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lée d'Ariettes, & traduite de la Zingara, Interméde Italien, 2 Actes, avec la Mufique des Ariettes, 1755.

Le Caprice Amoureux, ou Ninette à la Cour, Pièce en 2 Actes, mêlée d'Ariettes, représentée en 1755, en 3 Actes, & réduite à 2 en 1756. Toutes les Ariettes notées font jointes ici à la Pièce.

La Soirée des Boulevards, Ambigu Comique mêlé de Scenes, de Chants & de Danses, ( Pièce très - gaie & très-amufante), 1759.

Supplement à la Soirée des Boulevards, compofé de neuf Scenes, avec Divertif fement & Vaudeville, 1759.

Soliman Second, Comédie en 3 Actes en vers, très-bien écrite, & dont le fuccès a été fi foutenu, fi marqué.

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LE Cinquieme Tome de ce Recueil contient les Ouvrages de Madame Favart. On fent bien qu'en la nommant nommer auffi fon Mari, dont il eft aifé de reconnoître le ftyle; mais entre Epoux de bonne intelligence, les talens & les agrémens de l'efprit doivent entrer dans la Communauté. Madame Favart, à portée de puifer à la fource le goût des fentimens délicats, avec l'art de les exprimer,

réunit donc le talent de la Compofition à ceux de l'Action. De-là les fix Pièces qui rempliffent ce Volume. Ces Pièces confiftent en quatre Parodies, qui font :

Les Amours de Baftien & Baftienne, où M. Harny a eu part. C'eft une Parodie du Devin de Village, fur laquelle il fuffira d'obferver qu'aucune Pièce au Théâtre n'a été jouée si long-tems, ni fi conftamment redemandée; en forte que les Comédiens fe font plûtôt laffés de la redonner fi fouvent, que les Spectateurs de ́la revoir après une infinité de Repréfentations, 1 Ace, 1753.

Les Enforcelés, ou Jeannot & Jeannette, Fièce à laquelle ont travaillé MM. Guerin & Harny. C'eft une espece de Parodie de la Surprife de l'Amour, 1 A&te,

1757.

La Fille malgardée, ou le Pédant Amou reux, Parodie de la Provençale, 1 A&te, 1758.

La Fortune au Village,Parodie de l'Acte d'Églé, Ace, 1760.

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2. En deux Pièces Lyriques, chacune d'un Acte, fçavoir:

La Fête d'Amour, ou Lucas & Colinette, efpece de Paftorale, précédée d'un Prologue, & augmentée ici de la Mufique. bij

Annette & Lubin, Comédie en vers; dont le sujet eft tiré des Contes Moraux de M. Marmontel Le Théâtre retentit encore des applaudiffemens qu'a reçu cette derniere Pièce, & la plupart des Couplets, ou des petits Airs ont paffé des plus agréables bouches dans celles du Peuple: c'eft, je crois, tout dire.

LES 6°., 7o. & 8. Tomes. comprennent le Théâtre de la Foire. On y trouve trois Parodies :

Moulinet Premier, Parodie de Mahomet Second, Tragédie du feu fieur de la Noue, i Acte, 1739.

Thefee, nouvelle Parodie de l'Opera de ce nom, faite en fociété avec MM. Laujon & Parvi, 1 Acte, 1745. On lit dans le Calendrier des Théâtres, ( qui se vend chez Duchefne, rue S. Jacques) fixiéme partie, année 1757, p. 110. une anecdote affez plaifante, arrivée à l'occafion de cette Pièce.

L'Amour Impromptu, Parodie de l'Ace d'Églé des Talens Lyriques, 1 A&te, 1756.

LES Operas - Comiques, au nombre

de 20,

font:

La Servante Juftifiée, sujet tiré des

Contes de la Fontaine, & très-bien rendu, en société avec le fieur Fagan, 1 Acte,

1740.

La Chercheufe d'Esprit, Pièce charmante, bien faite en tous points, & felon nous, le chef-d'œuvre de ce Théâtre, 1 Acte, 1741.

Le Prix de Cythere, avec un Prologue, en fociété avec M. le Marquis de P. 1 A&te, 1742.

Le Coq de Village, 1 Acte, 1743. C'est le tratagême dont on prétend qu'ufa le Syndic d'un Village, pour fouftraire à l'évenement du fort un garçon qui tiroit à la Milice. Ce fujet eft très - ingenieufement accommodé au Théâtre, & l'on n'oubliera jamais le charmant couplet des Fleurs. Mile. Beaumenard parut pour la premiere fois dans cette Pièce, fous le rôle de Gogo, qui fut fait pour elle. Les Bateliers de Saint Cloud, 1 A&te, 1741 & 1744.

La Coquette fans le fçavoir, avec M. Rouffeau de Touloufe, 1 Acte, 1750.

Acajou, 3 Actes, 1752 & 1753. Cette Pièce, tirée du Conte d'Acajou de M. Duclos, eft pleine d'efprit & affaifonnée de bon fel Attique. Elle fut d'abord jouée en profe mêlée de couplets, en 1741,

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à la Foire Saint Germain. Après la défenfe faite à l'Opera-Comique de parler, on la redonna toute en Vaudevilles à la Foire Saint Laurent, & fur le Théâtre de l'Opera. Acajou, dans la nouveauté attira un concours fi prodigieux que, le jour de la Clôture du Théâtre, la barriere qui féparoit le Parquet du Parterre fut brifée.

Les Amours Grivois, ou l'Ecole des Amours Grivois, Divertiffement Flamand en Acte, 1744, en fociété avec MM. la Garde & le Seurre. C'eft dans cette

Pièce, qui eft d'une grande gaieté, que la Dile. Darimath rendoit si naïvement cette Ronde: Mon p'tit cœur, vous n' m'aimez gueres, &c. Le fieur Dourdet, & la Dlle. Sauvage (ma Mie Babichon) y firent aussi beaucoup de plaifir fous les caracteres de Niais & de Niaife.

Le Bal de Strasbourg, Divertiffement Allemand par la même fociété, 1 Acte, 1744. Cette Pièce donnée à l'occasion du rétabliffement de la fanté du Roi, ne pouvoit manquer, dans les circonftances, d'être fort agréablement reçue. Mais ce qui en fit le principal fuccès, c'eft le Vaudeville touchant de la Scene du Courier, dont les paroles & l'air sont

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