ea CREATA, calp, cart, W, W P E EFFATA, A. YSS, Z, F F F F F `‡, A, 1, 4, X, X, X, XX, M N N N N N dont les Figures sont bles et la valeur diferente. Alphabet re fa.e.o. Fak. Kan. Xa.o. des anciens Huns. c.n. c.n.st.be. c.oe. hc.p. Mc.u. Le.z.che. ge. SEC. PARTIE. nous donnons dans notre XIV. planche. Hickes nous a fourni la plupart de ces caractéres; mais à cela près fon travail n'a guère diminué le nôtre. Ce n'eft pas qu'il n'ait dreffé lui- CHAP, XVIII. même un alphabet général : mais nous n'avons pas cru devoir le copier. 1. Parcequ'il n'y a pas fait entrer tous les caractéres de fes alphabets particuliers. 2°. parceque nous en tirons d'ailleurs. 3°. parceque cet auteur n'a mis aucun ordre entre les diférens caractéres, rangés fous la même lettre au lieu que nous les avons difpofés de façon, à faire apercevoir tout d'un coup leurs raports & les changemens infenfibles, qu'ils ont pu éprouver. Ces raports n'ont pourtant pas échapé à la fagacité de George Hickes. Il a même cherché le moyen de les rendre sensibles aux autres, en formant, pour chacune des lettres de l'alphabet Runique une efpèce d'arbre généalogique, divifé en diférentes branches. Notre arangement des runes nous a paru un moyen plus court & plus fimple, pour parvenir au même but. En réuniffant tous les alphabets des mêmes peuples, il en réfulte ordinairement plufieurs caractéres, qui fe confondent avec d'autres lettres, dont la valeur eft réellement très-diférente. Cet inconvénient a lieu dans l'alphabet général des runes, plus que par-tout ailleurs. Les compilateurs des monumens, & plus encore des alphabets Runiques n'auront peutêtre pas peu contribué à cette confufion, en rendant quelques caractéres par des lettres, qui ne leur convenoient pas. Mais quand ils n'auroient pas donné dans ce mécompte ; il resteroit affez de lettres qui fe reffemblent, quoique de valeur diférente, pour caufer de l'embaras. Une lifte de ces caractéres peut en partie remédier au mal. On la trouvera dans la même planche n. IV. On fera fans doute éfrayé de leur multitude: mais on sera rassuré ; quand on faura, que nul monument, nul Mf. nul ouvrage ne les réunit tous, ni même un grand nombre d'entr'eux. L'alphabet fimple & commun fufit prefque pour la lecture des antiquités Runiques. Au furplus l'inconvénient réfultant de diverfes lettres, qui empruntent les mêmes figures, eft commun à prefque toutes les écritures, & notamment à la Latine. Il en eft peu, où les conjonctions de caractéres foient plus SEC. PARTIE. CHAP. XVIII, (8) V. ci-dessus Set 2 chap. 7. n. 3. L'un eft tiré du Tréfor de M. Recueil Mf. de (b) Journal des Savans du lundi 24. de Septembre. 1708. Runique. Voyez notre XV. planche... ? ordinaires, que dans la Runique. Nous donnons une liste des " رو رو V. Outre le rocher gravé dans la planche VI. diftinée à reModèle d'un Mf. préfenter quelques ufages finguliers, dans la maniére de com-mencer les lignes & de les difpofer; il faut ici donner un modèle de l'écriture Runique, telle qu'elle fe voit dans les anciens Mff. L'hiftoire d'Hialmar Roi de Biarmlande & de Thulemarkie, imprimée à Stockholm en 1699.& publiée de nouveau dans la Differtation épiftolaire de Hickes, va nous fournir un morceau curieux, & qui peut donner un grand avantage (5) à › (5) On trouve dans la Norvége le paistique pouroit peutêtre mettre fin à la difde Tellemarck, apellé par Ferrarius Tilemarck. Etant voifin, comme il eft, de la province de Vermland, qui ne paroit pas diférente de la Biarmlande de notre hiftorien; on ne fauroit y méconoitre la Thulemarkic de cet auteur. Le nom de Thule confervé dans un monument fi an pute entre les Savans touchant les droits des Ecoffois, desScandinaviens & des Iflandois au fujet de cette terre fi fameuse chez les anciens par les bornes, qu'elle mettoit vers le Nord à leurs connoiffances Géographiques. |