ÆäÀÌÁö À̹ÌÁö
PDF
ePub

vention, ayant découvert que j'étois le Promoteur du Projet. J'approuve complètement son plan, car il est exactement celui que j'avois conçu, même jusqu'aux open rings pour faciliter l'admission ou l'extraction des voitures."

The last letter which Count D'Orsay wrote on the subject was the following:

"MON CHER

"Bournemouth, Hants, 9 Sept., 1848.

"Nous sommes dans le plus joli endroit du monde, un espèce de Wheemley Hill avec la mer; c'est à 3 h. de Southampton. Venez nous voir, vous en serez enchanté; c'est parfait pour se baigner, et le temps est superbe, c'est l'accumulation de l'été. Que pensez-vous de cet impudent robber? Lisez l'article que vient de copier dans le Times d'hier. Ce W- est un cool hand, il me vole mon idée, qu'il assaissonne un petit peu. Je compte sur vous, brave —, pour lui porter un coup de Jarnac. Nous sortons complètement victorieux, et vous verrez que nous sauveront la vie à beaucoup de voyageurs."

Unfortunately, however, the victory was never gained; and to the present hour the public have to regret the obstinacy--to characterise it by no other name-which still places the lives of travellers at the mercy of chance. For himself, though deeply disappointed, he said, in anticipation of failure, "Cela ne sera pas de notre faute si les Directeurs de Railroad persistent à massacrer les passengers, faute de notre précaution;" and added: "Nous aurons au moins la consolation d'avoir essayé de faire du bien."

We turn now to more general subjects illustrated in the same corre-spondence.

There was a great discussion, a few years since, on the derivation of the name of "Gomer," by which a new frigate had been baptised. M. D'Orsay writes upon it in this pleasant strain :

"Un imbécile, nommé le Général R―, prétend que le nom est d'après celui d'un Général d'Artillerie assez inconnu! Cela rappelle l'histoire d'un Général français qui n'envisageoit Moïse que comme un bon général d'infanterie; tous ces messieurs envisagent tout sous le point de vue militaire. La frégate Gomer a été nommé d'après Gomer, fils de Japheth, qui, selon quelques auteurs, étoit père des Gaulois, et qui vint en Gaule environ 2175 ans avant la naissance de Jesus Christ, &c., &c. Ceci, vous conviendrez, est plus probable que le Général d'Artillerie."

But, like the "Directeurs de Railroad," there was a pensée immuable to contend with here also. He adverts to it in a letter, dated Oct. 31st, 1844, in which, in a few words, he humorously describes the scene that took place in the City on the inauguration of the Duke of Wellington's

statue :

"MON CHER

*

"Oui, le Constitutionnel prétend qu'il y a un General Gomer, qui certainement est moins célèbre que Mr. Poudrette, l'artificier dans Paul de Kock. Au surplus si notre homme n'est pas il vero Polichinello, il auroit dû l'être. Que dites-vous de la grande burlesque de la Cité, le Lord Maire avec sa botte, les chevaux de Ducrow dansant en dépit des aldermens, sitôt qu'ils entendirent la musique, le Duc de W— criant à tue-tête que la Statue étoit beautiful, les Life Guards revenant ivres comme des Templiers, la ennuyée et le montrant à tout le monde! On dit que c'étoit réellement tout ce qu'il y avait de plus risible.

*

*

*

*

Je suppose que Punch sera superbe cette semaine."

Here is an admirable picture of an Imperial trooper, who saved his loyalty at the expense of his religion :

"18e. June, 1846.

"How you would like Soliman Pacha!* he dined with us yesterday. He is the type of the troupier de l'Empire, who remained pure from having escaped the Restoration; he went in 1815 to Egypt, and comes back as fresh on the French history as if he were in 1816. His life in the East is a dream in a long entre-acte."

Respecting a proposed visit to the Tower of London, he writes:

* Colonel Selves.

"J'ai envoyé hier mon domestique pour reconnoître les accommodations de la Tour; à moins d'être un Traitre, on ne peut trouver à s'y loger même pour un jour, ainsi il faudra que nous dinions ici."

There is a great sense of enjoyment in the italicised word in the following brief note:

"MY DEAR, "Will you arrange with

dinner. Yours affectionately, dear

to come here on Monday, at 7 o'clock-a snugg party at

"D'ORSAY."

On an unfavourable criticism well received, he expresses himself as follows:

sur ce cher

"Lady B. m'a charmé en me racontant l'effet du J'admire tellement la franchise de sa belle nature. Un autre de nos amis auroit affecté not to care a D. about it.

And that he could bear a little harmless "showing-up" is sufficiently proved in the following letter, which finishes with a lively hit at the winter of 1844-5:

"MON CHER

"Je suis très loin d'être offensé de l'article de Punch, je l'ai trouvé très-amusant et très à propos, and very goodnatured to me. Je l'aime beaucoup mieux que l'article de, qui se croit obligé de payer un mauvais compliment au Duc de Wellington à cause de ma statuette. Je vous félicite d'être obligé de garder la maison. La Sibérie doit être un joke en comparaison de ce pays; la terre de notre jardin est passé à l'état de granite; c'est un additional chapter pour l'auteur des Vestiges of the Creation.' Mille amitiés de tout Gore House.

Votre affectionné,

"D'ORSAY."

In the six letters that follow, all of which are addressed to another and equally dear friend, we meet with the same qualities of playful humour, good sense, and piquante observation, as in those from which our extracts have already been made. The first of these, suggesting the locality for a permanent residence in Italy, may be read with advantage by all to whom that country is unknown; the extension of railways only renders the advice more valuable :

"MY DEAR

"Gore House, 16th March, 1844.

"I have been thinking seriously about your plan of establishing a quartier général in Italy; follow my advice and go direct to Pisa. The climate is beautiful, the town quiet and cheap. You may have a beautiful and cheerful apartment in one of the large palaces on the Lung Arno. The river is pretty when there is water in it, the quays are nice promenades; you are fifteen minutes from Leghorn by the railroad, newly established. There you will find a free port, and you may fancy to be at Smyrna or Liverpool,-you may try the productions of both countries. From Pisa you are in a moment at Florence; on the left at Lucques, on the right at Sienna; in fact, it is the most central position of Italy, as the distance from Milan, Venise, Rome, or Naples, is, I may say, nearly equal. If you go to that nasty Nice, you will fancy that you are in a sort of Père la Chaise ambulant; all the doctors of all Europe send there the invalids to die. The climate is far to be comparable to Pisa; I saw winds which prevented people to turn the corner of a street; there are no promenades, except for donkeys; instead of that, at Pisa you have the forest of the Cascina bording the sea, which is perfectly beautiful and romantic. It has quite an Oriental effect, as the woods are filled with camels. The steamboats, as you know, pass continually at Leghorn, coming from Naples, Civita Vecchia, and going to Genoa. You may also receive continually from England parcels, without any botheration at the Custom-house, and you may also see at Leghorn, for a divertissement, where Lady H-buried the kid. I am delighted to have the pleasure of seeing you next Friday. Pray present my kind regards to and believe me always yours most faithfully, "A. D'ORSAY."

[ocr errors]

In spite, however, of the convenience of Pisa, and the proffered divertissement, Count d'Orsay's friend selected Genoa, and to that city the following is addressed. The description of Lyons strikes us as peculiarly happy.

"Gore House, 17th August, 1844. "J'étois convaincu que Paris vous produiroit un très grand effet; cette entrée des Champs Elysées a un caractère classique, tout y est monumental; Londres m'a toujours fait l'effet

en comparaison d'être une grande prosperous manufacture. Je suis bien aise que vous ayez ordonné une grand feuille de papier; je vous enverrai des plumes de votre aigle, car vous êtes digne d'écrire avec. Je vois exactement où vous êtes établi; j'ai été assez amusé de l'idée d'avoir été obligé de mesurer la voiture pour la largeur de la route. Ces routes étroites sont providentielles pour les ivrognes, et particulièrement pour votre propriétaire, qui pouvoit en conséquence se soutenir à droite et à gauche. Réellement M devroit aller étudier les Fresco du Peschiera Palazzo, cela lui profiteroit davantage que d'aller faire des cartons, comme un simple étudiant; c'est une insulte à un homme de son talent, d'être remis en compétition avec des croutons semblables. J'ai essayé de le persuader d'aller vous rejoindre; il en a grand désir, mais il a commencé son travail, et il veut le finir; après tout, cela lui rapportera £, qui ne lui feront pas grand bien à la santé, car je regrette de dire qu'il a grand besoin d'un changement d'air et de scène. Voici la lettre qu'il m'a écrite hier, je compte l'attaquer de nouveau. J'approuve complètement votre plan de voyage, et tout ce que j'espère c'est que nous serons à Paris pour votre retour, car je serois bienheureux de vous être utile dans ma capitale. Là vous verrez de belles choses, sans qu'il y ait un Cómittee of Taste, car c'est à ces Messieurs que l'on doit ici toutes les bétises artistiques dont Londres abonde. Cette colonne de Nelson et la statue du Duc au Stock Exchange sont un triste specimen. Pauvre Italie, elle est dans un état de somnambulisme; rien n'est triste comme la grandeur éteinte de Gènes, cette rue dont les palais ont l'air d'avoir été bâtis pour un Congrès de Rois. Venise vous frappera de la même manière; c'est le cadavre du moyen âge, non pas la momie, car c'est moins bien conservé. Malgré tout cela, il y a un grand caractère; le climat console l'habitant du sa décadence, il vit machinalement et ressent, ce que vous ne décrivez si bien dans votre lettre, l'agrément du far'niente. Oui, j'ai été à Lyon; c'est, selon moi, la ville la plus canaille que je connoisse. Cette ville mériteroit d'être mariée aux habitants de Genève; il y a toujours à Lyon un foyer de sédition mal éteint; il me semble que la place Beleour a l'air démeublé lorsqu'il n'y a pas un échafaud en action. Je déteste cette ville et ses habitants, malgré que sa position soit unique et grandiose. Je me souviens très bien de l'horloge et de l'ange Gabriel que vous verrez mis à toute espèce de sauces en Italie. Imaginez-vous que j'ai été en garnison à Vienne en Dauphiné pendant un an; vous avez passé devant dans votre bateau de Lyon. Si vous vous étiez arrêté, vous y auriez vu des antiquitiés qui datent de Ponce Pilate, ce qui est à peu près aussi étonnant que l'ange Gabriel. L me charge de vous dire mille amitiés; nous avons été ensemble à Redleaf chez Mr. Wells. Le matin j'ai été chercher L, et je l'ai trouvé déjeûnant avec votre raven, qui m'a permis de lui caresser le dos; il est en grande beauté. Je suis dans ce moment in a fit of paresse; ce n'est pas la beauté du climat, car l'hiver vient d'arriver pour passer le reste de l'été à Londres.

*

*

*

*

*

You have heard that Prince Joinville amused himself by bombarding Tangiers; and that Mehemet Ali, having just finished to read the Life of Charles V., has abdicated to go in the convent of La Mecque."

It would be difficult to find a better excuse for smoking than is here offered:

"MY DEAREST —

"Gore House, 30 April, 1846.

"I send you the cherry-stick, which will now grow better fruits than it ever did before, as they say that smoking inspires writers. I once saw B, when he paid me a visit in my little house, filling the room with a cloud of smoke; and when he was like Jupiter going to seduce Io, he said, 'Now I may write my article on Châteaubriant;' and I may say that the effect produced by that darkness visible was very brilliant, as you may remember in the ER. Au revoir, yours most affectionately, "My best regards to the dear family.

"A. D'ORSAY."

A Frenchman's delight at getting back to his own language amusingly introduces the next letter, of which Paris, a Frenchman's glory, is the theme:

"Gore House, 10 Fev., 1847.

"MON CHER COMPATRIOTE (car enfin un homme qui écrit aussi bien le Français est certainement un Parisien consommé),—J'ai été charmé de recevoir votre lettre. Elle m'a confirmé dans l'idée que j'ai toujours eu, qu'un homme de génie devine même ce qu'il ne sait pas. Donc vous avez complètement_deviné ma langue, et je n'assassinerai plus vos oreilles avec mon broken English. Je reçois aujourd'hui une lettre d'Eugène Sue, qui me dit qu'il va aller à Paris dans peu de jours exprès pour vous voir et embrasser mon filleul, qu'il aime déjà beaucoup; ainsi, n'oubliez pas de présenter notre Alfred. Nous n'avons pas vu le brave ; j'aurais voulu être témoin de son étonnement à Paris. C'est un homme qui sent si bien et si justement, qu'il y a réellement du plaisir à lui montrer une capitale qui vaut la peine d'être vu. Il aura dû être étonné de voir l'endroit où étoit la petite Bastille, et de trouver maintenant Paris enfermé dans une Grande Bastille, 57 ans après la destruction du petit inconvénient!!! Dites à Eugene que dans un de ses romans, il y a dix mois, il donnoît le conseil que Lord John Russell vient d'adopter pour l'Irlande. Lisez la

Réforme du 4 Fevrier. On nous dit que vous revenez dans le mois de Mars; nous serons bien heureux de vous revoir, car nous parlons et pensons à vous très souvent. Amitiés sans nombre à Au revoir, votre ami affectionné."

There is a good hit at London life in the opening of the following letter; the book spoken of was, we believe, the last that Lady Blessing

ton wrote:

"Gore House, 27 Mai, 1847.

"MON CHER AMI, "J'apprends votre maladie et votre guérison en même temps; Brighton est un bon antidote pour le Regent's Park, et je suis charmé que vous soyez bien portant maintenant. J'aime beaucoup Greenwich, et vous, encore plus; mais le 1er Juin je suis engagé, jugez donc de mon regret. Mais dans cette sacrée saison, ceux qui veuillent montrer leur argenterie, vous retiennent si longtemps d'avance, qu'on a le temps d'être enterré et oublié avant que le diner ait lieu. Hier au soir nous avons revu Regnier dans 2 pièces, ils étoient parfaits. Le petit étoit avec nous, presque jaloux de rencontrer un plus grand farceur que lui, car Regnier jonoit dans Les Précieuses Ridicules.' Milady et vos braves P- -vous envoyent mille bonnes amitiés; je suis bien aise que vous soyez de mon opinion sur le livre de Milady. Je lui prédisois, en lisant les proof-sheets, que c'étoit un admirable ouvrage. Elle ne vouloit pas me croire, malgré qu'elle sait que je ne fais jamais des compliments; et maintenant elle reçoit tous le jours, et de tous les côtés, des exclamations d'admiration. B lui-même pense que

c'est un chef-d'œuvre. Ce qui m'étonne c'est qu'elle a écrit ce livre comme si elle écrivoit une lettre, interrompue mille fois chaque jour, et n'ayant jamais recommencé une page. Mon tableau de la Reine est exposé dans Pall Mall, 121, Galerie de Mr. Griffith, admirable light et belle salle; je vous enverrai des cartes. Il faudra que vous alliez mettre votre nom sur un fameux livre rouge, qui sera fier de l'autographe. My kindest regards à Madame et mes embrassades au vénérable Alfred. Votre ami affectionné,

"D'ORSAY.

"Avez-vous vu à l'Académie le Drop-scene Curtain d'Astley, par Etty? Battie est furieux contre le cheval et l'écuyère, et il a raison.'

[ocr errors]

Here is a good sobriquet for an early sea-bather:

"Gore House, Vendredi, 4 Avril, 1848. "MON CHER AMI, ET TRITON DETERMINE,-Si par hasard vous pouvez venir dîner ici Mardi prochain, à 8 heures, vous enchanterez les habitants de Gore House, qui ne vous ont pas vu depuis un siècle. Il y aura une chambre de prête pour vous, apportez votre sac de nuit; l'ami doit venir vous rencontrer. Votre affectionné,

[blocks in formation]

Count D'Orsay's political opinions engage us next.

"D'ORSAY.

By feeling and association he was ardently attached to the Bonaparte family; but he was a Bonapartist from principle, believing that in the restoration of that family to power were to be found the only means of rescuing France from the condition to which both branches of the Bourbons had reduced her. Nevertheless, he did not withhold his approval from the course which was followed by Charles X., when the suppression of the liberty of the press precipitated the revolution of 1830:

*

"Je crains que vous ayez cherché dans M. de Polignac ce qu'il étoit impossible de trouver. Je voulois que vous jugiez des événements de 1830 au point de vue de Charles X. et de l'article 14 de la Charte, et dire s'il y avoit moyen de s'en retirer autrement que par les Ordonnances. * J'étois, et je suis, contre cette Dynastie qui, selon moi, étoit aussi usée que vos Stuarts. J'étois contre les Ordonnances, mais pourtant je confesse que le rapport de M. de Chantelauze à cette époque est admirable, et que Charles X. n'avoit pas d'autre remède. Amen."

A weekly newspaper, which offers in itself a somewhat bizarre exposition of principles, affirmed only the other day that those of Count D'Orsay were a "bizarre mixture of imperialism and republicanism," and defined him as, above all, an artist who sought to realise the more refined and dramatic developments of either political doctrine. There is more of plain speaking than of "refinement" in the annexed:

"April 19, 1849.

"Ah! my dear friend, if you did but know how ill-blooded I have become in this cursed

country! Such a collection of rabble, intriguers, fools, simpletons, and cowardly recreants! I feel France within me, and look for her around me in vain. And you have been fancying that I also should contract the political gangrene! Why, I am twenty times more what I was in London, instead of having deviated one hair's breadth, as you seemed to fear. What do you think of the amazing imbecility of the Italian expedition? The Republic constituting itself first soldier to the Pope! I said to Lamartine that the revolution would lose its virginity by this intervention; for it was, historically speaking, really a fine thing to have been so moderate. Either the whole of Europe should have been overrun by the republican flag, or France should have made it a matter of coquetry not to stir at all. In fact, blunders are being heaped on blunders. Que le Diable emporte les imbeciles!' and he will have a precious task. "Believe me ever your affectionate "A. D'ORSAY."

With regard to a "pure democracy" his opinion had already been thus concisely expressed:

"Le despotisme démocratique est, comme dit Aristotle, cent fois pire que l'autre."

And his opinion of the Republican Legislative Chamber was not particularly flattering to that august body:

"Que dites-vous de cette Assemblée élue par le suffrage universel, et que les clubs Parisiens vont dissoudre avec des invectives? Il n'y a rien d'aussi ludicrous dans aucune histoire

ancienne en moderne."

Though sincerely attached to Prince Louis Napoleon, it is well known that he entirely disapproved, not only of many of the political acts of the President which preceded the coup d'état of December, but strongly reprobated that measure. When, however, it had become a fait accompli, he yielded to a necessity which his counsel could not avert. In France, success or failure are the tests of public men. Had the violent measures of Louis Napoleon failed, said the friend most in D'Orsay's confidence at the time of the coup d'état, he would have been an object of hatred and contempt; he has succeeded, and is the wisest and greatest man of his time.

In speaking of Count D'Orsay's political opinions, we have anticipated the course of those events which, after a residence of nearly twenty years in England, induced him to follow the fortunes of the newly-elected President of the French Republic. But it was not as one who-like the courtiers of Charles the Second-sought a recompense from Power for the loyal affection which he had shown in Exile, that Alfred D'Orsay returned to France. He was willing to earn his reward by service to the State, but pending such employment, chose rather to derive the means of existence from the legitimate exercise of those talents which had so long been the admiration of the English public, than owe them to the favour of private friendship.

And he stood in need of all the energy which marked his character, of all that employment could effect to distract his mind; for sorrow-the deepest—had fallen upon him. Within a few months after Count D'Orsay's return to France, she died whose friendship had been his dearest stay on earth,—and nothing remained for the survivor but to appeal to the art which had become his métier, to enable him the better to bear the load of life-for such he now deemed it—which weighed upon him. How well he acquitted himself of his self-imposed task the public voice in Paris loudly proclaimed. We might cite a host of well-grounded

* "Dites donc à -que L. P. va poser la première pierre du Tombeau de Napoléon, et qu'il devroit prendre celle qui bouche la porte du Château de Ham."

« ÀÌÀü°è¼Ó »