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ΒΓΔΟ

SEC. PARTIE.
SECT. II.

1

ait vues avec les Etrufques, l'a perfuadé, que celles-ci ne devoient pas être originairement en plus grand nombre, que les Gréques. Nous avons entre les mains des monumens de la CHAP. XII. Grece, du moins antérieurs de cinq ou fix fiècles à ceux, qu'a vu M. Gori: & cependant nous y comptons dix - fept lettres. C'est déja une de plus, que dans fon alphabet. D'ailleurs BTAO, qui en font bannis, ne peuvent l'être du Grec le plus ancien. Le docte Académicien nous dit lui-même, qu'on voit dans les tables d'Eugubio, qui précédent de deux ages le fiége de Troie, les lettres . Or elles ne font point du nombre des Cadméennes, felon l'opinion vulgaire. D'un autre côté elles ne purent être inventées au fiège de Troie : puifque longtems auparavant elles étoient en ufage chez les Etrufques. Autrement il faudroit dire avec M. Mafocchi, que les tables Eugubines ne font pas auffi anciennes, qu'on te fupofe. Le fyfteme des 16. lettres Cadméennes n'est donc pas bien fondé. Les Pélafges, les Etrufques & les Grecs ont certainement reçu leurs lettres des Phéniciens. Les caractéres Hébreux, Phéniciens ou Samaritains, font au nombre de 22. Cela eft démontré par les Pfeaumes alphabétiques de David, pour ne pas dire par les caractéres admis dans les livres de Moyfe. Quand on aporta ces lettres en Europe; on ne dut donc pas en communiquer moins de 22. aux Grecs & aux Etrufques: fauf aux uns & aux autres, d'y faire les augmentations ou rétranchemens, convenables au génie de leurs dialectes ou de leurs langues, & des diverfes révolutions, qu'elles éprouvèrent. Le préjugé eft donc en faveur d'un plus grand nombre de lettres Etrufques, que celles qui compofent l'alphabet de M. Gori.

L'embaras, que lui caufent plufieurs lettres, auxquelles il n'a pu affigner de place particulière; quoiqu'il lui en refte plufieurs à remplir celles qu'il joint à d'autres, fans fufifantes: le Ĉ, le K & le Q, qu'il renferme fous une (15)

:

(15) Il réduit le Q au K: parceque, (f) fuivant Victorin dans fon Traité de l'Orthographe, la langue Latine n'a point donné entrée ni au G ni au Q: nec G nec Q. latinus fermo introduxit. Mais il eft ici queftion de l'Etrufque, & non pas du Latin. Il aporte tout de fuite une raiTom. I.

preuves

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SECT. II. CHAP. XII,

SEC. PARTIE. feule lettre, malgré la diverfité de leurs figures & peutêtre de leur valeur : trois (16) fortes d'V, qu'il fe croit obligé de diftinguer & de confondre tout à la fois; de peur d'en faire plus. d'une lettre tout cela auroit dû, ce femble, le déterminer, à fe raprocher un peu plus du fyftème de M. Bourguet. VIII. Parcequ'on a (17) cru certains caractéres uniques eft le même , que le quoph dẹs Phéniciens. Selon lui, il en faut dire autant du des Etrufques.

:

Continuation du même fujet Les lettres rares dans les monumens antiques ne doivent pas être confondues avec d'autres plus.communes.

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Mais 1°. dès-là il doit être diftingué du C & du K, comme le quoph des Phéniciens l'étoit de leur caph. 2°.Il y a d'ailleurs fi peu de raports entre le ¶ & le x des Etrufques du côté de la figure; qu'il n'eft pas même vraisemblable, que l'un ait éré substitué à l'autre,à raifon de leur identité. Au contraire on voit tous les jours des lettres, mifes l'une pour l'autre ; lorf qu'elles diférent auffi peu du côté de la valeur, que le Q & le K. 3°. Nous trouvons dans plufieurs monumens Latins du § 9 premier & du moyen age des §. femblables à ceux des Etrufques. Toujours ils doivent être pris pour des Q, & jamais pour des K. N'eft-il pas visible que ces Q Etrufques & Latins ont la même origine? 4. Enfin les figures du tt & du Q font fi reffemblantes; qu'on ne les diftingue, que par un trait, de perpendiculaire devenu oblique.

(g) Muf. Etrufc.

t. 2. p. 414.

(b) Ibid. p. 406.

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(16) Après avoir placé fur une feule
ligne de fon alphabet toutes les figures
de l'U voyelle & de l'V confone, de l'F
& de l'W; il avoue, que chez les Etruf-
ques (g), IV confone s'écrit diféremment
de l'U voyelle. Il acorde à celle-là tous
les caractéres, qui ont quelque reffem-
blance avec notre F. Il convient même,
que cet V confone fe prononce à peu
§§ près, comme l'F des Latins. Quel incon-
vénient y a-t-il donc, d'en faire la lettre
F: puifqu'elle en a la figure & le son,
& qu'elle ne fe raporte à l'U voyelle, ni
par
l'un, nî par l'autre endroit ?

כש

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B

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(17) Sous prétexte que le B n'a-paru, qu'une ou deux fois dans les infcriptions Etrufques, M. Gori le relégue avec les 4. Dire que les Etrufques fe fervoient de Duellum & de Duellona, pour Bellum & Bellona; cela ne prouve pas, qu'ils manquaffent de B, 1°. Combien voyons

nous de mêmes mots diféremment écrits
par des nations voifines, quoiqu'elles
aient les mêmes lettres? 2°. Quand les
Etrufques, ne fe feroient pas fervis de
cette lettre, ainfi que de quelques autres,
au tems où les Romains composèrent.
des livres, venus jufqu'à nous; en pou-
roit-on inférer, que leurs ancêtres n'au-
roient jamais admis ces caractéres ? Est--
il fans exemple, que des lettres d'un
ufage ordinaire dans un tems, foient de-
venues inutiles quelques fiècles après ?·
30. Outre l'origine commune des lettres-
Phéniciennes, Etrufques & Gréques; la
conformité de leur arangement & leurs
raports de reffemblance nous laiffent à
peine douter, qu'elles n'admiffent pas
d'abord tous les mêmes caractéres. Cela
pofé, quoi de plus femblable au [] des
Hébreux & des Phéniciens que le ÿÿ des
Etrufques? Quoi de plus conforme au **
des Grecs, que le †¶ des anciennes infcrip-
tions Tofcanes ou Pélafgiennes : Pour-
quoi donc leur refufer la même valeur,
quand rien d'ailleurs ne s'y opofe? Nous
nous trouvons confirmés dans cette idée
par le favant auteur de la Differtation fur
l'origine des Tolcans. Je penfe, dit-il,
(b) qu'on doit diftinguer le t† de I'V, &
dea de l'][; quoique d'autres les confon-
dent. 4°. Le B. IF & IV confene font
des lettres labiales. Apartenant au même
organe, elles font fouvent confondues
par des peuples voifins; fans qu'aucune
d'entr'elles foient pour cela rétranchées
de leur alphabet. Cependant les B dé-
pouillés d'une bonne partie de leurs cara-
etéres enrichiffent les F de M. Bourguet,
& les V. de M. Gori. N'y a-t-il point ici
matiére à reftitution? 5°. Ce qui juftifie
encore notre réclamation en faveur du
B: c'eft que le¶¶ eft employé dans le mot
Etrufque Ikubini *,pour marquer les ha
bitans d'Eugubio. Donc
bitans d'Eugubio. Donc par la règle des-
noms propres de lieux & de divinités, qui

SECT. II.

СНАР. ХІЕ

dans les infcriptions Etrufques; fi quelquefois c'eft un motif légitime, pour révoquer en doute, à quelle lettre il faut les SEC. PARTIE. raporter ce n'en eft pas un fufifant, pour les déplacer des rangs, dans la poffeffion defquels ils femblent pouvoir fe maintenir; jusqu'à ce qu'on prouve clairement, qu'ils ne leur apartiennent point.

Le nombre des infcriptions Etrufques données au public est ан fond affez borné. On n'a pas un feul Mf. en cette langue & en ces caractéres. Et quant on en auroit; de fréquentes expériences nous convainquent, qu'on peut lire plufieurs

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a fixé la valeur de tant d'autres lettres Etrufques, les ufurpés par l'F ou l'V. doivent être rendus au B. 6°. Les médailles Etrufques, où l'on hit C. MVTIL EMBRATUR prouvent, que le B n'a point la valeur du des Grecs & des Etrufques, comme M. Gori le prétend. Auffi malgré la fupreffion du B. dans les alphabets, publiés par ce docte perfonage; MM. Olivieri & Mazocchi perfiftent-ils à lire EMBRATUR: l'un dans fa (i) Differtation fur deux médailles des Samnites, & l'autre dans fa (k) V. Diatribe fur l'origine des Tofcans. Ce mot, comune on voit, eft chez les Etrufques précifément la même chofe, que l'imperator des Romains. 7. M. l'Abbé Olivieri (7) veut, qu'on life * Kapu, fur une médaille Etrufque de Capoue. Mais M. Mazocchi foutient, qu'il faut (m) lire Kapb, & dans d'autres infcriptions Kapba. Le B s'eft changé en V confone & celui-ci en U voyelle. Le même auteur regarde le B. & I'V, comme (2) deux lettres d'une même prononciation. D'où il est arivé, que dans les monumens Latins, elles fe changent & fe confondent fi fouvent. Elles avoient auffi de grands raports avec 1'F. Delà cette reffemblance, & quant au fon, & quant à la figure, entre plufieurs caractéres, apartenant à ces trois lettres. 8°. Dans les cinq premières tables Eugubines, figurées au premier tome de Dempfter, on voit un nombre très-considérable de B. On ne peut nier, que ces tables ne foient Etrufques, du moins pour le caractére; fi elles ne le font pas pour la langue ou le dialecte ; qu'elles ne le foient du moins en partie, fi l'on ne

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*

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(1) Tom. z.

peut porter de toutes le même jugement. ¶ Encore une fois, quoique les Savans aient diftingué dans les tables Eugubines le B Pélafgien de l'Etrufque; nous ne voyons nulle diférence entre les caractéres des cinq premières tables. Ceux des deux autres font purement Latins, ainsi qu'un morceau particulier de la troifième. Or toutes & chacune de ces tables nous ofrent des B. les unes plus, les autres moins. Il faut donc admettre des B. E- (i) Saggi di Diftrufques. M. Gori tire un argument con- fert. t. 2. p.60.6L tre l'existence du B. Etrufque, de ce qu'il ́ (k) Ibid. tom. 3. ne fe rencontre qu'une fois dans la table p. 40. Eugubine, qu'il redonne au public. Mais qu'en peut-on conclure: puifqu'il se trouve plufieurs fois dans les autres ? Cepen dant il termine fon difcours par ces paroles: il est (a) évident, que le B. manque dans le plus ancien alphabet des Etrufques, de même qu'il manque dans le plus ancien des Grecs. 9°. Sans infifter, comme nous le pourions, fur les tables Eugubines; on veut bien juger du B des Etrufques par celui des Grecs. Or il est commun dans les trois tables des chefs & miniftres de la République de Lacédémone, publiées par M. l'Abbé Fourmont. Ces tables précédent de deux ou trois fiècles tout ce qu'on a vu paroitre de plus ancien, en fait d'infcriptions Gréques. Celle d'Amycles, que nous mettons au jour, & qui devance ces mêmes tables de plufieurs fiècles, nous ofre quatre B. S'il faut donc juger de l'ancien B. Etrufque par l'ancien B Grec; le premier doit triompher des objections, formées contre fon existence.

(m) Tom. 3. p.41. (n) Ibid. p. 40. (0) Museum Etrufcum. tom. 2.

pag. 406.

SECT. II.

CHAP. XII.

SEC. PARTIE, pages de Mff. Grecs & Latins, fans y rencontrer une feule foi certaines lettres. Qu'elles ne doivent donc pas entrer dans nos alphabets Grecs ou Latins ; ce feroit une confequence très faufse.. Combien la conclufion feroit-elle moins fuportable, fi ces caractéres fe préfentoient une ou deux fois dans ces Mff? On ne devroit donc pas banir des lettres de l'alphabet Etrufque, à caufe de leur rareté, ou parcequ'on ne les trouve qu'une fois.

Lettres Etrufques

bables & douteu

fes.

IX. Ne feroit-il pas plus conforme à l'analogie des langues. indubitables, pro- Phénicienne, Gréque, Etrufque & Pélafgienne, d'y fupoferles mêmes lettres, jufqu'à ce qu'on en fut détrompé par des、 preuves certaines? En atendant on regarderoit, comme d'un ufage inconteftable chez les Etrufques, les lettres A EF HIKL M N P Q R S T V p:comme à demi-prouvées, (18) pour ne rien dire de plus, B, SS ou X, Obref (19) & Olong CHou

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(18) Cette conclufion à l'égard du B doit paroitre bien modérée après les preuves, qu'on a fournies de fon exiftence & de fa diftinction de l'F, & de l'V.

(19) La même raifon, qui a fait fu

primer le B Etrufque à M. Gori, ne lui

Une réponse plus précife vient à l'apui de la précédente: c'est que les Etrufques ont pu emprunter de leurs vollins une lettre, dont ils étoient dépourvus anciennement. Mais Prifcien, qui nous aprend, que les Etrufques n'avoient point

tems fort reculés. Ne vaudroit-il donc pas mieux dire, que les Etrufques avoient dès le commencement la lettre O, mais qu'ils en faifoient rarement ufage ?

a pas permis, d'épargner l'O. Une inf-d'O, a du parler plutôt de fon niècle &
cription, où fe trouve le mot Hercole,de ceux, qui en étoient voifins, que de
femble toutefois fe roidir contre l'anéan-
tiffement de l'O Etrufque. L'afectation,
d'y faire l'O plus petit, que les autres
caractéres, annonce vitiblement un def-
fein. Eh quel eft-il finon de diftinguer
l'o du O fans point dans le centre, c'est-
à-dire du M. l'Abbé Olivieri ne re-
conoit point à la vérité d'O (p) dans l'E-
trufque ancien. Il est toujours changé en
V dans les tables Eugubines. Mais, dit-
il, parceque la lettre O manque une
fois dans l'alphabet Etrufque; elle ne
manque pas pour cela toujours. Il le
prouve par une infcription (q) de Peía-
fur laquelle le mot * doit être ren-
du par Frontar, & non par Freqntac, com-
me l'a prétendu M. Bourguet.

ro,

:

Le premier pour maintenir fa leçon opofe au fecend l'impoflibilité, de lire cinq confones de fuite impoffibilité réelle pour un italien; mais qui n'arêteroit pas fans doute un Ruffien, ni même un Alleman. L'Etrufque ne pouvoit-il pas être auffi dur dans fes prononciations, que les langues Efclavone & Tudefque ?

Le favant auteur des notes (r) fur les marbres de Pifaure découvre une nouvelle reffource pour l'O de Frontar dans les raports, qu'il a avec l' des Grecs. S'il avoit vu les planches des alphabets Grecs, que nous publions, il y auroit obfervé des parfaitement semblables à fon O Etrufque. Mais M. Bourguet auroit trouvé le même avantage dans nos Q Latins. Au refle, quelque foit la maniére de lire le mot Etrufque cité; nos deux fatans conviennent, qu'il fignifie fulguriater, terme fort ufité dans les anciennes infcriptions. Ici l'auteur des notes apelle à fon fecours l'étymologie : & l'on peut dire, qu'elle le sert à fouhait. Il fait venir Frontar de Bgorráo, qui · veut dire tonner ou foudroyer, & qui en changeant de langue ou de dialecte pouroit bien fignifier fulgurare. Il-eft ordinaire aux mots, paffés d'une langue à une autre, de n'y pas fignifier précisément

Sch: & comme incertaines C (20) G (21) D (22) Z Y. Au

ta même chofe mais quel ue chofe | d'aprochant. C'eft une obfervation, que nous avons fouvent faite,- en comparant le Caldaïque, le Syriaque & autres dangues Orientales avec l'Hébreu. M. l'abbé Olivieri ne paroit donc pas mal fondé, à perfifter dans fon (s fentiment, malgré les objections du -Marquis Maffei,

Quoiqu'il en foit,, on ne dériveroit pas auffi heureufement Fergnac de Bo

, -que Frontac. Cela joint aux autres raifons, plus ou moins fortes, qui viennent à l'apui paroit fufifant pour allurer la lettre aux Etrufques. Mais Gl s'enfuit, qu'd faut leur acorder deux O. au lieu d'un; le premier fe raportant à l'omicron & le fecond à l omega. On ne voit point d'autre raison, qu'un peu de refemblance, qui ait engagé M. * Gori, à joindre au † les deux premières figures de la lettre Q de M. Bourguet; figures qu'on peut abandoner à l'omega à plus d'un titre.

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SEC. PARTIE.

SECT. II.

CHAP. XII. (Saggi di Diffent. t. 4. p. 142.

Profeffeur Royal de la fainte Ecriture,
auteur d'une differtation pleine de l'éru-
dition la plus recherchée, fur l'origine
des anciens Tofcans, fe déclare nette
ment contre l'opinion du docteur Gori.
Les (2) Etrufques, felon lui, avoient (Ibid. tom. 2.
leur D diftingué de l'R; quoique pour la p. 13.
prononciation & la figure ces deux let
tres cuflent ordinairement beaucoup de (u) Tabl.84. n. 4.
reflemblance. En effet I'R & le D gra-
céyés produilent à peu près le même fon.) Saggi di Dif.
Cependant on diftinguoit furement I'R Sert. t. 2. p. 13.
du D; lorfque la perpendiculaire étoit
alongée par le bas : & le D de PR ; lotf-
(y) Muf. Etruf
que la même ligne s'élevoit par le haut. t. 2. p. 416.
Leur difcernement étoit plus dificile ;
quand l'une ou l'autre lettre préfèntoit la
figure d'una renversé un peu alongé. (2) Saggi de Dif-
Mais alors leur valeur & leur figure fert. Diatrib. 4.
fembloient fe confondre à la fois. En §. 2. & Diatr. S
certains cas un peu rares, le D & I'R fe §. 2.
diftinguent aifément: c'eft lorfque, dans
la même infcription, le premier eft à
près ainfi figura,& le fecond de la
forte **..

peu

(20) Le G, tout ordinaire qu'il eft aux Phéniciens, aux Rélaiges & aux Grecs, On peut fur des motifs femblables faieft encore contesté aux Etrufques parre deux lettres du C, & du K chez les M. Gori, & même par M. l'Abbé)Etrufques. L'une & l'autre figure font Olivieri. Mais ces paroles de Feftus formellement exprimées fur leurs monuque le dernier cite, Per C littera for- mens. Elles fe rencontrent quelquefois mam nihilominus G ufurpabant, ne padans le même mot. Mais comme ces letroiffent pas dire, qu'on fubftituât le C. tres ont prefque la même valeur ; l'inau G mais qu'on donnoit à celui-ci-la convénient, qui réfulte de leur confufion, -forme de celui-là ; fans lui faire perdrenien eft moins.de, conféquence. fa prononciation ni fa valeur : M. Bourguet avoit découvert un G, dans les tables jointes à (u) Dempfter fous cette figure M. Gori croit apercevoir dans Foriginal une S renverfée. Ainfi c'eft encore une lettre, fur laquelle il fait -main baffe.› lagi.

(22) Après avoir dépouillé les Etrufques de toutes ces lettres; M. Gori ne leur fait pas plus de grace fur leur Z, qu'il renvoie à l'S. Dans la plus ancienne écriture Lorgtrephédone, I'S. a la figure d'une broche, quand elle eft dirigée de gauche à droite mais elle a constamment 'j; (21) M. Bonaroti doute fi le¶ Etruf la forme du Z, quand elle est écrite de que, qui fe trouve feulement dans les droite à gauche. Une fois néanmoins la tables d'Eugubio eft (x) un o ou un d. grande infcription bouftrophédone de la BiM. Bourguet s'en tient à celui-ci. M. bliothéque du Roi ofre un Z, dans une Gori en fait un q ou plutôt un k &ligne alant de gauche à droite. On ne même une fous cette figure §. Au ref- peut douter, que le Z des Grecs n'ait été te fur la même lettre, comme fur plu- emprunté, du-, dont on aura partagé -heurs autres, notre favant Italien dir les diférens traits. La même chofe aura (y) modeftement, qu'il atend le juge-pu ariver au Z Errufque. Mais il faut ment des gens de Lettres.

M. Mazocchi Chanoine de Naples,

Cur cela atendre de nouvelles lumiéres,
pour favoir au jufte, à quoi s'en tenir.

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