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SECT. II.

ΜΑΤΕΕΡ (35) ΑΠΕΣΟΠΙΣ ΤΟ (36) ΑΓΚΙΔΑΜΟ SEC. PARTIE.,
ΜΑΤΕΕΡ ( 37) ΑΠΕΡΟ ΜΕΝΑ ΤΟ (38) ΣΕΡ
ΜΕΒΟ ΜΑΤΕΡ Κ (39) ΟΠΟΛΟΚΣΑ ΤΟ (40) ΠΙ- CHAP. IX.
ΡΑΝΔΡΟ ΜΑΤΕΕΡ ΚΑ (41) ΠΟΛΥΒΟΙΑ
ΤΟΥ ΑΡΙΣΤΑΝΔΡΟΥ (42) ΚΟΥΡΑ Κ (43)
ΜΕΛΑΝΙΠΠΑ ΤΟΥ (44) ΜΝΑΣΟΝΟΣ ΚΟΡΑ (45)
ΑΣΑΛΑΜΙΣ ΤΟΥ (46) ΑΡΙΣΤΟ ΜΑΚΟΥ ΚΟΡΑ
Κ ΜΕΛΑΝΙΠΠΑΤΟΥ ΜΕΛΑΝΙΠΠΟΥ ΚΟΡΑ K (47)
ΜΑΡΠΕΣΑ ΤΟΥ (48) ΠΙΣΑΝΔΡΟΥ ΚΟΡΑ (49) Β...
ΜΕΛΑΝΙΠΠΑ ΤΟΥ ΠΙΣΑΝΔΡΟΥ ΚΟΡΑ Η (50)
ΜΕΕΔΕ ΣΙΤΑ ΤΟΥ ΜΕΛΑΝΙΠΠΟΥ ΚΟΡΑ (51)
ΒΑΓΑΙΑ ΤΟΥ (52) ΛΥΣΙΣΤΡΑΤΟΥ ΚΟΡΑ ΚΑ

Φαλκὴ force, vemide, fecaurs, Α'λκιδόκος qui reçoit du fecours, comme on dit δαροδόκος, qui reçoit des préfens, ou ἀλκίδο χοs de δέχομαι. 11 eft parlé d'un Alcidoque Αλκιδάκος fils de Scopius au s. livre de Paufanias.

(35) D'ameria abaiffement & d' όπως, la vue, les yeux.

(36) D'χι proche & de δαμάω je dompte : δαμας & δαμος communs dans

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(45) D'ou lon tire ἀσαλαμίνιος qui κα point été fur mer.

(46) D' άριτος excellent & de νάκες τοί

la terminaifon des noms. Peutêtre fau-fon: à moins qu'il ne falût lire Aesidroit-il lire Α'ρχιδάμε.

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μαχος.

(47) Non ufité chez les Grecs, de Μάρπια je prens. Μάρπηora ne s'écrivoit * V. la planche V. alors que par un e & un feul σ.

(48) Autre nom fort connu chez les Grecs, venant de πείθω πείσω je perfuade. Auffi l'écrivent-ils communément par 4.

(49) Quoiqu'on ait marqué des points après le B, il ne paroit pas qu'il manque rien. Le B joint au M n'eft qu'une diférente maniére de prononcer le M, qui est une lettre labiale, comme le B. Ce dernier pouroit encore fignifier, que Marpeffe étoit la feconde fille de Pifandre.

( 50 ) De μῖδος confeil, foin, ou de μὴ & de δόσις lien : c'eft-à-dire non liée. L'H, qui précéde ce nom, eft peutere une maniére encore plus dure, de prononcer le M: à moins qu'il ne fignifie, que Mélanippe étoit la huitième fille de Pilandre.

(51) Signifie felon le grand Etymologifte grande, fate, &c.

(52) De λύω je délivre, je licentie & de servis armée.

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IV. Μαιναλία (53) το Αμυκλαίου μήτηρ, Γκαλιπάξα τοῦ Καλιμάχους μήτηρ, Νεκία τοῦ Καλιμάχες μήτηρ, ο Χαράδερς τοῦ Καδροῦ μήτηρ, και Α' μόμονα σε Δεροθές μήτερ, Χαμάμοια τοῦ Ολίγα μήτρη Μηναειγορία του Αρισάνδρο & του Αρισομάχει μήτηρ, Διαμαχαῖς τοῦ Αριςομάχου μήτηρ, – Εργαῖα τοῦ καὶ Α' κεράτου κόρα, ΝαΓμομόνα τοῦ Καλιμάχου κόρα, Λαμομόνα το Σεκεπαου μήτηρ, καὶ Σαλαμίς τοῦ Σικοπάς μήτηρ, ο Σεκόλα πι Σεκίλα μήτερ, Νοσεκὴ νόμῳ τοῦ Αλκιδάκου μήτηρ, Α' πεσῶπις τῇ Αγχιδάμε μήτηρ, Α περιμένη του Σερμέβα μήτηρ, & Ο'πολεξά τοῦ Πιράνδρου μήτηρ, € Πολύβονται το Αρισάνδρας κούρα Μελάνιππα τοῦ Μνάσονος κόρα, Α'σαλαμὶς τοῦ Αριςομάχι κόρα, και Μελανίππα τοῦ Μελανίππς κόρα, καὶ Μάρπησα του Πισάνδρα χώρα, ΒΜελάνιππα το Πισάνδρα κόρα Η Μηδεσίτα το Μελανίπ τα κόρα, Βαγαία τοῦ Λυσικράτου κόρας κ

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και

V. Une infcription ancienne de près de trois mille ans, dans. Perendue de vingt-fix lignes, devroit, ce femble, nous aprendre bien des faits intéreflans pour l'hiftoire. Peutêtre que M. l'Abbé Fourmont, par la combinaison des divers monumens, déterrés dans les ruines d'Amycles & dans les autres villes de la Gréce, nous auroit procuré cet avantage. Pour nous, nous, nous fommes réduits, à tirer de cette feule infcription les éclairciflemens, que nous ne pouvons emprunter des autres, & qu'on y chercheroit peutêtre en vain. Malheureufement cellecine fauroit nous inftruire fur le tems, auquel, & le fujet, pour lequel elle fut gravée : parcequ'elle ne nous a point, έτέ confervée dans fon intégrité. Ces deux points importans.ne devoient être exprimés, que vers la fin de l'infcription. Le marbre, dont nous avons fait reprefenter jufqu'aux cafures, qui font fréquentes & confidérables, s'eft trouvé totalement dépourvu de fon extrémité inférieure, où l'on auroit lu le trait hiftorique, dont nous regretons la perte. Ce monument,

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d'ailleurs fi extraordinaire, ne nous ofre que des noms de mères & de filles, de pères & de fils, dont l'énumération n'est pas encore terminée, que ce qui nous en refte Reft déja. Les femmes y figurent en premier. Les hommes n'y paroiffent, que pour diftinguer les mères entr'elles par les noms de leurs fils, & les filles par ceux de leurs pères.

Le but général de l'infcription ne fauroit être fort dificile à pénétrer. Elle dut être dreffée, pour confacrer la mémoire, de femmes qui avoient fait quelque action d'éclat ou quelouvrage, qui paroiffoit digne d'être propofé pour modèle à la poftérité la plus reculée. Cela eft parfaitement dans le goûs des Grecs. Nom feulement ils tranfmettoient à leurs defcendans fur des monumens publics les noms de ceux qui avoient remporté des victoires fignalées ; ils acordoient cet honneur à de fimples guerriers, morts fur le champ de bataille, en combatant vaillamment, pour la défense ou la gloire de la patrie..

Dans des irruptions fubites, les femmes Gréques prirent plus d'une fois les armes, & fe diftinguèrent par des actions de valeur, & même par des grands fuccès. Trois (54) combats, où les femmes fe fignalèrent dans le Péloponèfe, environ huit

en trouvons une auffi du même nom dans

notre monument.

(54) 1°. Des Dames (d) affembiées à Agila ville de Laconic, pour célébrer des jeux publics & des facrifices, ataquées Après ces actions courageufes, il fé par Ariftomène. fameux Général des Mef- roit inutile d'ajouter, que les Etolienféniens, s'armèrent d'épées, de, broches nes s'armèrent (f) contre les Gaulois, & de tout ce qu'elles purent trouver fous la main, batirent le Général & le fi-Gréques ne fe difpenfoient donc pas de qui ravageoient leur païs. Les femmes rent prifonior. la guerre, au moins dans des conjonctures extraordinaires : & l'on ne doit point douter, que leurs exploits ne fuffent celébrés par des monumens publics.

2o.Si les Lacédémoniennes fe défendirent courageufement contre les Mefféniens; les Mefféniennes ne montrèrent pas moins de bravoure dans les forties, qu'elles firent avec leurs maris contre les Lacédémoniens, affiégeans leur ville.

ville defquels on a découvert cette inf-
Les Amycléens, dans les ruines de la
cription, furent violemment ataqués pat
les Lacédémoniens, huit à neuf cents aus
avant J. C. Enfin Archélais & Charilais

3°. Charilaüs Roi de Lacédémone ayant fait une (e) irruption dans le territoire de Tégée ville d'Arcadie; les femmes pri-renversèrent Amycles. Dans la guerre rent les armes & fe poftèrent fur une colline. De-là, voyant leurs concitoyens aux mains avec l'ennemi; elles tombèrent dessus avec, tant de furie, qu'elles mirent en fuite les Lacédémoniens, prirent leur Roi & remportèrent une victoire compléte. On célébroit fur tout parmi ces héroïnes une Marpeffe. Nous

habitans firent une défenfe fi vigoureuse,
opiniâtre, qui précéda ce malheur; fes
que leurs ennemis mêmes en confignè
rent la mémoire à la poftérité dans les
trophées, qu'ils s'érigèrent à eux-mêmes.
Les femmes Amycléennes ne s'oublièrem
penchant de fa ruine. Si le monument, que
pas fans doute, voyant leur patrie fur le

SEC. PARTIE

SECT. II.

CHAP. IX.

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SEC. PARTIE.
SECT. II.

СНАР. ІХ.

(g) Ibidem. l. 3.

(b) Ibidem.

ou neuf fiècles avant la naissance du Sauveur du monde, fuf ront pour conftater l'ufage, où elles étoient alors, d'aler aux combats en certaines ocasions. Voilà notre première conjec ture. En voici une feconde, qui ne nous arêtera qu'un instant. Amycles renfermoit dans fon enceinte (g) un des temples d'Apollon, des plus célébres de toute la Gréce. Sa ftatue étoit d'un age fi reculé ; qu'elle avoit moins la forme humaine, que celle d'une colone. Quoique haute de près de trente coudées; les Amycléennes lui donnoient tous les ans une robe (b) tiffue de leur main, dans un laboratoire public, destiné pour ce travail, & dont il avoit pris en Grec le nom de xiv: c'eft-à-dire habit, robe. Peutêtre l'infcription contient-t-elle les noms des mères & des filles, qui procurèrent cet établisfement, & qui firent la première robe de l'idole d'Apollon. VI. Il n'eft pas étonant, qu'on rencontre, dans la maniéro dans la lecture de de lire une infcription fi antique, des dificultés plus ou moins ce monument, & embaraffantes, & quelquefois même infurmontables. Les unes des autres infcrip- naiffent des lacunes, les autres des lettres, auxquelles il mantions Gréques dique certains traits, plufieurs de la reffemblance des caracté res: d'où il s'enfuit, que les mêmes mots peuvent être lus de diférentes façons. Quel parti prendre alors; furtout par raport à un monument, qui, à l'exception de μήτερ mère, κόρα οι κούρα fille, vouos loi, nj, na ou n et, outre quelques articles, n'est uniquement rempli, que de noms propres? On ne fauroit, comme on voit, être guidé par la force du fens. L'hiftoire n'est pas d'un plus grand fecours. Elle ne nous aprend aucun fait, qui fe raporte certainement à cette infcription. Nous ne voyons que deux expédiens, pour fe tirer de cet embaras.

Deux règles, pour fe déterminer

ficiles à lire.

1o. On trouve ici plufieurs noms propres, ordinaires parmi les Grecs. Or ne doit-on pas fe déterminer pour la maniére de lire, d'où il réfulte un nom de cette nature, préférablement à toute autre leçon ? On pouroit par ce moyen coriger bien des fautes dans les anciennes infcriptions, & même dans

nous avons fous les yeux, ne remonte pas
encore plus haut ; il pouroit avoir été
dreffé, à l'ocafion de leurs exploits mi-
litaires dans cette guerre. Mais nous fom-
mes plus portés à croire, que l'infcription
a quelques fiècles de plus, & qu'un événe-
ment du même genre l'aura fait éri-
ger. La lifte de noms des femmes & des

filles, ou qui remportèrent la victoire, ou qui moururent alors les armes à la main, feront probablement ceux, qu'on lit dans cette infcription. Si l'on veut que ce foit une fuite de prêtreffes, qui fe foient fuccédées; le feul changement de l'o en, depuis la 20. ligne, peut favorifer cette opinion.

les trois, qu'on lit au XV. tome des Mémoires de l'Académie des Infcriptions.

2o. Les noms propres des Grecs font fignificatifs, fouvent compofés de plufieurs mots, & prefque toujours tirés de leur langue. Suivant cette ouverture; il faut s'arêter plutôt aux noms, dont le thème ou la racine fe trouvera dans le grec, qu'à ceux qu'on y chercheroit inutilement. Mais lorsque les diverfes leçons donnent également des thèmes ou des racines, & qu'il n'y a rien d'une part de plus naturel que de l'autre, il est très-dificile de fe fixer. Si malgré cela nous ne laiffons pas de prendre parti ; nous fommes toujours prêts à l'abandoner, pour en fuivre un meilleur. Le cas après tout eft un peu rare.

Quoique notre ouvrage ne foit pas fair pour donner des fcholies; nous n'avons pas cru devoir nous y refuser ici. Rien ne paroit plus plus propre, pour diftinguer les noms, qu'on a lus d'une maniére, qui ne foufre aucun doute, de ceux fur lefquels on a fujet de croire, qu'on aproche du certain, ou dont la lecture femble f équivoque; qu'on ne fait "prefque à quoi s'en tenir. Au reste ce léger effai de recherches grammaticales n'empêchera pas les Philologues, de s'exercer fur le même fujet avec plus de fuccès..

SEC. PARTIE.
SECT. II.

CHA P. IX.

Obfervations critiques fur les lettres, qui entrent dans cette infcrip

VII. Les lettres A.P.A.O. fe diftinguent ici les unes des autres, & fe reffemblent entr'elles tour à tour. La reffemblance eft plus marquée néanmoins entre les deux premières & les deux dernières. Pour rémédier à la confufion de l'A & de l'P tion. dans les infcriptions bouftrophédones du fecond age; on tour- (i) Voyez notre noit d'un côté la tête de l'* & de l'autre (i) celle de §. On planche V I. en ufa communément de même dans les écritures de gauche *A

A

cad. t. 15. p. 397.

à droite, où l'on retenoit l'ancienne forme de ces deux lettres. Elles paroiffent telles dans le monument (k) de Calamate, antérieur de plus de fept cents ans à J. C. Cette pofition () Mém. de PAcontraire de l'p & de l'A', dans le frontifpice d'un temple, dédié à Minerve (1) par Eurotas, prédéceffeur de Lacédémon, (l) Ibid. p. 403. pouroit faire douter, fi l'infcription n'y auroit pas été gravée, quelques fiècles après coup. On remarque affez de conformité entre le r & le F, pour caufer de l'einbaras.

Le rédoublé tenoit lieu de l'e long ou de l'n grec. Aufft voit-on quinze fois párnp invariablement écrit par deux & .. On ne fauroit prouver, que l'H fe rencontre une feule fois

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