Les oeuvres, 3±ÇA. Moetiens, 1704 |
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... voyez comme je m'y prens , & les adroites complaifances qu'il m'a fallu mettre en ufage , pour m'introduire à fon fervice ; fous quel mafque de fym- pathie , & de rapports de fentimens , je me dégui- fe , pour luy plaire , & quel ...
... voyez comme je m'y prens , & les adroites complaifances qu'il m'a fallu mettre en ufage , pour m'introduire à fon fervice ; fous quel mafque de fym- pathie , & de rapports de fentimens , je me dégui- fe , pour luy plaire , & quel ...
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... voyez comme je m'y prens , & les adroites complaifances qu'il m'a fallu mettre en ufage , pour m'introduire à fon fervice ; fous quel mafque de fym- pathie , & de rapports de fentimens , je me dégui- fe , pour luy plaire , & quel ...
... voyez comme je m'y prens , & les adroites complaifances qu'il m'a fallu mettre en ufage , pour m'introduire à fon fervice ; fous quel mafque de fym- pathie , & de rapports de fentimens , je me dégui- fe , pour luy plaire , & quel ...
11 ÆäÀÌÁö
... Voyez vous - même . HARPAGON . Il tafte le bas de fes chauffes . Ces grands haut - de - chauffes font propres à deve- nir les receleurs des chofes qu'on dérobe ; & je vou- drois qu'on en eût fait pendre quelqu'un . LA FLECHE . Ah ! qu ...
... Voyez vous - même . HARPAGON . Il tafte le bas de fes chauffes . Ces grands haut - de - chauffes font propres à deve- nir les receleurs des chofes qu'on dérobe ; & je vou- drois qu'on en eût fait pendre quelqu'un . LA FLECHE . Ah ! qu ...
21 ÆäÀÌÁö
... voyez quelle audace ! A - t - on jamais veu une fille parler de la forte à fon Pere ? ELISE . Mais a - t - on jamais veu un Pere marier fa - fille de la forte ? HARPAGON . C'est un parti où il n'y a rien à redire ; & je gage que tout le ...
... voyez quelle audace ! A - t - on jamais veu une fille parler de la forte à fon Pere ? ELISE . Mais a - t - on jamais veu un Pere marier fa - fille de la forte ? HARPAGON . C'est un parti où il n'y a rien à redire ; & je gage que tout le ...
22 ÆäÀÌÁö
... Voyez - vous , voilà une raison tout à fait convaincante ; il fe faut rendre à cela . ་ HARPAGON . C'eft pour moy une épargne confidérable . VALERE . Affeurément , cela ne reçoit point de contradiction . Il eft vray que vôtre fille veus ...
... Voyez - vous , voilà une raison tout à fait convaincante ; il fe faut rendre à cela . ་ HARPAGON . C'eft pour moy une épargne confidérable . VALERE . Affeurément , cela ne reçoit point de contradiction . Il eft vray que vôtre fille veus ...
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affez Affûrément aife ainfi amour ANGELIQUE aprés ARGANTE auffi avez befoin c'eft c'eſt chofe Ciel CLAUDINE CLEAN CLEANTE CLEONTE CLIT CLITAN DRE c©«ur Comedie confentement COVIELLE DANCER deffein difcours dire DORANTE DORIMENE DORIN efprit eft vray Eft-ce ELISE ELMIR ERAST étes faffe fans doute fçauroit fçavez fçavoir fçay femble femme fentimens fera feray feroit fervir feulement fille FLECHE foin foit fongez font fouffrir fous FROSINE fuis gendre GEORGE DANDIN GERONTE grace HARPAGON homme j'ay j'en JACQUES jufte L'APOTIQUAIRE l'ay laiffer LEANDRE LUBIN LUCILE m'en Madame Jourdain MARIANE MEDECIN monde Monfieur Jourdain Montfir Mufti MUSICIEN MUSIQUE n'ay n'eft NERINE NICOLE OCTAVE ORGON ORONT paffe parler penfe Pere perfonne PERNELLE PHILOSOPHIE plaifir plûtôt pouffe POURCEAUGNAC puiffe Qu'est-ce quoy raifon rien s'eft SBRIGANI SCAPIN SCENE SILVESTRE SOTENVILLE TARTUFF toûjours VALER VALERE veux Voilà voudrois voulez-vous
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158 ÆäÀÌÁö - Ne seraient-ils point ceux qui parlent mal de nous ? Ceux de qui la conduite offre le plus à rire, Sont toujours sur autrui les premiers à médire...
188 ÆäÀÌÁö - LAURENT, serrez ma haire avec ma discipline, Et priez que toujours le ciel vous illumine. Si l'on vient pour me voir, je vais aux prisonniers Des aumônes que j.ai partager les deniers. DORINE, à part. Que d'affectation et de forfanterie ! TARTUFFE.
166 ÆäÀÌÁö - Aussi ne vois-je rien qui soit plus odieux Que le dehors plâtré d'un zèle spécieux , Que ces francs charlatans , que ces dévots de place , De qui la sacrilège et trompeuse grimace Abuse impunément et se joue à leur gré De ce qu'ont les mortels de plus saint et sacré; Ces gens qui, par une âme à l'intérêt soumise...
165 ÆäÀÌÁö - II m'avertit des gens qui lui font les yeux doux, Et plus que moi, six fois, il s'en montre jaloux. Mais vous ne croiriez point jusqu'où monte son zèle...
72 ÆäÀÌÁö - N'est-il point ici? Qui est-ce? Arrête. (A lui-même, se prenant par le bras). Rends-moi mon argent, coquin... Ah! c'est moi! Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas! mon pauvre argent! mon pauvre argent! mon cher ami! on m'a privé de toi; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde.
163 ÆäÀÌÁö - Le soir elle eut un grand dégoût, Et ne put, au souper, toucher à rien du tout, Tant sa douleur de tête était encor cruelle ! ORGON Et Tartuffe? DORINE . Il soupa, lui tout seul, devant elle; Et fort dévotement il mangea deux perdrix, Avec une moitié de gigot en hachis.
43 ÆäÀÌÁö - Je n'ai jamais vu de réponse plus impertinente que celle-là. Voilà une belle merveille que de faire bonne chère avec bien de l'argent : c'est une chose la plus aisée du monde, et il n'ya si pauvre esprit qui n'en fît bien autant; mais pour agir en habile homme, il faut parler de faire bonne chère avec peu d'argent.
155 ÆäÀÌÁö - MADAME PERNELLE Vous êtes, mamie, une fille suivante Un peu trop forte en gueule, et fort impertinente : Vous vous mêlez sur tout de dire votre avis.
167 ÆäÀÌÁö - Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du ciel leur fier ressentiment; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère Et que leur passion, dont on leur sait bon gré, Veut nous assassiner avec un fer sacré.
165 ÆäÀÌÁö - Voilà de vos pareils le discours ordinaire : Ils veulent que chacun soit aveugle comme eux. C'est être libertin que d'avoir de bons yeux ; Et qui n'adore pas de vaines simagrées N'a ni respect ni foi pour les choses sacrées.