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ORDRE DU JOUR.

Les places de Dantzig, Marienbourg, tête de pont de Marienwerder et Thorn, sont mises en état de siége.

Les généraux commandant ces places, les généraux commandant l'artillerie et le génie, et l'intendant-général de l'armée prendront, chacun, en ce qui les concerne, les mesures qu'exige cette disposition.

Le général de division Eblée est nommé commandant en chef de l'artillerie, en remplacement du général comte Lariboissiere, et le général de division Haxo est nommé commandant en chef du génie, en remplacement du général comte Chasseloup.

1812.

Au quartier-général, à Gumbinnen, ce 18 Décembre,

Le Prince de Neuchâtel, Major-Général,

Pour ampliation,

Signé, ALEXANDRE,

Le Gén. de div. Chef d'état-major du
Major-Général,

Comte MONTHION.

Ordre.

Le Roi ordonne à tous les officiers-généraux, officiers d'état-major, et antres qui se trouvent à Königsberg, d'en partir dans la journée d'aujourd'hui ou demain au plus tard, pour se rendre au grand dépôt de leurs corps d'armée ;

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Quant à MM. les officiers-généraux et officiers d'étatmajor, malades ou blessés, et qui sont hors d'état de servir, ils se rendront à Stettin et Custrin, pour s'y rétablir. Ils préviendront le major-général de leur arrivée.

Il ne doit rester à Konigsberg que les officiers-généraux et officiers d'état-major, et autres, appartenant à l'état major-général, à celui de l'artillerie, du génie, à l'état-major du duc d'Elchingen et aux divisions du général Loison, du général Heudelet et du général Claparede; quant aux officiers-généraux attachés à la suite de l'état-major-général sans destination, et qui sont en état de servir, ils resteront à Konigsberg, et auront soin de se présenter chez le major-général

Konigsberg, le 20 Décembre, 1812.

Le Prince de Neuchâtel, Major-général,

Pour ampliation,

Signé, ALEXANDRE.

Le Gén. de div. Chef d'état-major du
Major-Général,

Comte MONTHION.

Ordre du Jour.

Le Roi ordonne, à la date de la publication du présent ordre, que tout soldat isolé qui sera trouvé au-delà de la rive gauche de la Vistule, sans permission, sera considéré comme déserteur à l'ennemi, et jugé comme tel.

Il est ordonné à tous les officiers et soldats isolés de la 34e division composée, savoir:

3e régiment de ligne, 3e et 4e bataillon,

105e

3e et 4e

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Régiment No. 4-de la Confédération du Rhin,
Régiment Prince Primat,

Régiment No. 5 de la Confédération du Rhin,
Régiment No. 6

5e bataillon principal du train d'artillerie, 3e comp.

de se rendre à Konigsberg pour rejoindre leur division. Tout soldat isolé de la 34e division qui sera trouvé en arriere de Konigsberg se rendant sur la Vistule, sera consi◄ déré comme déserteur et jugé comme tel.

Konigsberg, le 22 Décembre, 1812.

Le Prince de Neuchâtel, Major-Général
Signé, ALEXANDRE.

etc. etc.

GAZETTE DE LA COUR

DU SAMEDI, 23 JANVIER 1813.

Bureau des Affaires Etrangeres, le 23 Janvier.

Le Vicomte Castlereagh, Principal Secrétaire d'Etat de Sa Majesté pour les Affaires Etrangeres, a reçu une Dépêche de Son Excellence le Général Vicomte Cathcart, Chevalier de l'Ordre du Chardon, Ambassadeur extraordinaire et Plénipotentiaire de Sa Majesté à la Cour de Russie, dont suit la copie.

Mylord,

St. Petersbourg, le 2 Janvier, 1813.

J'ai l'honneur de transmettre ci-joint à Votre Seigneurie des copies de deux proclamations et un état nominatif des officiers-généraux qui ont été faits prisonniers par les armées russes; je viens de recevoir ces pieces de Wilna, mais elles n'ont pas encore été publiées ici. Il n'a été reçu ici aucune nouvelle officielle ultérieure des opérations militaires, depuis

ma derniere dépêche. Des lettres particulieres de Liebau, du 30 disent que les troupes françaises qui y étaient, sont parties le 22 Décembre pour Memel; ainsi il paraît impossible qu'elles n'aient pas été coupées, si elles ont tenté d'aller à Tilsit, qui était occupé le 11 par le comte de Wittgenstein, lequel était plus près de Königsberg.

Jai l'honneur, etc.

(Signé)

CATHCART.

Déclaration.

Au moment où j'ai ordonné aux armées que je commande de passer la frontiere de Prusse, l'Empereur mon maître me commande de déclarer que cette mesure ne doit être considérée que comme une conséquence inévitable des opérations militaires.

Fidele aux principes qui ont dirigé sa conduite dans tous les temps, Sa Majesté Impériale n'a aucunes vues de conquêtes. Les sentiments de modération qui ont cons tamment caractérisé sa politique, sont encore les mêmes, après les succès décisifs dont la Divine Providence a béni ses justes efforts. La paix et l'indépendance en seront le résultat. Sa Majesté les offre, ainsi que son assistance, à tous les peuples qui étant forcés à présent de combattre contre elle, abandonneront la cause de Napoléon, pour suivre celle de leurs véritables intérêts. Je les invite à prendre avantage de l'heureuse ouverture que les armées Russes ont faite, pour se joindre à elles et poursuivre un ennemi dont la fuite préci pitée a mis à découvert la perte de son pouvoir. C'est à la Prusse particulierement que cette invitation est adressée. L'intention de Sa Majesté Impériale est de mettre un terme aux calamités qui l'oppriment, de manifester à son Roi F'amitié qu'elle lui conserve, et de rendre à la monarchie de Frédéric son éclat et son étendue. Elle espere que Sa Majesté Prussienne, animée des sentiments que cette franche déclaration doit inspirer, prendra, dans de telles circons tances, le seul parti que le salut de son peuple et l'intérêt de ses Etats prescrivent. Dans cette conviction, l'Em pereur mon maître m'a donné l'ordre le plus positif d'éviter tout ce qui pourrait montrer un esprit d'hostilité entre les

deux puissances, et de chercher, dans les provinces prussiennes, à adoucir, autant que l'état de la guerre le permettra, les maux qui doivent momentanément résulter de leur occupation.

(Signé)

Le maréchal commandant en chef des armées,

Prince KOUTUSOFF SMOLENSKO.

Proclamation.

Lorsque l'Empereur de toutes les Russes a été forcé, par une guerre d'agression, de prendre les armes pour la défense de ses Etats, Sa Majesté Impériale, par la justesse de ses combinaisons, a été en état, d'apprécier les importants résultats que cette guerre pouvait produire, relativement à l'indépendance de l'Europe. La constance la plus héroïque, les sacrifices les plus grands ont amené une centinuité de triomphes; et lorsque le commandant-en-chef, Prince Kutusoff Smolensko, a conduit ses tronpes victorieuses au-delà du Niemen, les mêmes principes ont continué de guider le Souverain. La Russie n'a jamais été accoutu mée à mettre en œuvre l'artifice trop usité dans les guerres modernes, d'exagérer, par de faux rapports, les succès de ses armées. Mais avec quelque modestie que les relations en fussent maintenant rédigées, ils paraîtraient incroyables. Il faut des témoins oculaires pour prouver ces faits à la France, à l'Allemagne, et à l'Italie, avant que les progrès lents de la vérité couvrent ces pays de deuil et de consternation. En effet, il est difficile de concevoir que dans une campagne de quatre mois seulement, cent trente mille prisonniers aient été pris sur l'ennemi, outre neuf cent pieces de canon, quarante-neuf drapeaux et tout le train des charrois et bagages de l'armée. Une liste des noms de tous les généraux pris est ci-jointe. Il sera facile de juger, d'après cette liste, du nombre des officiers supérieurs et subalternes pris. Il suffit de dire que de trois cent mille hommes (non compris les Autrichiens) qui ont pénétré dans le cœur de la Russie, il n'y en aura pas trente mille qui, quand même ils seraient favorisés par la fortune, puissent jamais revoir leur patrie. La maniere dont l'Empereur Napoléon a repassé les frontieres de Russie, ne peut plus assurément être un secret pour l'Europe. Tant de gloire et tant d'avantages ne peuvent pas, néanmoins, changer les dispositions person

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