Deux cent cinquantes pieçes ...

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1788

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87 ÆäÀÌÁö - O nuit! favorisez mes désirs amoureux; Pressez l'astre du jour de descendre dans l'onde; Déployez dans les airs vos voiles ténébreux. Je ne troublerai plus , par mes cris douloureux , Votre tranquillité profonde. Le charmant objet de mes v©«ux N'attend que vous pour rendre heureux Le plus fidèle amant du monde. O nuit! favorisez mes désirs amoureux.
64 ÆäÀÌÁö - J'Ai lu , par ordre de Monfeigneur le ViceChancelier, la nouvelle Edition des ¨«uvres de M. DE MONCRIF , Lefteur de la Reine , l'un ties Quarante de l'Académie Françoife , & je n'y ai rien trouvé qui m'ait paru devoir en empêcher l'impreifion.
15 ÆäÀÌÁö - ... étonnant poète * tragique qui ait peut-être jamais existé; génie singulièrement fécond , original , extraordinaire , que la nature semble avoir créé exprès , tantôt pour la peindre avec tous ses charmes , tantôt pour la faire * gémir sous les attentats ou les remords du crime.
14 ÆäÀÌÁö - Lear. ) Redoublez vos efforts, cieux, tonnerre, tempête! Versez tous vos torrens, tous vos feux sur ma tête! Je n'en murmure pas , je la livre à vos coups ; Lear n'a point le droit de se plaindre de vous. Exercez donc sur moi toute votre furie ; Frappez ce corps mourant, cette tête flétrie, Ce front mal défendu par quelques cheveux blanc* Qu'au gré de leurs combats se disputent les vents : N'y voyez plus la place où fut mon diadème.
25 ÆäÀÌÁö - J'étais obligé d'épuiser mes forces pour tenir nos terres en bon état. La faiblesse vint avec l'âge. Dans le temps où nous aurions dû nous réjouir d'avoir élevé notre fils, nous fûmes obligés de prendre un valet de charrue pour payer nos charges et nous soutenir. Il vint de mauvaises années, nous fîmes des dettes, et depuis cinq ans nous avons tout fondu.
87 ÆäÀÌÁö - Ah ! j'attendrai long-temps : la nuit est loin encore. Quoi ! le soleil veut-il luire toujours ? Jaloux de mon bonheur, il prolonge son cours Pour retarder la beauté que j'adore. O nuit! favorisez mes désirs amoureux; Pressez l'astre du jour de descendre dans l'onde ; Déployez dans les airs vos voiles ténébreux : Je ne troublerai plus par mes cris douloureux Votre tranquillité profonde. Le charmant objet de mes v©«ux N'attend...
60 ÆäÀÌÁö - Je resterai , barbare. ])e quel front oses-tu commander en ces lieux, Où ton froid parricide a fait pâlir les dieux? Vois ces nobles guerriers , avilis par ta gloire , Pleurer de leurs drapeaux la honte et la victoire. Helmonde a donc péri ! Ses mânes irrités Vont demander vengeance , et vont être écoutés. Tyran , tu braves tout ; ton pouvoir te rassure ; Mais tu n'as pas vaincu ces dieux et la nature , La nature indomptable , et qui , dans sa fureur , Hors de son sein sacré te jette avec...
33 ÆäÀÌÁö - C'est la première fois qu'il entend son éloge de ma bouche, mais je ne puis le taire dans une pareille occasion. Le bon témoignage qu'on rend d'un enfant est la plus grande récompense des pères , et la joie des pères est pour les...
55 ÆäÀÌÁö - D'ailleurs chacun de nous, dans ces tendres aveux, Ne parlant pas pour soi , nous pourrons tous les deux ^ Confirmer ou nier, suivant la circonstance : C'est beaucoup. DAMIS. J'en conviens : mais... MELCOUR.
23 ÆäÀÌÁö - Représentée pour la première fois par les Comédiens Italiens ordinaires du Roi, le Samedi 22.

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