Petite bibliothèque des théatres, contenant un recueil des meilleures pieces du théatre françois, tragique, comique, lyrique & bouffon, depuis Porigine des spectacles en France, jusqu'à nos jours, 27±Ç

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Au Bureau de la Petite bibliotheque des théatres, 1786
 

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47 ÆäÀÌÁö - Votre c©«ur est trop bon , pour être inexorable. Je vous en prie au nom d'une fille adorable Qui cause mon amour, mes chagrins , mes remords. Donnez-moi le moyen de réparer mes torts , Monsieur ï UORI MONT, attendri, à part.
5 ÆäÀÌÁö - ... qu'à la Divinité. Entreprendre d'y lire, envers elle est un crime. Dont le plus curieux est toujours la victime. Avec des sentiments, de l'esprit, un bon c©«ur, Sans consulter le sort, on peut croire au bonheur. Mon fils, vous persistez, c'en est donc fait? LE CHEVALIER. Ma mère, Malgré tout mon respect, je crains de vous déplaire. Je suis bien malheureux ! Au nom de vos bienfaits, Ne gênez point mon goût. Les efforts que j'ai faits N'ont pu déterminer mon penchant pour Julie. Je l'estime...
28 ÆäÀÌÁö - N'a jamais eu l'honneur de me braver deux fois. Chacun sait ce qu'il vaut. LE CHEVALIER. Eh bien ! je veux lui dire, Qu'elle m'entende ou non, tout ce qu'elle m'inspire.
33 ÆäÀÌÁö - Et le guérir enfin de son bizarre goût. Que j'ai plaint son tourment! que j'ai souffert moi-même, De ne pouvoir tantôt dire ce je vous aime, Qu'il m'a tant demandé ! Mon c©«ur en palpitait. Que dis-je? hélas! tout bas il le lui répétait. Qu'il en coûte, en aimant, pour feindre d'être ingrate...
34 ÆäÀÌÁö - Si par un coup du sort j'étais à votre place, Avec ce que je sais, je vous suis caution, Que plus de vingt seigneurs me feraient bien raison l)e la froideur d'un seul. Ils veulent qu'on les mène; Et de les bien mener 0i1 n'est jamais en peine, Lorsque l'on sait tromper.
46 ÆäÀÌÁö - En voilà bien d'une autre ! Eh ! mais ne crois-tu pas que je vais bonnement' Partir pour te chercher une femme?... Comment! Mais je vous dis!...
47 ÆäÀÌÁö - DORIMONT. Crois-tu donc que ma fille aille, vienne, Comme cela! mais, mais. .. LE CHEVALIER. 'Monsieur, écrivez-lui. C'est dans votre bonté que je cherche un appui. Votre c©«ur est trop bon, pour être inexorable. Je vous en prie, au nom d'une fille adorable, Qui cause mon amour, mes chagrins, mes remords. Donnez-moi le moyen de réparer mes torts. Monsieur I...
43 ÆäÀÌÁö - Hélas ! par vos dédains vous m'y faites penser. 0 ma chère Julie ! en vain je vous appelle. (Zinca le regarde tendrement, et semble être prête à se faire connaître. LE [CHEVALIER, transporté. Quel regard ! non, Zinca je vous serai fidèle : Je n'aimerai que vous ; je vous en fois serment.
3 ÆäÀÌÁö - LA MARQUISE. C'est par ces qualités qu'il fut de vous chéri? LA COMTESSE. Non ; c'est qu'il était né près de Pondichéri. LA MARQUISE, à part. Fort bien ! Il ne manquait, pour flatter sa manie, Que l'imprudent aveu d'une telle folie. (Haut.) Loin de me seconder, votre indiscrétion Se plaît à le soustraire à la soumission. LA COMTESSE. Oh ! la soumission ! voilà comme vous êtes...
14 ÆäÀÌÁö - ... propos des pays où vous avez été, De me dire deux mots concernant vos voyages ? DORIMONT. Volontiers. Écoutez. Un jour chez les sauvages, Peuple assez ignorant, et parlant mal français, ' Chantant mal l'italien... Ce sont deux choses... LA MARQUISE. Mais, Votre fille...

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