LA SOCIÉTÉ ROYALE ÉTABLIE À MONTPELLIER . A VEC ET DE PHYSIQUE, TOME PREMIER. AI YON, Merciere , à l'Aigle. M. DCC. LXV 1. T' UTILITÉ des Académies est aujourBij d’hui généralement reconnue : on n'est 2 plus tenté, dans le Siecle où nous sommes, de la mettre en question ; & l'on avoue avec sincérité que les progrès rapides qu'ont fait de nos jours toutes les connoissances humaines sont dus, en grande partie, au zele infatigable d'un nombre considérable de Savants, qui, rassemblés dans diverses Sociétés , n'ont eu pour but , en réunissant leurs talents & leurs travaux, que d'éclairer leurs contemporains, & de transmettre d’utiles découvertes à la postérité. Peu de Compagnies Littéraires ont rempli cet objet avec autant de diftin&ion que l'Académie Royale des Sciences de Paris. Soit en effet qu'en donnant toute son attention au fond des choses, on étudie avec soin, dans le dessein |