LES OFFICIERS. C'est Valence lui-même, LE VICOMTE. Lui-même, lui, lui-même ! LES OFFICIERS. Il l'a juré sur son honneur; CHOEUR, Sur son honneur, Ah! quel bonheur ; A présent Aucassin peut lui donner son cœur. MARCOU, à Bredau. Ah! voici Monseigneur. A ton poste. BREDAU. J'y suis. Mais avec eux je ne vois pas son fils. SCÈNE XIV. LE COMTE DE GARINS, LE VICOMTE, LE COMTE DE BONGARS, LES OFFICIERS, MARCOU, BREDAU. LE COMTE DE GARINS, au vicomte. IGNOREZ-VOUS que Nicolette.... LE VICOMTE. Je sais, Seigneur LE COMTE DE GARINS. La pauvre enfant ! Comment de leur amour parfaite LE COMTE DE BONGARS. Ah comment de ma Nicolette LE COMTE DE GARINS, au vicomte. Où peut être mon fils? CHOEUR. Où peut être son fils? Pour lui ce bonheur est sans prix. LE VICOMTE. En partant, malgré ma prière, LE COMTE DE GARINS. Et cet écrit, pourquoi ne le montrez-vous pas ? Sans doute il va m'apprendre où se portent ses pas. LE COMTE DE GARINS. Ce sont les folles amours Qu'il avait pour votre fille, LE COMTE DE BONGARS. Ce sont les folles amours LE COMTE DE GARINS. LE COMTE DE BONGARS, Pourquoi m'enlever ma fille ? Et du sein de sa famille, Enlever un noble enfant, LE COMTE DE GARINS. Eh! pourquoi me cacher que vous étiez son père ? Je craignais d'exposer une tête si chère. LE COMTE DE GARINS. Vous me croyez donc inhumain? LE COMTE DE BONGARS. Ah! je tremblais pour son destin. LE VICOMTE ET LE CHOEUR. Eh! Seigneurs, avec prudence, A chercher vos deux enfans. LE COMTE DE GARINS, LE COMTE DE BONGARS. Employons notre puissance A chercher nos deux enfans; СПОЕНЕ. Employez votre puissance. FIN DU SECOND ACTE. ACTE TROISIÈME. Le théâtre représente une forêt. SCÈNE I. NICOLETTE, seule. (Elle fait une couronne de fleurs champêtres.) ARIETTE. CHER objet de ma pensée : Espérance de mon cœur ! En proie au plus grand malheur? Finiraient par mon trépas. Cher objet, etc. Mais j'entends quelque bruit; c'est quelqu'un ; on approche, Cachons-nous, et voyons du haut de cette roche Qui pourrait-ce être.... Ah! ciel.... (En s'en allant, elle laisse tomber la couronne de fleurs qu'elle avait commencée.) |