DU MONDE, Selon l'Hypothèse DE COPERNIC, PRESENTE'E AUROY Décrite, démontrée, & comparée avec les Sphéres & los Par M L'ABBE DE VALLEMONT. A PARIS, chez PROSPER MARCHAND, Libraire 1707. AVEC APROBATION ET PRIVILEGE DU ROY. nous connaissions, qui ait été fait en ce genre; & jufqu'ici les plus fameux Machiniftes n'ont rien imaginé, ni exécuté de fi ingénieux, de fi confidérable. Pendant que vôtre grand Génie, né pour le gouvernement des hommes, travaille fans ceffe à procurer à cette Monarchie un repos folide ; & à lui conferver cette grandeur, & cette Supériorité, que vous lui avez donnée, au deffus de tous les Etats de l'Europe, par une longue fuite de Victoires, de Conquêtes, & de Profpéritez, il est bien juste, que nous-nous apliquions de notre côté à perfectionner les Beaux-Arts, qui ont toujours fait les délices des plus grands Princes, Tout confpire fous votre glorieux règne à l'âvancement des fciences. Ces Académies inftituées pour les cultiver ; ces Ecoles publiques d'Anatomie, de Chymie, & de Botanique, auffi floriffantes qu'en pleine paix dans vôtre Jardin Royal; ces honneurs, ces récompenfes, dont on diftingue les Sçavans, ont fait naître en France une émulation, qu'on n'a jamais vue ni dans la Grèce, ni dans l'Italie; & qui donnera bientôt aux Arts, & aux Sciences cette perfection, où l'on ne peut les porter, que dans ce calme, dont les Mufes jouiffent au dedans du Royaume: tandis que la guerre, &fes horreurs, jufqu'ici réléguées fur nos frontieres, ne fe font vive |