future, Le Très-Haut à sa créature Lui même inspira le désir. 2, Quel prix cette heureuse espérance Ajoute aux dons de ta bonté! J'y vois, ô mon Dieu, ta puissance, Sans une durée infinie, Les plus doux liens de la vie 3. Quoi? tant de facultés sublimes, Ce n'est que la moindre partie Si tu ne l'eusses destinée, 4. Non, ta sagesse paternelle Ne peut rien créer sans dessein. Tu veux que mon âme immortelle Remplisse son noble destin; Tu veux, Seigneur, que ma pensée, Ici le doute offusquée, par S'éclaire, un jour, de plus en plus; Tu veux qu'alors ce coeur fragile, Sans cesse à tes ordres docile, Aille de vertus en vertus, 5. Souvent je vois fleurir le vice; L'innocent est persécuté: A quoi connoître ta justice, De ses Elus, après la mort. 6. Sa providence paternelle S'apprête à réparer, un jour, Les désordres qu'en apparence, Elle autorise en ce séjour. La mort ne détruit point notre être; Si nous mourons, c'est pour renaître; L'homme est fait pour l'éternité: L'instant où nous cessons de vivre, 7. Si nous n'avons nulle espérance En Christ, que pour de courts instans, L'être privé d'intelligence Vit plus heureux par ses penchans, mort n'a plus rien de terrible; Elle ne dé 2. Bientôt, au bout de ma carrière, N Là, s'étendront mes connoissances, 3. Planant au-dessus des étoiles, Parcourant ces globes divers, Mes yeux, face à face et sans voiles, Verront le Dieu de l'Univers. 4. Revêtus de gloire immortelle, Vous aussi me, serez rendus, Enfans, amis, époux fidèle! Nos liens ne seront plus rompus. Mes yeux vous reverront encore, Doux espoir! Grand Dieu, que j'implore, CANTIQUE XXXIV. (34) Adoration de Dieu. Peuples, chantez, par de nouveaux |