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Le troifieme en vers lyriques, mis en mufique par M. Mouret, fous le titre des Catastrophes lyri tragi comiques précédé d'un Prologue, 1732.

Le Bouquet, Comédie en un acte en vers, fuivie d'un divertiffement 1733.

Les Ennuis du Carnaval, Comédie en un acte en vers, 1735.

Achille & Deidamie, Parodie en un acte, de la Tragédie lyrique du même nom, 1735.

Les Indes Chantantes, Parodie en trois petits actes & trois divertiffemens du Ballet lyrique des Indes Galantes précédée d'un Prologue entre deux Acteurs, 1733, non imprimée.

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Les Sauvages, Parodie en un acte en vers, de la Tragédie d'Alzire, 1736.

Les Complimens, petite Piece d'une feule fcène, en vers, jouée à l'ouverture du Théâtre, 1736.

Les Gaulois, Parodie en un acte en vers, de la Tragédie de Pharamond, 1736.

Caftor & Pollux, Parodie en un acte de la Tragédie lyrique du même nom, 1737.

Arys, Parodie en un acte, de la Tra

gédie lyrique du même nom, 1738; non imprimée.

La Confpiration manquée, Parodie en un acte en vers de la Tragédie de Maximien, 1738.

La Querelle du Tragique & du Comique, Parodie en un acte en vers, de la Tragédie de Mahomet II, de M. la Noue, 1739, non imprimée.

En fociété avec Dominique &
Riccoboni fils.

Les Comédiens Efclaves, Prologue en Profe.

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Arlequin toujours Arlequin, Comédie en profe & en un acte, fuivie d'un divertiffement.

Arcagambis, Tragédie burlefque, en

un acte.

L'Occafion, Opéra Comique, en un acte, fuivi d'un divertiffement. La derniere Piece non imprimée.

Médée & Jafon, Parodie en un acte, de la Tragédie lyrique du même nom, 1726..

La fuite des Comédiens Efclaves. Prologue en profe, non imprimée. * L'Amant à la Mode, Comédie en un acte en profe, non imprimée. Arlequin Hulla Comédie en un

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acte en profe, fuivie d'un divertiffement. La Revue des Théâtres, Comédie en un acte en profe, fuivie d'un divertiffement, 1727.

Les Enfans Trouvés, ou le Sultan poli par l'Amour, Parodie en vers & en un acte, de la Tragédie de Zaïre, 1732.

Romagnefi était grand & bienfait fa voix était un peu fourde, & fa poitrine femblait peiner, lorfqu'il débitait un couplet un peu long. Il était bon Acteur dans tous les genres mais il excellait fur-tout dans les rôles d'Ivrogne, de Suiffe & d'Allemand II mourut fubitement à Fontainebleau, dans les bras de Mademoiselle Bellemont fa tante, le 11 Mai 1742, & le Curé de Fontainebleau lui ayant refusé la fépulture, fon corps fut renvoyé à Paris, & inhumé à faint Sauveur fa Paroiffe. Il emporta les regrets du Public, & fa mort fut une époque de la décadence du Théâtre Italien, qui ne revint en faveur que lorfqu'il donna fes feux d'artifice, dont l'invention ramena le Public toujours avide de la nouveauté. On lit au bas de fon portrait ces vers, qui caractérisent très-bien fon talent, & qui font de M. l'Abbé de V... de l'Académie Françaife. Tome V.

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Comédien fenfé, Parodifte plaifant,
En traits fins & légers, Romagnefi fertile,
Couvrit les plats Auteurs d'un ridicule utile;
Qu'on doit le regretter dans le fiecle préfent!

Le feur Baletti prononça le Compliment de rentrée, qui précéda la premiere représentation de la Piece dont nous allons donner l'extrait.

LE VALET EMBARRASSÉ.
OU LA VIEILLE AMOUREUse.

Comédie en trois actes, en vers,
29 Mai 1742. (1)

ARISTE, Amant de Julie, fille du Com

te Damis, qu'il a vue au Spectacle, se traveftit en Soldat avec Valentin fon Valet de Chambre, & tâche de s'introduire dans un château où elle eft enfermée, fous la garde d'une vieille

tante.

VALENTIN.

Dieu veuille en ce Château, que d'une Hôtefse affable,

(1) La fcène eft vis-à-vis le Château du Comte Damis.

Nous puiffions recevoir un accueil agréable! Mon cher Maître, avec vous je n'en fais pas le fin.,

Le corps exténué de fatigue & de faim,
Après avoir goûté d'un peu de bonne chere,
Deux heures de repos feraient bien mon af-
faire,

C'est pour moi que je parle; à des befoins fi bas,
Sans fe deshonorer, l'amour ne defcend pas.
De fa propre fubftance il fe nourrit lui-même;
Lui feul il fe fuffit, on a tout quand on aime.

Arifte convient avec Valentin que l'amour lui a fait entreprendre un projet, dans lequel ils pourront rencontrer quelque difficulté, & il a recours à lui pour imaginer des moyens propres à fervir fon amour, qui eft extrême.

VALENTIN, ironiquement.

Au Château cette nuit fi nous mettions le feu,
Dans le logis aufsi-tôt grand vacarme,
On s'éveille, on fe leve, & chacun prend
l'allarme;

La porte s'ouvre, on fort, on cherche du fe

cours,

A la faveur du trouble & de ce grand con

cours >

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