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C'est un problème sur lequel il faudra revenir, quand nous serons arrivé à l'examen général et à l'interprétation de la parole divine. Tout ce que nous voulons établir ici, c'est l'idée de la hiérarchie solaire et celle de la communication directe de la parole céleste aux êtres terrestres.

Il résulte de cette loi hiérarchique que chaque humanité qui habite un globe spécial du système solaire, doit avoir une destinée composée dans son unité collective, et que son cerveau collectif doit être composé de la même manière que celui d'un individu.

Ce centre nerveux de l'intelligence collective, nous l'avons nommé hyper-omniarchat, c'est-à-dire mondain, ultramondain et amphimondain. Au centre de cette tête collective la loi sériaire demande une personnalité individuelle, le premier entre les plus élevés; et cette personne à la fois divine et humaine correspond pour nous à ce qu'on appelle l'HommeDieu.

Chaque être collectif, chaque humanité du système solaire, a donc un Homme-Dieu pour chef suprême. Il s'agirait de savoir si la parole céleste descend directement de cet Homme-Dieu aux êtres qui lui sont subordonnés sur son globe, ou si elle vient directement d'un être supérieur à lui en hiérarchie universelle. Il s'agirait aussi de savoir si chaque planète a son Christ, ou si le Christ est une même personnalité pour tous les globes du système solaire.

C'est un problème d'accord Pivotal ou contact d'extrêmes, qui demande le premier rang dans tous les systèmes d'accord. Mais nous verrons que l'économie de ressorts en barmonie défend le rapprochement direct d'octaves trop éloignées en même ordre de mouvement; bien que les touches les plus éloignées se rencontrent en mouvements inverses. Nous croyons donc que Jésus-Christ, le Verbe-Dieu de notre humanité, ne peut être que l'Homme-Dieu de notre globe, bien qu'il ait dit: « Mon père et moi, nous sommes une même chose. » (Saint Jean, X, 30.) Cependant, il n'est pas impossible d'admettre qu'il soit d'ordre supérieur à notre humanité en hiérarchie universelle. Il y a certains textes de l'Évangile qui permettent le doute à cet égard, tels que le suivant: « J'ai encore d'autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie (Saint Jean, X 16)». Toutefois, en admettant qu'il soit l'unique Verbe de l'univers, il faudra trouver tous les degrés intermédiaires entre lui et notre régence planétaire, afin de savoir pourquoi l'octave la plus élevée est en rapport direct avec les plus basses touches du clavier, avant que les octaves intermédiaires soient connues au monde terrestre. C'est un problème qu'on peut poser et étudier plus tard, sans inconvénient pour le présent, vu que l'idée générale du Verbe ne subit aucun changement notable par le placement personnel des octaves hiérarchiques, puisque toutes les touches octaviennes sont unitaires en accord, soit en ordre

ascendant, soit en ordre descendant, soit en mouvement simultané. Un mot ici, en passant, à tous ceux qui nous accuseraient de poser à chaque instant des hypothèses pour éléments ou bases de raisonnements. Nous leur dirons que ces hypothèses sont, pour nous, des vérités que nous nous engageons à défendre à l'occasion, en partant de principes admis par la science positive. C'est ainsi que nous citons les textes de l'Évangile avant d'en avoir démontré la certitude et Fauthenticité comme révélation céleste. Cette démonstration directe sera l'objet d'un prochain article. Toutes nos hypothèses sont des corollaires de principes posés dans notre esprit, et justifiés par la méthode rationnnelle, la boussole sériaire. C'est donc pour accélérer la marche de nos études que ces hypothèses sont posées comme des vérités démontrées. Les démonstrations ne sont pas difficiles, et nous les tenons prêtes pour le moment où nous en aurons besoin. On nous permettra donc de suivre cette marche, sauf à revenir sur les hypothèses à justifier.

Nous supposons que l'Homme-Dieu, le Verbe religieux de chaque globe est un avec le Verbe-Dieu solaire (le père céleste des humanités de tous les globes du système), comme le chef de chaque phalange en Harmonie est un avec l'omniarque terrestre. Les phalanstériens connaissent cette loi d'unité qui découle de la série hiérarchique, et c'est pour eux que nous écrivons ici. Les personnes qui sont tout-à-fait étrangères à la méthode sériaire doivent l'étudier pour être à même de comprendre nos développements. Nous ne pourrions leur épargner cette étude préalable sans quadrupler l'étendue de notre travail. Les textes suivants de l'Evangile serviront d'appui à nos principes pour les personnes qui ont foi au Verbe religieux; ceux qui n'admettent pas l'autorité du Verbe et qui n'auront pas le temps de faire des études suivies de la théorie de Fourier pour en extraire une connaissance suffisante de la méthode sériaire, doivent suspendre leur jugement sur nos raisonnements jusqu'à ce qu'ils aient acquis la connaissance de cette méthode. Nous en exposerons les principes dans un traité spécial sur la série, que nous nous proposons d'écrire quand nous aurons terminé ce premier travail sur la question religieuse.

Textes de l'Évangile sur l'unité sériaire de Dieu.

« Notre Père qui êtes dans les cieux, que votre nom soit sanctifié. Que votre règne arrive. Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.» (Saint Matthieu, VI, 9.)

« Alors Jesus dit ces paroles: Je vous rends gloire, mon Père, scigneur du ciel et de la terre, de ce que vous avez caché ces choses aux

sages et aux prudents, et vous les avez révélées aux simples et aux petits.

» Oui, mon Père, je vous en rends gloire, parce qu'il vous a ainsi plu.

» Mon père m'a mis toutes choses entre les mains, et nul ne connatt le Fils que le Père, comme nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils l'aura voulu révéler.

» Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, je vous soulagerai.

> Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes.

>> Car mon joug est doux, et mon fardeau est léger. » (Saint Matthieu, XI, 25, etc.)

<< Nul n'a jamais vu Dieu. Le Fils unique qui est dans le sein du Père est celui qui en a donné la connaissance. » (Saint Jean, I, 18.)

<< Mais le temps vient, et il est déjà venu, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père cherche.

» Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.

» Cette femme lui répondit: Je sais que le Messie (c'est-à-dire le CHRIST) doit venir : lors donc qu'il sera venu, il nous annoncera toutes choses.

» Jésus lui dit : C'est moi-même qui vous parle. » (Saint Jean, IV, 23, etc.)

« Je ne puis rien faire de moi-même. Je juge selon ce que j'entends, et mon jugement est juste parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.

» Si je rends témoignage de moi, mon témoignage n'est pas véritable. Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu'il en rend est véritable.

» Vous avez envoyé Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.

» Pour moi, ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage ; mais je dis ceci afin que vous soyez sauvés.

» Jean était une lampe ardente et luisante, et vous avez voulu vous réjouir pour un peu de temps à la lueur de sa lumière.

» Mais, pour moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les œuvres que mon Père m'a donné pouvoir de faire, les œuvres, dis-je, que je fais rendent témoignage pour moi que c'est mon Père qui m'a envoyé.

» Et mon père qui m'a envoyé a rendu témoignage de moi. Vous n'avez jamais oui sa voix, ni rien vu qui le représentât......

» Je ne tire point ma gloire des hommes. Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas : si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.

» Comment pouvez-vous croire, vous qui recherchez la gloire que vous vous donnez les uns aux autres, et qui ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul?

» Ne pensez pas que ce soit moi qui vous doive accuser devant le Père: Vous avez un accusateur, qui est Moïse, en qui vous espérez.

» Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce que c'est de moi qu'il a écrit. » (Saint Jean, V, 30, etc.)

» Si je juge, mon jugement est véritable parce que je ne suis pas seul, mais moi et mon Père, qui m'a envoyé..... »

» Et ils ne comprirent point qu'il disait que Dieu était son Père.

» JESUS leur dit donc : Quand vous aurez élevé en haut le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez qui je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je dis ce que mon père m'a enseigné.

» Et celui qui m'a envoyé ne m'a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » (Saint Jean, VIII, 16–28).

» Je suis le bon Pasteur et je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent comme mon Père me connaît, et que je connais mon père, et je donne ma vie pour mes brebis.

» J'ai encore d'autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie. I faut aussi que je les amène. Elles écouteront ma voix, et il n'y aura qu'un troupeau et qu'un Pasteur.

» C'est pour cela que mon Père m'aime, parce que je quitte ma vie pour la reprendre.

» Personne ne me la ravit, mais c'est de moi-même que je la quitte. J'ai le pouvoir de la quitter et j'ai le pouvoir de la reprendre. C'est le commandement que j'ai reçu de mon père..

» Ce que mon père m'a donné est plus grand que toutes choses, et personne ne le saurait ravir de la main de mon Père.

» Mon Père et moi nous sommes une même chose.

» Alors les juifs prirent des pierres pour le lapider, » et Jésus leur dit : « J'ai fait devant vous plusieurs bonnes œuvres par la puissance de mon père; est-ce pour cela que vous me lapidez ? »

» Les juifs lui répondirent: Ce n'est pas pour aucune bonne œuvre que nous vous lapidons, mais à cause de votre blasphème, et parce que étant homme vous vous faites Dieu.

» JESUS leur répondit: N'est-il pas écrit dans votre loi j'ai dit que Vous êtes des dieux ?

» Si donc, elle appelle dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée, et que l'Écriture ne puisse être détruite, pourquoi dites-vous que je blasphème, moi que mon Père a sanctifié et envoyé dans le monde, parce que j'ai dit que je suis Fils de Dieu ?

» Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas : mais si je les fais, quand même vous ne me voudriez pas croire, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez et que vous croyiez que mon Père est en moi et moi dans mon Père: » (Saint Jean, X, 14 et 29).

» JESUS parlant de nouveau au peuple leur dit: Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marche point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Saint Jean, VIII, 12).

Dans tous ces textes il est question de la variété ou de la multiplicité des personnalités dans l'unité absolue du mot Dieu. Dans les textes. suivants il en est de même. Ainsi le Verbe, aussi bien que la loi sériaire, nous démontre le principe de l'unité hiérarchique dans la Providence universelle.

>> JESUS ayant dit ces choses, leva les yeux au ciel, et dit: Mon Père, l'heure est venuc, glorifiez votre fils, afin que votre Fils soit glorifié. >> Comme vous lui avez donné puissance sur tous les hommes, afin qu'il donne la vie éternelle à tous ceux que vous lui avez donnés.

» Or, la vie éternelle consiste à vous connaître, vous qui êtes le seul Dieu véritable et JESUS-CHRIST que vous avez envoyé.

«Je vous ai glorifié sur la terre j'ai achevé l'ouvrage dont vous, m'avez chargé.

» Et vous, mon Père, glorifiez-moi donc aussi maintenant en vousmême de cette gloire que j'ai eue en vous avant que le monde fût. >> J'ai fait connaître votre nom aux hommes que vous m'avez donnés. >> Sanctifiez-les dans la vérité. Votre parole est la vérité même.... ... .... >> Je leur ai donné la gloire que vous m'avez donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un.

>> Je suis en eux. et vous en moi, afin qu'ils soient consommés en l'unité, et que le monde connaisse que vous m'avez envoyé et que vous les avez aimés comme vous m'avez aimé..

» Mon Père, je désire que là où je suis, ceux que vous m'avez donnés y soient aussi avec moi, afin qu'ils contemplent ma gloire que vous m'avez donnée, parce que vous m'avez aimé avant la création du monde. (Saint Jean, XVII).

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