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tire une colonne de quelque fluide ou philtre, qui rentre dans la catégorie du magnétique et forme une de ses branches.

Les fluides contenus dans le feu transcendant ou solaire sont de nature harmonique et subversive; il est certain que ceux de la torpille et du serpent sont subversifs.

La race actuelle est essentiellement exclue d'affinité avec les bons fluides, qui sont les harmoniques. Cependant, par exception, quelques sujets deviennent susceptibles de cette affinité dans quelques circonstances. L'effet a lieu dans le cas de somnambulisme naturel, et peut avoir lieu de même dans l'artificiel ou magnétisme.

Le plus précieux de tous ces fluides arômaux est celui de tige, qu'on peut nommer l'unitaire, analogue au rayon blanc. Il ne s'amalgame pas avec nos corps actuels; nous sommes exclus de cette affinité ainsi que de celle du blanc solaire, ou blanc de lait, que cet astre donne aux substances.

. Lorsque nos corps, après un raffinement de 16 générations passées en Harmonie, auront acquis la vigueur et la perfection nécessaires, ils commenceront à s'imprégner du fluide aromal unitaire ou feu transcendant qui produira en eux les harmonies transcendantes en sens de Tact, ainsi que pour les autres sens.

Nous lui devrons l'accord de 7e en tact. Cet accord est peut-être le plus désirable de tous pour la race actuelle, si exposée aux douleurs. Cet accord est une transition à un état de choses qui semble opposé à la nature humaine, comme, en échelle de vue, l'intuition somnambulique. Ledit accord doit nous élever à des facultés ultra-humaines, telle sera celle de garantie contre les douleurs et réduction de la souffrance à trèspeu de chose, au 8e de ce qu'elle est chez la race actuelle.

Je ne dis pas réduction des maladies, qui serait un effet différent; je veux dire que dans une maladie quelconque, soit une fraction et amputation de membre, l'intensité des douleurs sera réduite de ce qu'elle est aujourd'hui en pareille opération, et ainsi dans toute maladie. Les poissons jouissent à très-haut degré de cette faculté, que j'ai dù nommer ichtyonevrisme, par allusion à la classe d'êtres qui en est douée. L'àne paraît aussi jouir de cet avantage, quant à l'extérieur seulement, car il ne sent que très-peu la douleur des coups de fouet et mauvais traitements qui affectent violemment tout autre animal. Les polypes jouissent en plein de cette propriété; comme ils sont espèce de transition ou lien de l'animal au végétal, la nature a dù les favoriser en tact de l'accord de transition ou de 7° qu'il fallait mouler dans une espèce mixte.

Nous sommes sujets, en pleine santé, à un effet d'engourdissement partiel quand nous touchons la torpille. Si la nature peut produire en nous cette insensibilité passagère par contact d'un animal et communi

cation d'un fluide ou arôme dont cet animal est conducteur, n'a-t-elle pas des moyens de nous approvisionner de ce fluide pour les cas d'emploi où il servirait à rendre insensible la partie exposée à la douleur? Ce serait une paralysie très-heureuse que celle qui attaquerait une jambe pendant le temps de l'amputation, et qui se maintiendrait au siége de la douleur pendant toute la durée du mal. Combien nos goutteux désireraient cette paralysie locale pendant la durée de l'accès. Nous acquerrons cette faculté par emploi du fluide que nous transmet la torpille, mais qui, dans cette communication, agit à contresens du but, puisqu'il perclut une partie non souffrante. L'effet n'est pas moins précieux spéculativement, puisqu'il nous démontre que l'agent absorbant des douleurs existe dans la nature. Je le nommerai feu transcendant ou feu nervin, et on pourrait le nommer anti-torpillisme, car il n'engourdit que la partie souffrante, effet qu'il paraît opérer chez les poissons et encore plus chez les polypes.

L'Ichtyonévrisme ou paralysie harmonique sera l'opposé de la paralysie subversive ou engourdissement dû à la faiblesse et la rareté du feu nervin ou fluide vital qui entretient la sensibilité des nerfs; ils ne sont pas encore dans l'état de paralysie, puisque la partie percluse ne se putréfie pas et continue à s'alimenter. Cependant elle est en l'état de mort accidentelle, privée de sentiment et de sensibilité. Cette léthargie du tact, qui est d'ordinaire un effet d'affaiblissement, aurait lieu dans le cas contraire, ou cas de force extrême, qui donnerait au fluide vital assez d'activité pour lutter contre la douleur. Ce fluide, lorsqu'il sera au degré d'activité nécessaire, sera pour nos corps un préservatif, un défenseur intrépide, qui se portera sur tous les points où la douleur nous attaquerait et suffira à la tenir en échec, à neutraliser ses assauts.

La nature doit avoir placé cette propriété chez les êtres en qui le feu nervin est plus actif, et il faut bien qu'il ait plus d'activité chez les poissons pour les soutenir en pleine chaleur dans l'élément humide et réfrigérant où ils sont stationnés.

L'Ichtyonévrisme deviendra propriété de la race humaine lorsque, parvenue au plus haut degré de vigueur, après 46 générations d'Harmonie et d'accroissement gradué, elle pourra s'identifier habituellement avec le feu transcendant et subtil, ce principe de vie universelle dont nos corps ne sont pourvus qu'en dose très-faible et incapable de lutter contre la douleur, encore moins de la surmonter et l'absorber, quoique existante. Les opérations magnétiques, électriques, etc., ne reposent que sur ce feu transcendant qu'on pourrait surnommer le Dieu matériel de la nature, et ce n'est point une dénomination impropre, puisque le feu est corps de Dieu, et doit, à ce titre, tenir le rang de Foyer parmi les éléments.

Une portion du genre humain est douée accidentellement, chez certains sujets, d'ichtyonévrisme: ce sont les dents. On les voit, dans les progrès de carie, faire souffrir à l'un des douleurs très-aiguës, et chez l'autre se carier jusqu'à terme et tomber en morceaux sans aucune douleur. Cependant tous les sujets ont leurs dents également pourvues de nerfs que la carie ne peut manquer d'offenser, mais il est visible que la nature a fait exception en faveur de quelques individus et parfois en faveur de quelques dents; car on voit le même sujet souffrir beaucoup de l'une et peu ou point de l'autre, quoique la nature et la marche de la carie aient été semblables en tout point.

Là-dessus les anatomistes opposeront quelque distinction de carie sèche, de carie humide : réplique inadmissible, puisque j'argumente d'après un effet qu'on voit chaque jour : une carie de même espèce et de même activité opérant à la fois douloureusement sur l'une et sans douleur sur l'autre dent d'un même sujet. Il n'en est pas ainsi des autres os, qui tous sont douloureusement affectés d'une maladie de même espèce.

La cause de cette exception en faveur des dents, c'est qu'elles tiennent dans la charpente humaine un rang supérieur à celui des autres os. Les dents et l'os hyoïde sont ossements d'harmonie de 3e puissance, classés par 32 et le foyer. Ce sont les seuls os de ce degré, il n'est pas étonnant qu'ils aient une propriété extraordinaire, celle de transition. Ce sont les seuls qui se montrent à nu et s'allient à la lumière; ils doivent, par cette raison sortir de la catégorie générale et jouir de quelques facultés plus précieuses ou plus pernicieuses que celles des autres os. Ainsi, dans le cas de carie, ils ont parfois la propriété d'ichtyonévrisme, qui est vraiment faculté harmonique, mais, par contre, cette corruption à laquelle ils sont sujets en état de pleine santé est une disgrâce que n'éprouvent point les autres os qui se maintiennent jusqu'à la mort, à moins d'offense locale et active. C'est donc par les dents que la nature nous démontre l'influence du fluide nervin sur les os. La possibilité éventuelle de l'étendre en système général à tous les solides, muscles, nerfs, etc., comme nous le voyons, dominera accidentellement dans quelques dents, dont le nerf se trouve mieux pourvu d'affinité avec le feu transcendant qui absorbe la douleur et qui sera l'attribut essentiel des harmoniens.

Toutefois il serait très-inconvenant que les Civilisés et Barbares jouissent de cette belle propriété; car, s'ils étaient exempts de souffrances, ils ne cesseraient de se vautrer dans les excès et s'abandonner aux violences. La race humaine périrait en subversion par la seule exemption de douleurs.

Il reste à parler des deux accords de foyer ou d'octave Y, ¡. Ils

s'opèrent par entremise de l'élément foyer appelé FEU, et comme l'accord de foyer est toujours dualisé, nous devons trouver en 8o

2 harmonies de Tact, la directe et l'inverse, qui seront données :

degré,

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Accord Y de foyer direct par le Mithridatisme.

J'ai fait choix de ce nom, parce qu'il désigne par tradition la faculté qu'a le corps humain de se façonner conditionnellement à tels venins, qui sont morbifiques ou mortels pour un sujet non habitué.

On sait que Mithridate, redoutant l'empoisonnement, s'était exercé peu à peu à supporter le genre de poison qu'il avait à craindre. Il commença par de petites doses, et en vint bientôt à avaler, sans danger, de fortes doses de poison accidentel ou neutre.

J'appelle poison accidentel la substance qui n'est vénéneuse que par le défaut d'habitude ou de vigueur. L'arsenic est poison essentiel, car aucun essai gradué ne nous formera à manger de l'arsenic, mais l'opium n'est que poison accidentel, car la dose qui tuera un Français ne fera aucun mal à un Turc, habitué par degrés à ce médicament soporifique. Les Ostiaks vivent de poisson pourri, qui serait vénéneux pour nous, et nous causerait des épidémies, comme il arrive de la plupart des comestibles corrompus.

Lorsque les corps des Harmoniens seront parvenus au degré de force qui constitue le Mithridatisme, ils pourront se 'nourrir sans danger, et même utilement, de plusieurs comestibles vénéneux pour les faibles intestins de la race actuelle, mais vénéneux accidentellement; telle est la ciguë, dont les sucs, salutaires pour la vache, sont mortels pour l'homme. Il n'y a donc pas venin essentiel dans la ciguë comme dans l'arsenic, qu'aucun animal ne mangerait impunément, et la ciguë pourra devenir salutaire aux humains comme aux boeufs, quand le corps humain, mieux pourvu de feu vital, aura la force de digérer pleinement la ciguë, les champignons, et autres venins neutres, dont la malfaisance ne provient que de l'imperfection des sucs gastriques ou pancréatiques, trop imparfaits aujourd'hui pour dissoudre les particules accidentellement vénéneuses que renferment la ciguë et le champignon.

L'état de Mithridatisme, ou accord unitaire de nos corps avec les venins neutres, dépendra de l'intus-susception du fluide harmonien, dont une portion est le feu vital, déjà cité en accord de 7o. Ce feu est répandu par la lumière dans toute la nature; mais tous les corps ne

sont pas aptes à s'en pénétrer. Il réunit à la propriété de combustion celle de dissolution, et lorsqu'il interviendra dans l'économie animale, les poisons externes, les venins psorique, épidémique, et autres qui nous attaquent par la respiration, seront décomposés à l'instant; leurs molécules seront, les unes consumées, les autres incorporées à la masse, et le poison n'aura plus d'action sur le corps humain. On pourra, sans danger, supporter la morsure d'un serpent à sonnettes ou d'un chien enragé, il n'en résultera d'autre dommage que la plaie, dont encore la douleur sera absorbée par l'accord de 7e, ichtyonévrisme; le mal se réduira donc à l'accès de fièvre que peuvent causer le pansement et la suppuration. Quant aux principes vénéneux communiqués au sang, ils seront neutralisés par l'action du fluide vital qui décomposant leurs atômes, en évaporera par combustion la partie nuisible, et utilisera l'autre partie qu'il combinera avec la masse des humeurs.

Cet accord sera dù à l'intervention du feu, dans lequel nous devrons admettre divers degrés d'espèce. Assurément, l'électricité et le feu grégeois sont des degrés plus élevés que le feu ordinaire. Le feu, à titre d'élément foyer, est soumis à la progression qui régit toute la nature. Ainsi, en estimant les espèces de feu selon la gamme d'harmonie 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, ×Y, I, c'est à ces deux derniers qu'il faut rapporter les 2 accords de Tact octavien, et d'abord le Mithridatisme ou absorption interne et utilisation des poisons accidentels. C'est un accord du Tact en degré Y, touche unitaire directe, ou touche de foyer.

Accord de foyer inverse, Albinosisme.

Consultons ici les analogies pour donner une définition exacte. C'est du feu que doivent provenir les 2 accords unitaires en effets internes et externes. Mettons ici en parallèle ceux du Tact avec ceux de la vue. Accords internes Y. Vue diaphanique.

Tact mithridatique.

Accords externes. Vue ultra-cométaire.

Tact albinose.

Dans les 2 accords internes le feu agit à l'intérieur des corps, soit par combustion et décomposition, soit par éclairage et diaphanéité; dans les 2 accords externes, le feu agit à l'extérieur des corps, soit par extension de la portée de l'œil et faculté de surmonter l'obstacle du cristallin cométaire, soit par combinaison du feu avec l'épiderme des corps albinoses, dont le feu consume les atomes impurs comme il les consume dans la toile qu'on étend sur le pré et qui se blanchit par contact du soleil.

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