser Qu'au gré des noirs transports d'une bizarre haine , Faisant de leurs autels une sanglante arène, Ils se plaisent sans honte à voir le sang humain Couler a longs ruisseaux sous ma tremblante main.
144 ÆäÀÌÁö - La statue à mes yeux d'un voile épais se couvre ; Dans son propre aliment le feu sacré s'éteint. Je ne sais , mais le sang dont cet autel est teint , Ce sang de l'innocence aveuglément proscrite , Loin d'apaiser les dieux , peut-être les irrite. La vapeur 4e ce sang , par devoir répandu , A peut-être formé l'orage suspendu.
53 ÆäÀÌÁö - Eh ! pourquoi me fait-on une autre destinée ? Pourquoi me distinguer de mes s©«urs et de vous ? Je ne demande point un traitement plus doux. On m'a remise aux mains de femmes révérées , Au culte des autels de tout temps consacrées , Qui loin de m'offenser et de blesser mes yeux , Me rendent des respects que l'on ne doit qu'aux dieux ; Comme un temple sacré regardent mon asile...
253 ÆäÀÌÁö - Égyptus à ses fils demanda votre tête , Et l'on pense aisément que vos gendres cruels Formoient contre vos jours des complots criminels; Que de ces attentats le chef ou le complice, Lyncée est en effet trop digne du supplice : D'ailleurs, dit-on, l'oracle exigeoit tant de morts; Un sang suspect aux rois est versé sans remords ; L'épargner quand le ciel l'a montré redoutable, C'est se rendre à la fois malheureux et coupable.

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