Histoire anecdotique et raisonnée du Théâtre italien: depuis son rétablissement en France jusqu'à l'année 1769. Contenant les analyses des principales pièces, & un catalogue de toutes celles tant intaliennes que françaises, données sur ce théâtre, avec les anecdotes les plus curieuses & les notices les plus intéressantes de la vie & des talens des auteurs & acteurs ...Lacombe, 1769 |
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actes Acteurs affez affurer ainfi amans amoureux apprend Arle Arlequin fe arrive ARTEMIRE auffi c'eft c'eſt careffes caufe chaffe Chevalier chofe c©«ur Colombine Comédie Comédiens confent coufin d'Arlequin danfe deffein Déjanire demande Diamantine difant Docteur donne enfuite enſemble époufer eſt Eularia faifait fans Fatime fçait fçavoir fcêne fe trouve fecond fecret Fée femme fent fera fervice fervir feul fille Finebrette Foire foit fon amant fon ami fon chapeau fon fils fon maître fon pere fon valet font foupçonner fous fouvent Fréderic fuccès fuis fuite fuivant fujet fur le théâtre Ganelon j'ai Juan l'amour l'Opéra laiffe Lelio lequin lorfque Madame Simone maiſon Maîtreffe maniere mariage Mario Meffieurs MELUSINE ment Momus Monfieur n'eft Nina Octave paffer paffion Pantalon paraît pauvre Pierrot perfonne Philotas Piéce Pierrot plaifir plufieurs Pluton préfente Princeffe quin raifon réfolution refte répond s'eft Scapin Scaramouche Signora SILVIE Spinette théâtre Italien Tontine Trivelin veut vient Violette
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15 ÆäÀÌÁö - Négrepont que l'on changea, en figne de deuil , cet habit rouge en noir ; & depuis on l'a toujours porté de cette couleur. Pantalon a le mafque d'un vieillard ; fon état eft ordinairement celui d'un Bourgeois ou d'un Marchand ; fon caractère eft celui d'un homme fimple & de bonne foi , mais toujours amoureux & dupe, foit d'un rival , foit d'un fils , foit d'un valet , d'une fervante ou de quelqu'autre intriguant. Depuis le dernier...
249 ÆäÀÌÁö - Juge avec quelques faux brillans : mais fe voyant défabufée, elle refte confufe & défolée; & paflant bien-tôt du chagrin au dépit, & du dépit à la fureur, elle s'exhale en reproches & en injures contre l'Ingratitude de fon Coufin l'Opéra, qui, malgré tout le bien qu'elle lui a fait, l'abandonne dans le moment où fon...
403 ÆäÀÌÁö - Ste maladie-là est bouffonne. NINA Oui elle est drôle, mais je crois que c'est toi qui me l'as donnée, car je ne sens point cela avec les autres. Gnia qu'avec toi que ça me prend. ARLEQUIN...
299 ÆäÀÌÁö - Trivelin, s'offrit de le tuer; il en vint à bout , & n'exigea pour prix de fa victoire , que de devenir l'époux de la plus riche du Village ; le choix ne fut pas incertain , Et le Vainqueur d'un Loup , était digne de moi.
483 ÆäÀÌÁö - ARLEQUIN : Les sottes gens que ceux de ce pays! les uns ont de beaux habits qui les rendent fiers; ils lèvent la tête comme des autruches; on les traîne dans des cages, on leur donne à boire et à manger, on les met au lit, on les en retire ; enfin on dirait qu'ils n'ont ni bras ni jambes pour s'en servir.
46 ÆäÀÌÁö - Dans la premiere fcêne , Arlequin paraît avec un collet de bufle & une longue épée ; il dit qu'il vient de l'armée , qu'il a fervi à Portolongone ; la mifere l'oblige de demander la charité. Cinthio furvient', Arlequin lui dit : Seigneur, fecourez d'une petite charité un pauvre muet qui eft privé de l'ufage de la parole : vous êtes donc muet, mon ami ? Oui, Monfieur ; mais comment êtes vous muet, puifque vous répondez à ce que je vous demande ? Monfieur, fi je ne vous répondais pas,...
404 ÆäÀÌÁö - ... car je ne sens point cela avec les autres. Gnia qu'avec toi que ça me prend. ARLEQUIN Mais cara Nina, je te demande pardon, elle vient de toi, car quand je touche seulement ton fichu, aussitôt, toc, toc, toc. NINA Est-il possible? eh bien! malgré ça, je ne laisse pas d'être bien aise quand je te vois. ARLEQUIN Et moi, j'aime mieux te voir qu'un plat de macarons. NINA A cause de quoi? ARLEQUIN A cause que tu as une certaine petite mine qui donne plus d'appétit, et au-dessous de ste petite...
179 ÆäÀÌÁö - des raifons me raffurer fur mes craintes , & » me faire entrer avec confiance fur ce Théâtre; » mais comme c'eft à fa feule bonté que je dois » cet avantage , c'eft à vous , Meffieurs , à qui
487 ÆäÀÌÁö - Ote-toi de là. ARLEQUIN Ah! les sottes gens! Mais, dites-moi, celui qui tuera l'autre épousera donc cette fille? MARIO Oui. ARLEQUIN Oui? et savez-vous si elle le voudra? Elle aime l'un ou l'autre, ainsi il faut lui demander avant que de vous battre, celui qu'elle veut que l'on tue. LÉLIO Mais . . . ARLEQUIN Mais, mais: oui, bête que tu es; car si c'est lui qu'elle aime, et que tu le tues,30 elle te haïra davantage et ne te voudra pas.
491 ÆäÀÌÁö - ARLEQUIN : Voilà tes cautions : je te crois honnête homme sur ta parole, puisque tu voudrais être sauvage. LE PASSANT - Mais, monsieur... ARLEQUIN : Sais-tu bien que je suis Un sauvage, moi ? LE PASSANT : VOUS ? ARLEQUIN : Oui. Je suis arrivé aujourd'hui dans ton pays, et depuis que j'y suis j'y ai vu plus d'impertinences que je n'en aurais appris en mille ans dans nos forêts.