Dictionnaire de pensées ingénieuses, tant en vers qu'en prose, des meilleurs écrivains françois: Ouvrage propre aux personnes de tout âge et de toute condition ...La veuve Duchesne, 1773 - 1121ÆäÀÌÁö |
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11 ÆäÀÌÁö
... c©«ur ; Et ce c©«ur , depuis fon offenfe , Fut l'efclave de l'ignorance , Et tributaire de l'erreur . Ses avantages . ADVERSITÉ . ( La Motte . ) La plus triste saison a des rigueurs utiles : La bife , les frimats , la neige & les glaçons ...
... c©«ur ; Et ce c©«ur , depuis fon offenfe , Fut l'efclave de l'ignorance , Et tributaire de l'erreur . Ses avantages . ADVERSITÉ . ( La Motte . ) La plus triste saison a des rigueurs utiles : La bife , les frimats , la neige & les glaçons ...
12 ÆäÀÌÁö
... c©«ur ne s'abat , Et c'est d'où la vertu tire le plus d'éclat . ( T. Corneille . ) La valeur qui fait naître & qui fuit la fortune , Peut fe trouver fouvent dans une ame commune , Elle doit fa grandeur à fa profpérité : Mais favoir ...
... c©«ur ne s'abat , Et c'est d'où la vertu tire le plus d'éclat . ( T. Corneille . ) La valeur qui fait naître & qui fuit la fortune , Peut fe trouver fouvent dans une ame commune , Elle doit fa grandeur à fa profpérité : Mais favoir ...
21 ÆäÀÌÁö
... c©«ur digne d'une couronne , La fourbe a de l'efprit , la fotte est toute bonne , La trop grande parleuse est d'agréable humeur , Et la muerte garde une , honnête pudeur .. ( Moliere . ) } Un amant volage est toujours cher à la maitreffe ...
... c©«ur digne d'une couronne , La fourbe a de l'efprit , la fotte est toute bonne , La trop grande parleuse est d'agréable humeur , Et la muerte garde une , honnête pudeur .. ( Moliere . ) } Un amant volage est toujours cher à la maitreffe ...
22 ÆäÀÌÁö
... c©«ur est troublé ! que mon ame est émue ! Ah ! ne me donnez plus ces mortelles alarmes , Ne me montrez au plus que moitié de vos charmes , Et , tout au plus , moitié de votre bel efprit . Défefpoir d'un amant . ( Montreuil . ) Allez ...
... c©«ur est troublé ! que mon ame est émue ! Ah ! ne me donnez plus ces mortelles alarmes , Ne me montrez au plus que moitié de vos charmes , Et , tout au plus , moitié de votre bel efprit . Défefpoir d'un amant . ( Montreuil . ) Allez ...
27 ÆäÀÌÁö
... c©«ur foupire , Et des richeffes qu'il defire La foif s'irriteroit toujours , Quand le Tage aux ondes dorées , L'Euphrate aux fertiles contrées , Dans fon domaine auroient leur cours Suivez , jufques dans Babylone , Ce fier vainqueur de ...
... c©«ur foupire , Et des richeffes qu'il defire La foif s'irriteroit toujours , Quand le Tage aux ondes dorées , L'Euphrate aux fertiles contrées , Dans fon domaine auroient leur cours Suivez , jufques dans Babylone , Ce fier vainqueur de ...
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affez ainfi amant amour auffi avoit beau beauté befoins belle bonheur Bourfault C'eft C'eſt Cailly charmes chofe ciel cieux connoître Corneille crime defirs deftin Deshoulieres Dieu Dieux difoit doux efprit encens eſt étoit fage fageffe faint fang fans art fans ceffe fecours fecret fein femme fens fent fert fervir feul fille foible foibleffe foins foit fombres fommes fon c©«ur font fortune fouffrir fous fouvent fuis fuit fujets funefte fuperbe fuprême gloire grace haîne Henriade Héros heureux homme hymen jamais jour jufqu'à jufte Juftice L'Abbé l'ame l'amour l'avare l'efprit l'homme l'Hymen l'univers laiffe loix Lorfque main malheureux mifere monde mort mortels n'eft n'eſt naiffance paffe paffions Pannard par-tout paroît pefant penfe pere perfonne plaifir plaifirs poffede préfent puiffance puiffant qu'un Racan raifon refpect Regnard richeffes rien Rois Rouffeau Rouſſeau Saint-Foix ſes ſon tems tendreffe terre tréfors trifte vertu vois voit Voltaire yeux Zaïre
Àαâ Àο뱸
330 ÆäÀÌÁö - Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux. Ces deux divinités n'accordent à nos v©«ux Que des biens peu certains, qu'un plaisir peu tranquille : Des soucis dévorants c'est l'éternel asile ; Véritables vautours, que le fils de Japet Représente, enchaîné sur son triste sommet.
330 ÆäÀÌÁö - II lit au front de ceux qu'un vain luxe environne Que la Fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne. Approche-t-il du but? quitte-t-il ce séjour ? Rien ne trouble sa fin : c'est le soir d'un beau jour.
332 ÆäÀÌÁö - Qu'heureux est le mortel qui, du monde ignoré, Vit content de soi-même en un coin retiré ! Que l'amour de ce rien qu'on nomme renommée N'a jamais enivré d'une vaine fumée ; Qui de sa liberté forme tout son plaisir, Et ne rend qu'à lui seul compte de son loisir ! Il n'a point à souffrir d'affronts ni d'injustices, Et du peuple inconstant il brave les caprices.
257 ÆäÀÌÁö - II parle, et dans la poudre il les fait tous rentrer. Au seul son de sa voix, la mer fuit, le ciel tremble...
139 ÆäÀÌÁö - Sur tous mes frères morts se faisant un passage , Et , de sang tout couvert , échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs , songe aux cris des mourans Dans la flamme étouffés , sous le fer expirans...
307 ÆäÀÌÁö - Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages : Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs, Tout petit Prince a des Ambassadeurs, Tout Marquis veut avoir des Pages.
40 ÆäÀÌÁö - Beauté, gloire, vertu, je trouve tout en elle. Depuis cinq ans entiers chaque jour je la vois, Et crois toujours la voir pour la première fois.
253 ÆäÀÌÁö - Du Dieu qui nous créa la clémence infinie, Pour adoucir les maux de cette courte vie, A placé parmi nous deux êtres bienfaisants, De la terre à jamais aimables habitants, Soutiens dans les travaux, trésors dans l'indigence, L'un est le doux sommeil, et l'autre est l'espérance...
399 ÆäÀÌÁö - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
492 ÆäÀÌÁö - Ma cruauté se lasse, et ne peut s'arrêter; Je veux me faire craindre, et ne fais qu'irriter. Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile : Une tête coupée en fait renaître mille; Et le sang répandu de mille conjurés Rend mes jours plus maudits, et non plus assurés.