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Objection. Il s'ensuivrait que l'accord du chameau avec les sources qu'il flaire d'une demi-lieue, serait un accord de quinte en tactisme aromal, et non un accord de sixte en Tactisme aquatique. A ce compte, l'arôme envahirait majeure partie des accords, les instincts du chien et de tant d'autres animaux deviendraient autant d'accords arômaux. Que resterait-il aux 3 autres?

Que nous importe? Rendons à César ce qui est à César, laissons à chaque élément son lot d'influence, tel que le Créateur l'a fixé. Nos physiciens refusent, depuis 3,000 ans, d'admettre l'arôme au rang d'élément. Il est permis de leur donner un démenti qu'ils se donnent si souvent à eux-mêmes, notamment dans leurs opérations sur les arômes dits lumineux, électrique, magnétique, galvanique, et sur tant d'autres fluides qui ne font pas plus partie de l'air avec qui ils sont combinés, que l'eau ne fait partie de la terre, avec qui on la voit partout combinée.

En définitive, l'accord de sourcier figure dans l'échelle de Tactisme à la quinte, à titre d'accord arômal de Tact, en 5o puissance, et quoique provenant de l'eau, il n'est pas accord aquatique, puique l'eau, dans ce cas, n'opère pas immédiatement, mais par entremise d'un arôme qu'elle répand, et qui n'opère nullement sur les sujets qui ont le plus d'affinité avec l'eau, comme les baigneurs d'habitude ou les animaux amphibies. Cet arôme n'opère que sur certains sujets aromatisables en quinte, par contact avec certains arômes émanés de l'eau.

Étendons le problème du simple au composé, pour exercer les élèves, et prouver que le classement des échelons puissanciels d'une passion n'est pas chose facile comme celui des échelons de nuance, qu'on classe à volonté, et qu'on peut échelonner en nombre indéfini, tandis que les degrés puissanciels doivent se classer en nombres fixes et sur cases déterminées par la nature de l'accord.

Dissertons sur les 2 accords des magnétisables et des barométriques; les premiers sont les individus susceptibles du magnétisme efficace et curatif, les deuxièmes sont ceux qui connaissent d'avance et par quelque douleur ou mal-être un changement de température prêt à s'opérer, gens dont le corps est un baromètre. Tels sont la plupart des blessés et rhumatisés.

Les vrais magnétisables, dont j'ai estimé le nombre à 1/8, éprouvent un effet qui est accord de Tact; puisqu'on ne peut le rapporter ni à l'ouïe, ni à l'odorat, ni à la vue, ni au goût.

Les barométriques rentrent dans la même catégorie, mais avec cette différence que l'effet du magnétisme est sanitaire médicinal, tandis que f'ellet du barométrisme est morbifique, et devient vice à traiter au lieu d'être agent de traitement.

Ce sont donc 2 effets de nature contraire, et qui pourtant rentrent dans le domaine du Tact: doit-on leur donner en dénomination commune le nom d'accord? Oui, sauf la distinction d'accord harmonique ou bienfaisant, curatif, et d'accord subversif ou malfaisant et morbifique; la gamme d'accord peut et doit s'établir sur cette double échelle, ainsi que je l'ai indiquée pour le sens de la vue, considéré en développements subversifs qui ont leur échelle régulière ainsi que les harmoniques. Il faudrait, même en théorie exacte, spéculer toujours sur l'une et l'autre échelle, spéculer en composé, ce que je n'ai pas fait de peur de compliquer ces notions élémentaires.

A quel échelon du Tact doit-on rapporter l'effet qu'éprouvent les magnétisés? Il est accord de quinte opérant par le fluide arômal. On ne peut l'attribuer ni à l'air, ni au feu, ainsi les sourciers tiennent à la catégorie des magnétisables. Ces deux espèces figurent dans le genre des accords de quinte obtenus par influence arômale sur le sens du Tact. Je n'en conclus pas qu'un sourcier soit essentiellement magnétisable. On ne peut pas étendre aux espèces un principe appliqué aux genres. Le sourcier est influencé par l'eau intervenant avec l'arôme. Le magnétisé est influencé par l'air intervenant avec l'arôme. Ce sont deux effets d'espèce très-différente, quoique à un même degré, puisqu'ils ont l'arôme pour ressort essentiel et commun, tandis qu'ils ont l'air ou l'eau pour agent accessoire.

A quel échelon du tact faut-il rapporter l'effet éprouvé par les barométriques? Il est accord de quarte opéré visiblement par les modifications accidentelles de l'air, puisqu'il leur sert d'annonce et les décèle quand elles ne sont encore qu'un germe insensible pour les tempéraments ordinaires.

Ainsi, lorsqu'on dressera l'échelle du Tact en composé, en gamme d'effets harmoniques et gamme d'effets subversifs, les magnétisables et les barométriques ne pourront figurer ni sur la même échelle ni au même échelon, puisque les premiers sont en accord de quinte harmonique, et les deuxièmes en accord de quarte subversive; ils devront donc être placés sur les 2 échelles opposées, et sur échelons différents d'un degré.

Quant à l'accord de quarte harmonique, en sens du Tact, il se trouvera dans la propriété qu'auront certains sujets harmoniens de prévoir toutes les températures par des sensations de bien-être, des redoublements d'appétit ou d'autre activité sensuelle. Puisque les changements de température influent sur nous en mal, pourquoi n'influeraient-ils pas en bien quand la race humaine aura acquis les forces suffisantes pour raffiner le système nerveux et le rendre susceptible d'impressions délicates, qui n'affectent point les corps imparfaits de la race actuelle ?

Par exemple, il est connu que les approches du printemps opèrent sur nos corps en sens direct et inverse. Chez l'un, elles produisent des éruptions humorales, des maladies cutanées, et dans ce cas, elles sont accord de quarte subversive, ou effet malfaisant opéré par l'air. Chez l'autre elles produisent un rétablissement d'équilibre dans les humeurs, notamment chez les fiévreux, ou bien chez l'homme en santé elles renforcent l'action des esprits vitaux, et dans ce cas elles sont accord de quarte harmonique, ou effet bienfaisant opéré par l'air.

Il ne reste qu'à supposer un système plus étendu des influences de l'air sur nos sens, et une manifestation régulière de ces influences. Par exemple en harmonie, le beau temps et la pluie qui, aujourd'hui, ne s'annoncent guère que 24 heures à l'avance par les baromètres, seront connus 2 et 3 jours d'avance par les tempéraments barométriques directs.

Lisimon ressent aujourd'hui une grande envie de poisson; il en mangera tout le jour, à tous ses repas; sa phalange en conclut qu'il pleuvra 'dans 3 jours, l'expérience ayant prouvé que Lisimon est sur ce point barométrique à trois jours d'avance. La pluie survient à l'époque annoncée, et le jour de cette pluie, Damis est obsédé d'un appétit de gibier de terre, cailles, perdrix, lièvres, etc., dont il est insatiable pendant tout le cours de la journée. Sa phalange en conclut que la pluie ne durera que deux jours, l'expérience ayant prouvé que Damis est barométrique de beau temps à deux jours d'avance dans ses appétits de ce genre de gibier.

Ainsi, l'accord de quarte ou affinité avec les variations de l'air et susceptibilité d'augure anticipé, cet accord, dis-je, qui n'opère qu'en mal sur nos tempéraments, opérera en bien sur ceux des harmoniens; au lieu de leur présager par des douleurs les variations atmosphériques, il les leur annoncera par des impressions sanitaires et agréables.

On pourra m'objecter que cet accord obtenu par le sens du goût rentre dans l'échelle du goût et se trouve déplacé dans celle du Tact. Non, l'accord tient évidemment au Tact, puisqu'il opère par entremise de l'air sur l'habitude générale du corps, on pourrait tout au plus dire que l'accord est mixte puisqu'il fait intervenir à la fois le goût et le tact. Cette objection sera juste, aussi ne donné-je pas ledit accord pour solution spéciale, mais pour mixte : un accord spécial de quarte se composerait d'impressions affectant en bien-être l'économie animale du corps entier, ou bien l'épiderme qui est l'organe spécial du Tact.

Je saisis cette occasion de faire remarquer au lecteur que l'ordre mixte joue un grand rôle dans tout le système de la nature, soit harmonique, soit subversive, et qu'on ne doit jamais négliger de porter en compte l'ordre mixte. C'est pour inoculer cette habitude que je viens

de résoudre en mixte le problème d'accord de quarte pour le sens du Tact.

L'accord de sixte ou accord du Tact avec l'eau serait l'amphibéïté. Pourquoi n'aurions-nous pas la faculté accordée au lourd et vilain hippopotame ou bœuf aquatique ? Les harmoniens en jouiront pleinement, et j'estime qu'elle naîtra dès la 6 ou 7e génération.

Je ne prétends pas dire que les harmoniens pourront boire l'eau de la mer parce qu'ils seront amphibies comme les Phoques et Lamentins. L'affinité de l'homme avec les eaux de mer serait un accord de goût en sixte, il ne pourra avoir lieu que lorsque les eaux de la mer seront purgées par une nouvelle création qui en précipitera les bitumes. Cet effet aura lieu très prochainement, de sorte que les hommes pourront boire cette eau long-temps avant d'y pouvoir vivre, car elle sera, après la restauration, mélangée d'une substance qui neutralisera le goût et les effets du sel, sans detruire ce précieux minéral, qu'on en extraira comme aujourd'hui et avec bien plus de bénéfice, puisque l'exploitation du sel se fera par voie chimique séparant les 2 matières, acide salin et acide citrique, et donnant deux produits au lieu d'un.

C'en est assez sur les accords cardinaux, j'y ai laissé une lacune de tierce et une demi-lacune de quinte, un plus habile pourra les remplir. Il faut en 3o une combinaison du tact avec la terre, il la faut analogue à la combinaison télescopique de l'œil qui est vraiment un accord de vue en tierce, puisqu'il est opéré par intervention des terres et du règne minéral.

Nos romanciers ont imaginé des gnômes ou habitants de la terre interne et des vides qu'elle peut contenir. Je ne vois rien dans les attributions des gnomes qui soit applicable en échelle du Tact à l'accord de tierce. Leur vue co-nocturne tient à l'échelle visuelle harmonienne et y a été classée en accord de quarte homogène avec l'air.

Voilà sur le sens du tact d'amples matériaux pour qui voudra en dresser l'échelle complète. Encore faut-il observer que dans ces diverses gammes je ne m'arrête pas aux 5 échelons mixtes et je me borne aux 7 prononcés, plus le degré O et le Foyer dualisé, c'est traiter bien abréviativement, mais c'en est assez pour les commençants.

CHAPITRE VI.

ACCORDS TRANSCENDANTS DU TACT.

Conformément à la méthode suivie en gamme de Vue, où j'ai fait des accords transcendants le sujet d'une notice spéciale, je vais séparer,

dans un chapitre spécial, les accords transcendants du tact dont je ne traite qu'en abrégé.

Dans le genre transcendant on peut, à volonté, comprendre l'accord de 7 touche; c'est une propriété constante d'une touche mixte que de s'allier indifféremment aux 2 catégories dont elle forme le lien, et j'aurais pu, sans irrégularité, classer la vue somnambulique au même rang, dans la même notice, que les 2 vues diaphanique et ultra-cométaire; toutes étant produites par le même agent, par le feu unitaire ou transcendant dont nous allons examiner de brillants effets quant au tact.

Ce feu n'a pas encore été défini; j'ai promis d'en donner connaissance. On peut le nommer méthodiquement feu bi-composé et aromisé. J'adopterai, par abréviation, le nom de feu transcendant.

C'est l'agent le plus puissant de la nature; c'est le [ ] d'une foule de merveilles que produira l'Harmonie. J'invite donc à donner une attention très-sérieuse à la définition.

Le feu ordinaire, tel que nous l'allumons dans nos brasiers, tel que nous l'extrayons du caillou, n'est qu'un feu composé et non pas bicomposé. Il est seulement véhicule de 2 substances, calorique et lumière, mais il n'a aucunement les propriétés aromales du feu solaire; et, pour preuve, nous voyons que les fruits mûris en serre, par artifice et chaleur de poèle, sont sans vertu, leurs saveurs ne sont que fadeurs ou âpreté, et le peu d'arôme qu'ils recèlent a été recueilli, par vitrage, des rayons du soleil.

Le feu solaire est donc pourvu d'un agent qui est refusé au nôtre; aussi dit-on, avec raison, que le soleil met l'assaisonnement aux végétaux. L'arôme que distribue le cristallin solaire est de nature composée, aussi bien que la lumière qui contient 2 fluides bien distincts, celui du calorique et celui des nuances qui ne sont pas chaudes.

Quelles sont les deux substances dont l'arôme solaire est composé? C'est ce qu'il est inutile de discuter quant à présent. Bornons-nous à observer que cet arôme, réuni à la lumière, forme un feu bi-composé et très-différent de notre feu commun, qui n'est point aromisé. De ce feu transcendant ou bi-composé naissent les fluides les plus subtils, les plus puissants, tels que magnétique, électrique et galvanique. Ils sont au nombre de 12, comme les couleurs, dont 7 seulement sont visibles pour notre œil subversif; et leurs combinaisons fournissent, comme celles des couleurs et des passions, une gamme fixe en chaque puissance, par 1, 3, 12, 32, 134, 404, plus le foyer.

Ces fluides sont disséminés dans tous les êtres, même dans les minéraux, comme l'aimant, mais plus particulièrement dans les animaux, entre autres dans la Torpille qui a la propriété de nous engourdir. Il n'est pas douteux que le serpent n'établisse entre lui et l'oiseau qu'il at

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