CHRETIENNE, ου LES MESSES DES DIMANCHES, AVEC L'EXPLICATION DES EPITRES & des Evangiles; & un Abregé de la vie Qui comprend les Meffes de la Semaine Sainte A PARIS, M. DCCIX. KNIHOVN PRA Approbation de Monfieur Cocquelin, Chancelier de l'Eglife de l'Univerfité de Paris, Docteur de la Maison & Societé de Sorbonne. 'Explication des Epîtres & des Evangiles de la Sainte de de la Semaine de Paque, te pond parfaitement à ce qui a paru dans le public, & qui luy a été donné par le même Auteur fous le titre de l'Année Chrétienne. J'ay lû le tout avec beaucoup de fatisfaction, & je n'y ay rien trouvé qui ne puiffe infpirer ou fortifier l'efptit du Chriftianifme, & qui ne foit tres-conforme à la doctrine & aux maximes de la fainte Eglife Catholique, Apoftolique & Romaine. Donné à Paris ce vingtiéme Janvier mil fix cens quatre-vingt-cinq. COCQUELIN. Approbation de Monfieur Gerbais, Docteur 'Ay lû la partie de l'Année Chrétienne de Monfieur le Tourneux, qui comprend la Semaine Sainte & la Semaine de Pâque, & elle m'a paru extrêmement propre pour inftruire les Fideles des grands Myfteres dont l'Eglife celebre la memoire dans ce faint temps, & pour y entretenir folidement leur devotion. A Paris ce vingt-huitiéme Janvier mil fix cens quatres vingt-cinq. GERBALS Autre Approbation des Docteurs. Chatte Sainte de la pemaine de Pâque, ré Ette partie de l'Année Chrétienne, qui comprend la pond également, & au mérite de fon Auteur, & au deffein qu'il s'eft propofé d'inftruire les lecteurs d'une maniere auffi claire que folide, & de leur apprendre à adorer en efprit & en verité, le Dieu qui eft efprir & verité. Les Mysteres de la Paffion & de la Refurrection de Jefus-Chrift, qu'on peut regarder comme les fondemens du falut, y font expliquez avec tant de rapport & de conformité à l'efprit de l'Eglife, qu'il y a tout lieu de croire qu'on lira ce Livre avec édification, fi on le lit avec l'application avec laquelle nous l'avons lû, & qu'on en portera le même jugement que nous. Fait à Paris le huitiéme Février mil fix cens quatre-vingt-cinq. TULOU, Curé de S. Benoist DE RIVIEKE L'ORDINAIRE LA SAINTE MESSE. Le Prêtre étant au pied de l'Autel, fait le figne de la Croix, & dit ce qui fuit avec les Miniftres qui luy répondent. In nomine Patris, Filii & Spiritus fancti. Au nom du Pere & dự Fils, & du faint Efprit. Ainfi foit-il. J E me prefenteray à l'Autel de Dieu; B. Du Dieu qui réjouït ma latificat juventutem ma jeunesse. meam. Dans la Semaine Sainte on omet tout ce qui fuit jusqu'au V. Adjutorium, fi ce n'eft aux Meffes des Fêtes, & à celle du Samedy-Saint, Judica me, Deus, & Seigneur, foyez mon juge, difcerne caufam meam & feparez ma caufe d'avec de gente non fanéta: ab celle des impies: délivrezhomine iniquo & dolofe moy de ces hommes pleins de tromperie & d'injuftice. Brue me, B. Quia tu es, Deus, fortitudo mea: quare me repulifti?&quare triftis incedo, dum af fligit me inimicus? B. Car vous êtes mon Dieu, vous êtes ma force: pourquoy vous éloignez-vous de moy? pourquoy me laiffezvous dans le deuil & dans la trifteffe fous l'oppreffion de mes ennemis ? Ann. Chr. Tome V. |