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LISTE DES OUVRAGES

REMARQUÉS DANS LES BUREAUX PARTICULIERS
OU RENVOYÉS A LA COMMISSION DES TROIS.

La Goutte d'eau, Pièce.

La Forêt, Pièce.

Chaleur, Pièce.

Derniers vœux, Pièce.

La Légende des larmes, Pièce.
La Napée, Pièce.

Le Christ et Magdeleine, Pièce.
› Compagne d'âme, Pièce.

L'Alchimiste, Pièce.

Beati qui lugent, Pièce.

L'Étoile du matin, Pièce.

L'Euvre de la douleur, Pièce.

France et Liberté, Ode.

A Toulouse, Ode.

A Victor Hugo, Ode.

La Thusmelda, Poème.
Joli mois de Mai, Idylle.
Le Fils du métayer, Elégie.
Eve, Élégie.

L'Automne, Ballade.

Cyrano. Sonnet.

Thaïssa, Sonnet.

La Basilique, Sonnet.

Les Chameaux, Sonnet.
Le Nénuphar blanc, Sonnet.

1.

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ÉLOGE DE M. BLADÉ

LU EN SÉANCE PUBLIQUE LE 18 JANVIER 1903

PAR M. J. DE LAHONDÈS

L'un des quarante Mainteneurs.

MESSIEURS,

Notre collègue sera toujours vivant dans nos souvenirs, parce qu'il fut une figure de haut relief. Nul de ceux qui l'ont vu, ne fût-ce qu'une fois, ne peut oublier ses traits fortement accentués, son regard pénétrant, ses lèvres incisives, ses gestes animés et son expressive mimique Sa parole, aux intonations variées et sonores, s'emparait de ses interlocuteurs et les dominait. Tout en lui révélait, dès le premier abord, une puissante organisation intellectuelle qui débordait aussitôt par d'incessantes manifestations. Elles indiquaient non seulement une riche individualité, mais aussi la sève généreuse d'une race qui ne veut pas mourir.

Hélas! c'était un compatriote, un autre gascon que vous aviez désigné pour qu'il vous présentât son éloge. Aussi n'est-ce pas votre indulgence

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mais votre pitié que doit implorer celui qui se heurte à votre déception comme à votre double deuil. Le portrait serait alors digne du modèle. Bladé loué par Couture, quel régal littéraire c'eût été! Le chef-d'oeuvre peut-être du spirituel abbé, assurément une de nos séances les plus mémorables, demeurant ensuite parmi les pages les plus brillantes de nos recueils. Nous aurions entendu les échos des causeries pétillantes de verve, de vues originales et profondes et de piquantes saillies auxquelles s'abandonnaient les deux amis des longues années dès qu'ils se retrouvaient. Qui pourrait nous rendre maintenant ces échanges de souvenirs communs rappelés, d'aperçus ingénieux sur tous sujets de littérature, d'histoire ou d'érudition, par-dessus tout les étincelantes fusées d'esprit entre les deux camarades d'étude et de travaux ?

L'un, avec sa bonhomie souriante, son inaltérable enjouement, ses ouvertures incessantes vers toutes les curiosités de l'intelligence, mais aussi vers les plus hautes aspirations de l'âme, son aptitude à tout embrasser, un sens critique des plus sûrs et des plus fins, mais qui, loin de le diriger vers la sécheresse et la sévérité pointilleuse, l'entraînait au contraire à saisir surtout dans les œuvres et les hommes la valeur et le mérite, sans insister sur ce qui manquait, ne dénigrant personne, sans que rien lui échappåt, exerçant ainsi par ces qualités rarement unies une irrésistible séduction sur tous ceux qui l'approchaient, de même que, dans ses conférences si riches d'informations et de vues si abondantes, il

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