ROBINETTE.

Hélas! ma bonne Reine,

N'avait-il pas son écuyer ?

BERTHE, à des gens de sa suite.

Cherchez ce chevalier, et que l'on me l'amène,

LE GRAND-VENEUR.

Nous allons obéir à Votre Majesté.

Je vais voir, de cette hauteur,

Si l'on s'acquitte bien des ordres que je donne.

(Il sort.)

(On reprend le chœur précédent.),

Ah! que le tems, que le tems est beau!
Quel plaisir ! quel plaisir pour la chasse à l'oiseau !

FIN DU PREMIER ACTE.

ACTE SECOND.

SCÈNE I.

LA HIRE, seul.

ARIETTE.

Le maudit animal,

Qu'il m'a donné de mal
Cette maligne bête

S'en va, ta, ta, ta, ta;
Je crie holà, holà !
Petit, petit, arrête, arrête;
Il m'attend tout exprès;
Et quand je suis tout près,
Ce beau cheval d'Espagne
Hennit, part, ta, ta, ta, ta, tā,
Holà, holà, holà, là, là.

Les gens de la cainpagne,
Vieux, jeunes et marmots,
Présentent leurs chapeaux;
Mais par une ruade,
Mais par une escapade,
Il les campe tous là.
Je le saisis, il m'échappe ;
Un homme noir le rattrape,
Monte dessus, et s'en va,
Ta, ta, ta, ta, ta, ta, ta.

Je le suis promptement,
Voyant son entreprise,
Et j'arrive au moment

ROBINETTE.

Hélas! ma bonne Reine,

N'avait-il pas son écuyer ?

BERTHE, à des gens de sa suite.

Cherchez ce chevalier, et que l'on me l'amène

LE GRAND-VENEUR.

Nous allons obéir à Votre Majesté.

Je mourrai donc aussi.

e ne suis attaché qu'à vous dans la nature : Si vous ne viviez plus, je m'ennuîrais ici.

ROBERT.

Marton cause ma mort et satisfait sa haine.

Que, joyeux de sa prise,
Il allait prudemment
Visiter la valise.

Je me saisis du tout heureusement.

SCÈNE II.

ROBERT, LA HIRE.

ROBERT.

A CET affreux revers aurais-je dû m'attendre!