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de

SEC. PARTIE,

SECT. II.

Les diférentes longueurs des lignes n'ont pas permis, placer toujours les divers modèles au rang de leur antiquité, d'ailleurs affez dificile à déterminer dans la dernière préci- CHAP. XVI. fion. Nous avons au refte fujet de croire, qu'il n'en eft point, qui ne foit au moins du VII. fiècle.

Mf. collatione

I. Mais aucun, ce femble, ne peut le difputer pour l'antiquité avec le Mf. que nous plaçons au premier rang, & dont fur un original de nous donnons pour modèle une espèce de titre (1) de l'Epitre

de S. Paul à Tite.

la Bibliothèque de:

Céfarée en Palef

tine, écrit de la

phyle martyr.
(a) Pag. 251.6.

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On peut en voir la notice (4) dans la Bibliothèque Coifline. main de S. PamD. Bernard de Montfaucon, qui, pour ainfi dire, le reffufcita, en réuniffant enfemble fes feuilles éparfes fur divers Mff, auxquels elles fervoient de couverture, le compte parmi les plus anciens de l'Europe. Mais pour ne point paroitre vouloir trop le reléver, il fe contente de le fixer au V. ou VI.. fiècle..

Il fut collationé fur l'exemplaire de la Bibliothèque de Céfarée, écrit de la propre main de S. Pamphyle Martyr, com

me il eft expreffément porté dans une (6) longue note, placée (b) Ibid. p. 262.. à la fin de ce Mf. par celui, qui l'écrivit & le collationa. La Bibliothèque de Céfarée périt avant le milieu du VII. siècle. Mais notre Mf. pouroit être de beaucoup antérieur à cette époque. Rien n'empêche même, qu'on ne puiffe le faire remonter jufqu'au IV. fiècle. On ne rencontre guère de notes, qui énoncent ces fortes de collations depuis le commencement du VI. fiècle. Quoiqu'il en foit, on n'a point encore fait conoitre de Mf. Grec, dont les traits (2) hiftoriques & contemporains annoncent une antiquité plus reculée.

II. Si le Pfautier Grec & Latin de l'Abbaie de S. Germain

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Plautier trèsancien de S. Ger-

fin, & non pas au commencement de main des Prés. l'Epitre.

(2) Le portrait de Julienne, dans le Diofcoride de la Bibliothéque impériale, en a fixé l'age au VI. fiècle. Mais fi l'on comptoit pour rien la forme du caracére ; à combien d'autres Juliennes, diférentes de la fille de l'Empereur Olybrius ne pouroit-il point être atribué? On ne craint pourtant pas, à la faveur de cet indice, de regarder le Mf. comme indubitablement du VI, fiècle..

SEC. PARTIE.
SECT. II.

des Prés, dont on voit des modèles (3) aux nombres II. & III. ne furpaffe pas en antiquité les fragmens de S. Paul; il ne CHAP. XVI. femble pas, qu'il doive leur céder de beaucoup. On écrivit le premier en Palestine & le fecond en Occident, avant que l'étude du Grec y fut tombée. Rien dans l'orthographe Latine, qui fente la barbarie. On en pouroit dire autant de l'écriture; fi l'on n'apréhendoit, de heurter de front certains préjugés, qu'on tachera de diffiper dans la fuite. Dom de Montfaucon, qui mettoit quelquefois un peu au rabais l'age des Mff. reco(c) Ibid. p. 242. noit a la vérité celui-ci (c) pour très- ancien : mais quand il s'agit de prononcer quelque chofe de plus précis ; à peine le fait-il remonter plus haut, que le VII. fiècle.

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Cependant on n'y remarque nulle trace d'efprits & d'accens. On n'a pas même tenté, de les y faire entrer après coup. Les lettres onciales s'y montrent conftamment, fans aucune distinction de mots. Ces caractéres de la plus haute antiquité font relévés par la circonftance de la verfion Latine du même tems. Des Latins auroient-ils négligé la commodité des accens; fi l'ufage en eût été établi ailleurs, que dans les Grammaires? Une langue étrangère est toujours pénible, quand fes mots ne font point diftingués entr'eux. Or les efprits & les accens opérent cette distinction, indépendamment de l'espace interpofé entre chaque mot.

Jamais de lettres alongées, panchées, ou qui anoncent par quelque trait échapé, qu'on pouroit rabatre un peu de l'antiquité, qu'on prête à ce Mf.

Deux écritures y regnent tour à tour. D'un côté les A. font ordinairement arondis & de l'autre terminés en pointes recourbées. Mais l'arondiffement & les pointes font toujours à la gauche du lecteur & vers le bas de la lettre. Rien n'eft ici plus fingulier, que l'e grec absolument femblable à l'e Latin. Nulle part nous ne l'avons rencontré figuré

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SEC. PARTIE.

SECT. II.

CHAP. XVI.

de la forte, que dans les Mff. furement écrits en Occident.
La première & la plus commune des deux écritures du Pfau-
tier n'admet que l'e Latin. La forme des de la feconde écri-
ture convient avec celle, qu'ils ont dans tous les anciens Mff. * €
des Grecs. L'une & l'autre ne connoit point d'M arondies (4)
par le milieu: mais ici la ligne moyenne fituée à gauche, est
courbée dans un fens opofé, qui loin de donner un ventre à
I'M, rend fon angle du milieu encore plus aigu: cet angle est
conforme à l'ancienne figure des M.

Les autres lettres du Pfautier de l'Abbaïe de S. Germain font affez diversifiées, pour montrer conftamment deux mains diférentes: mais elles ne caractérisent pas deux fortes d'écritures, ni des tems éloignés les uns des autres. Les П & furtout les A font débaraffes de ces ornemens poftiches, placés au-deffus ou au-deffous de la ligne horizontale, & dont les Mff. du V. fiècle ne font pas toujours exems.

III. Quand D. Bernard de Montfaucon compofa fa Paléographie; on ne (d) conoiffoit point au monde, felon lui, de Mff. Grec plus ancien, que celui, qui de la Bibliothèque Col bertine eft paffé depuis dans celle du Roi, & qui pour lors étoit marqué au numero 3084. Tout concourt à lui affurer une antiquité fort reculée. Aucune lettre ne fe dément.

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S'il y avoit un Mf. qu'on pût conjecturer avoir été à l'ufage d'Origène; ce feroit celui-là. Il est certainement écrit dans le goût de fes Héxaples. On y voit (e) les aftérifques § pour marquer les mots Hebreux, qui n'ont point été rendus par les Septante: les obèles, † pour avertir de ceux qui, quoiqu'employés par ces Interprètes, ne fe trouvent point dans l'Hébreu: les deux points, pour indiquer jufqu'où va l'addition ou l'omiffion : & d'autres fignes, pour défigner les paroles, prises de Symmaque, d'Aquila, &c. Ces avantages & ceux, qu'on

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Mff. des Biblio théques du Roi & (d) Palaograph.

P. 187.

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même fous les nombres XII. & XIII
Elle ne fe montre, que dans le prétendu
Mf. à l'ufage d'Origène, dans l'Alexan-
drin, & dans la Bible de S. Germain
des Prés. Il faut pourtant avouer, que
I'M commença, dans les Mff. de cer-
(f) Palaograph.
taines provinces, à s'arondir plus de p. 171.
400. ans avant l'époque, où elle prit
communément cette forme.
sfft

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