Discours nouveau sur la mode [a poem, by - Vigier, ed. by J.F.E. Castaigne |
´Ù¸¥ »ç¶÷µéÀÇ ÀÇ°ß - ¼Æò ¾²±â
¼ÆòÀ» ãÀ» ¼ö ¾ø½À´Ï´Ù.
ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®
accoustumé apres auec le tranchant Auec vn bas auiourd'huy auoir auoit iadis aureille ayent bourgeoise s'en sert braguettes braues burail estoit camelot Caract ceste chaisne chapeaux chausses cheuelure pleine cheueux cognoistre collets conforme à l'étymologie Cortis costez vne Court Courtisan couure d'vn demy pié d'vne damoiselles dauantage dentelle desguiser diuersement diuine édition emperlez sa cheuelure estre estroits façon fardée fay-ie femme du bourgeois fraizes François gist grace habits haut-de-chausses Henri Estienne Henri III i'ay iamais iambes ie fais ie veux ieune iuge iusqu'a moitié iusques Jean Des Caurres l'habit large liures maintenant manches manteau merueille Mesmes mode morales et diuersifiées moustache moustasse moy vne N'auoir nouueau nouuelle nouuelletez ordinaire ose bien porter Paroistre auec passemens passer le iour portoient pourpoint present qu'vn rebras Regnier Rime défectueuse robes Ronsard satin seizième siècle seruir SGANARELLE souliers souuent soye taffetas taftas tantost tousiours toutesfois veste visage Vne dame vsage
Àαâ Àο뱸
32 ÆäÀÌÁö - Seraient fâchés qu'un autre eût été plus loin qu'eux ; Mais je tiens qu'il est mal, sur quoi que l'on se fonde, De fuir obstinément ce que suit tout le monde, Et qu'il vaut mieux souffrir d'être au nombre des fous, Que du sage parti se voir seul contre tous.
22 ÆäÀÌÁö - Une mode a à peine détruit une autre mode , qu'elle est abolie par une plus nouvelle , qui cède elle-même à celle qui la suit...
27 ÆäÀÌÁö - Lucrèce à ton tour, Attends, discret mari, que la belle en cornette Le soir ait étalé son teint sur la toilette , Et dans quatre mouchoirs, de sa beauté salis, Envoie au blanchisseur ses roses et ses lis.
31 ÆäÀÌÁö - M'obliger à porter de ces petits chapeaux Qui laissent éventer leurs débiles cerveaux, Et de ces blonds cheveux de qui la vaste enflure Des visages humains offusque la figure ; De ces petits pourpoints sous les bras se perdants, Et de ces grands collets jusqu'au nombril pendants; De ces manches qu'à table on voit tâter les sauces , Et de ces cotillons appelés...
31 ÆäÀÌÁö - De ces souliers mignons de rubans revêtus , Qui vous font ressembler à des pigeons pattus , Et de ces grands canons où , comme en des entraves, On met tous les matins ses deux jambes esclaves, Et par qui nous voyons ces messieurs les galants Marcher écarquillés ainsi que des volants?
27 ÆäÀÌÁö - L'un est payé d'un mot, et l'autre d'un coup d'©«il. Ce n'est que pour toi seul qu'elle est fière et chagrine : Aux autres elle est douce , agréable , badine ; C'est pour eux qu'elle étale et l'or et le brocard , Que chez toi se prodigue et le rouge et le fard , Et qu'une main savante, avec tant d'artifice , Bâtit de ses cheveux le galant édifice.
22 ÆäÀÌÁö - Le courtisan autrefois avait ses cheveux, était en chausses et en pourpoint, portait de larges canons, et il était libertin : cela ne sied plus ; il porte une perruque , l'habit serré , le bas uni , et il est dévot : tout se règle par la mode.
27 ÆäÀÌÁö - L'amant juge sa dame un chef-d'©«uvre ici-bas, Encore qu'elle n'ait sur soi rien qui soit d'elle, Que le rouge et le blanc par art la fasse belle, Qu'elle ente en son palais ses dents tous les matins, Qu'elle doive sa taille au bois de ses patins, Que son poil, dès le soir frisé dans la boutique, Comme un casque au matin sur sa tête s'applique : Qu'elle ait, comme un piquier, le corselet au dos, Qu'à grand...
28 ÆäÀÌÁö - Son front luit, étoilé de mille diamants; Et mille autres encore, effrontés ornements, Serpentent sur son sein, pendent à ses oreilles; Les arts, pour l'embellir, ont uni leurs merveilles : Vingt familles enfin couleraient d'heureux jours, Riches des seuls trésors perdus pour ses atours.
12 ÆäÀÌÁö - II faut tousiours auoir le masque sur les yeux, De peur que peu à peu le clair flambeau des Cieux , De ses raiz eslancez ne bazane sa face , Où de la femme gist la principale grace ; Car ny les longs cheueux de son chef blondissant, Ny de son large sein le tetin bondissant, Ny les luisans esclairs de sa plaisante veuë, Ny son gentil maintien , ny sa forme menue, Ne peuuent pas la rendre excellente en beauté, Si elle a sur le front de la difformité. Mais ie veux maintenant te dire en quelle sorte...