Anthologie des poètes français depuis les origines jusqu'à la fin du XVIIIe siècle: précédée d'une étude sur la poésie française

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A. Lemerre, 1905 - 375ÆäÀÌÁö

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236 ÆäÀÌÁö - On y sait comme vont lune, étoile polaire, Vénus, Saturne et Mars, dont je n'ai point affaire; Et dans ce vain savoir, qu'on va chercher si loin, On ne sait comme va mon pot, dont j'ai besoin. Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, Et tous ne font rien moins que ce qu'ils ont à faire ; Raisonner est l'emploi de toute ma maison, Et le raisonnement en bannit la raison.
203 ÆäÀÌÁö - Plus d'amour; partant, plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
276 ÆäÀÌÁö - D'un ©«il aussi content, d'un c©«ur aussi soumis Que j'acceptais l'époux que vous m'aviez promis, Je saurai, s'il le faut, victime obéissante, Tendre au fer de Calchas une tête innocente ; Et, respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m'avez donné.
214 ÆäÀÌÁö - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux. Le vieillard eut raison : l'un des trois jouvenceaux Se noya dès le port, allant à l'Amérique; L'autre, afin de monter aux grandes dignités, Dans les emplois de Mars servant la république , Par un coup imprévu vit ses jours emportés ; Le troisième tomba d'un arbre Que lui-même il voulut enter ; Et, pleures du vieillard, il...
173 ÆäÀÌÁö - Et nous faisons courir des ruisseaux de leur sang, Avant qu'aucun résiste ou reprenne son rang. Mais bientôt, malgré nous, leurs princes les rallient; Leur courage renaît, et leurs terreurs s'oublient: La honte de mourir sans avoir combattu Arrête leur désordre, et leur rend leur vertu.
207 ÆäÀÌÁö - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel : mais quittez ce souci. Les Vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie , et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
131 ÆäÀÌÁö - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin, Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
282 ÆäÀÌÁö - J'irai pour mon pays m'offrir en sacrifice. Qu'on s'éloigne un moment. (Le ch©«ur se retire vers le fond du théâtre.) SCÈNE IV. — ESTHER, ÉLISE, LE CH¨«UR ESTHER O mon souverain roi; Me voici donc tremblante et seule devant toi ! Mon père mille fois m'a dit dans mon enfance Qu'avec nous tu juras une sainte alliance, Quand...
204 ÆäÀÌÁö - Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples Mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints.
255 ÆäÀÌÁö - Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule, ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom...

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