point paroître trop long-tems fous fes yeux avec le caractere de Theologien Controverfifte, qu'au contraire je conferverai toûjours ma qualité d'Historien Voyageur, afin que la diverfité perpétuelle des incidens, & les Nottes curieufes que je joindrai à mes époques, puiffent récréer fon imagination, & lui donner quelque teinture de l'Hiftoire. été *M. l'Abbé Fleury dans la Pré Un Critique me reprochera peut-être que j'ai rapporté de certains faits qu'il fçavoit déja: mais je me fais gloire de lui répondre avec un des plus illuftres Ecrivains de notre fiecle Que mon deffein n'a pas d'écrire en faveur des Sçavans; face de fon & que mes vûes fe font unique- au Droit Ecment bornées à inftruire ceux clefiaftique. dont les occupations ne leur permettent pas défaire de longues lectures, & qui ignorent une partie de ce qu'ils devroient fçavoir. Inftitution Un autre felon son goût par ticulier, ( car ce qui plaît aux uns, eft souvent infupportable aux autres,) me demandera auffi la raifon pour laquelle je ne me fuis point étendu davantage dans mes defcriptions. Je le fupplie de vouloir bien confidérer l'in convénient où m'auroient jetté ces fortes de répétitions, qui après avoir été faites tant de fois dans une infinité de Journaux, deviennent enfin infipides & ennuyeufes. J'efpere cependant en avoir affez dit pour ne pas fruftrer la curiofité du Lecteur, puifque j'ai eu attention d'aller toûjours au devant de tout ce qui pouvoit la flatter foit en la prévenant dans fes recherches, foit en lui procurant l'avantage de découvrir par une fimple lecture abregée, ce qui fait la matiere d'un nombre infini de volumes. C'est pourquoi j'ofe me flatter que ce petit ouvrage pourra être utile à toutes fortes de perfonnes, & même aux Sçavans,qui s'y rafraichiront la mémoire de ce qu'ils ont vû ailleurs. A l'égard de mon style, je prie les connoiffeurs de m'être indulgens & de faire attention que c'eft ici le coup d'effai d'un jeune Voyageur. que l'envie d'apprendre plufieurs langues étrangeres a empêché de fuffifamment approfondir la fienne, s'étant plus appliqué aux chofes qu'aux mots. J'efpere néanmoins la fincerité de la narration, que & la varieté des faits pourront les dédommager de ce qui manque à l'élégance & à la pureté du langage. TABLE ABREGÉE Des Matieres Theologiques de cet ouvrage. P Remiere Lettre que j'écris à M. de Langallerie, dans laquelle je montre que la Religion Proteftante Prétendue Réformée eft une Secte nouvelle, & qu'elle eft entierement contraire à la Sainte Ecriture, page 23 Lettre de M. de Langallerie, où il pretend faire voir que la Religion Romaine est tombée dans la 'corruption, & qu'ainfi elle n'est pas la véritable, 48 Seconde Lettre que j'écris à M. de Langallerie, pour prouver que l'Eglife Romaine a toujours fubfifté dans la même pureté de fes Dogmes, depuis la mort de Jesus-Chrift, 58 ARTICLE PREMIER. Neceffite de la Tradition, ΙΟΙ pouvoir limité du Pape, &c. 169 ART. VI. Le Sacrement de la Sainte Euchariftie, CHAP. I. La préfence réelle, ? } 195 197 220 CHAP. III. La Communion fous une feule espece, 252 ART. VII. Le Saint Sacrifice de la Messe, 301 ART. VIII. Le Celibat des Prêtres, 321 &c. ART. IX. Les Voeux Monaftiques, S le libertinage des Moines, 329 ART. X. La Confeffion Auriculaire, &c. ART. XI. L'invocation des Saints, le respect du aux Images & aux Reliques, ART. XII. Le Service de l'Eglife en Latin. 349 357 368 ART. XIII. Les Fêtes de l'Eglife, le jeûne & la defenfe des viandes &c. ART. XIV. Antiquité de la Religion Catholique Romaine, &c. 375 382 Voyez l'ordre de cet ouvrage qui eft à la fin de ce Volume. Fin de la Table abregée, |