Dictionnaire de littérature, dans lequel on traite de tout ce qui a rapport à l'éloquence, à la poësie & aux belles-lettres, & dans lequel on enseigne la marche & les régles qu'on doit observer dans tous les ouvrages d'esprit, 3±ÇChez Vincent, 1770 |
µµ¼ º»¹®¿¡¼
23°³ÀÇ °á°ú Áß 1 - 5°³
45 ÆäÀÌÁö
... imitation d'une paffion dans un acteur nous tranfporte & nous ar- rache des larmes , que fera - ce que l'expref- fion d'une paffion naturelle ? Ou les Audi- teurs font naturellement difpofés à s'inté- reffer en notre faveur , & alors il ...
... imitation d'une paffion dans un acteur nous tranfporte & nous ar- rache des larmes , que fera - ce que l'expref- fion d'une paffion naturelle ? Ou les Audi- teurs font naturellement difpofés à s'inté- reffer en notre faveur , & alors il ...
109 ÆäÀÌÁö
... imitation , la peinture des moeurs cham- pêtres elle a pris naiffance en Sicile , où vivoit Théocrite , vers l'an du monde 3800 . Bion & Mofchus , qui ont écrit dans le même genre que Théocrite , étoient du même pays . Virgile , parmi ...
... imitation , la peinture des moeurs cham- pêtres elle a pris naiffance en Sicile , où vivoit Théocrite , vers l'an du monde 3800 . Bion & Mofchus , qui ont écrit dans le même genre que Théocrite , étoient du même pays . Virgile , parmi ...
110 ÆäÀÌÁö
... imitation , en l'ennobliffant avec cet art qui fçait tout embellir . Ils ont jugé , avec raison , qu'ils ne manqueroient pas de réuffir par de peti- tes piéces dramatiques dans lefquelles , in- troduifant pour acteurs des bergers , ils ...
... imitation , en l'ennobliffant avec cet art qui fçait tout embellir . Ils ont jugé , avec raison , qu'ils ne manqueroient pas de réuffir par de peti- tes piéces dramatiques dans lefquelles , in- troduifant pour acteurs des bergers , ils ...
184 ÆäÀÌÁö
... imitation , c'eft dans l'imitation même que doivent fe trouver les différen- tes divifions . Les hommes acquierent la connoiffance de ce qui eft hors d'eux - mêmes , par les yeux , ou par les oreilles , parce qu'ils voient les chofes ...
... imitation , c'eft dans l'imitation même que doivent fe trouver les différen- tes divifions . Les hommes acquierent la connoiffance de ce qui eft hors d'eux - mêmes , par les yeux , ou par les oreilles , parce qu'ils voient les chofes ...
185 ÆäÀÌÁö
... imitation . Ainfi comme il y a des dieux , des rois , de fimples citoyens , des bergers , des animaux , & & que l'art s'eft plu à les imiter dans leurs actions vraies ou vraisemblables , il y a auffi des opéra , des tragédies , des ...
... imitation . Ainfi comme il y a des dieux , des rois , de fimples citoyens , des bergers , des animaux , & & que l'art s'eft plu à les imiter dans leurs actions vraies ou vraisemblables , il y a auffi des opéra , des tragédies , des ...
ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®
affez aifé ainfi ajoûte Athalie auffi Auteurs avoit beautés c'eft c'eſt caufe chofe Cicéron Cinna c©«ur compofé confifte connoiffance connoître Corneille Defpréaux derniere difcours différens diftinguer doit effentielles efpece efprit eſt étoient étoit exemple expreffions fable faifant faint fans fatyre fçait fcène feconde felon femble fens fentimens fentiment feroit fervir feul fiécle fignifie figure fimple fituation foient foit font fous fouvent François frape ftyle fublime fuffit fuiv fujet fur-tout fyllabes genre goût Homere hommes Horace idées intéreffant jufqu'à jufte jufteffe l'ame l'art l'efprit l'éloquence l'hiftoire l'Iliade laiffe Litt lorfque Lucain maniere ment m©«urs n'eft néceffaire obferver objets ouvrage paffer paffions parler paroît particuliere peint penfées penſée perfonnages perfonnes Phédre philofophe piéces plaifir plufieurs poëfie poëme Poëte préfente prefque premiere puiffe quelquefois raifon refte régles rien rime s'eft Style Synecdoque tems teur théatre tion tragédie traits troifieme ufage Virgile Voltaire Voyez vrai
Àαâ Àο뱸
73 ÆäÀÌÁö - Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend pas nos rois.
71 ÆäÀÌÁö - Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes; Quiconque a pu franchir les bornes légitimes, ', Peut violer enfin les droits les plus sacrés...
402 ÆäÀÌÁö - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je ! mon père y tient l'urne fatale ; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux Enfers tous les pâles humains.
59 ÆäÀÌÁö - Il ne faut pas que les vers marchent toujours de deux en deux ; mais que tantôt une pensée soit exprimée en un vers, tantôt en deux ou trois, quelquefois dans un seul hémistiche...
479 ÆäÀÌÁö - C'est faute de plan, c'est pour n'avoir pas assez réfléchi sur son objet, qu'un homme d'esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où commencer à écrire. Il aperçoit à la fois un grand nombre d'idées ; et comme il ne les a ni comparées ni subordonnées, rien ne le détermine à préférer les unes aux autres ; il demeure donc dans la perplexité : mais lorsqu'il se sera fait un plan, lorsqu'une fois il aura rassemblé et mis en...
73 ÆäÀÌÁö - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le...
478 ÆäÀÌÁö - ... plus clair aux yeux, mais le dessein de l'auteur demeure obscur : il ne peut faire impression sur l'esprit du lecteur, il ne peut même se faire sentir que par la continuité du fil, par la dépendance harmonique des idées, par un développement successif", une gradation soutenue, un mouvement uniforme que toute interruption détruit ou fait languir. Pourquoi les ouvrages de la nature sont-ils si parfaits ? c'est que chaque ouvrage est un tout, et qu'elle travaille sur un plan éternel dont...
151 ÆäÀÌÁö - Montrez-nous, guerriers magnanimes, Votre vertu dans tout son jour : Voyons comment vos c©«urs sublimes Du sort soutiendront le retour. Tant que sa faveur vous seconde , Vous êtes les maîtres du monde . Votre gloire nous éblouit: Mais, au moindre revers funeste, Le masque tombe, l'homme reste, Et le héros s'évanouit.* L'effort d'une vertu commune Suffit pour faire un conquérant : Celui qui dompte la fortune Mérite seul le nom de grand.
160 ÆäÀÌÁö - ... des nues; avoir pénétré dans ces vastes déserts, dans ces solitudes immenses, où l'on trouve à peine quelques vestiges de l'homme, où la Nature, accoutumée au plus profond silence, dut être étonnée de s'entendre interroger pour la première fois ; avoir plus fait, en un mot, par le seul motif de la gloire des lettres que l'on ne fit jamais par la soif de l'or : voilà ce que connaît de vous l'Europe, et ce que dira la postérité.
66 ÆäÀÌÁö - Le premier jour du mois de mai Fut le plus heureux de ma vie. Le beau dessein que je formai , Le premier jour du mois de mai ! Je vous vis et je vous aimai ; Si ce dessein vous plut , Sylvie , Le premier jour du mois de mai Fut le plus heureux de ma vie.