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•БІЛЬ 192 Dè l'électrisation positive.

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Nibentend ordinairement par électrifation l'action d'électrifer les corps. On peut exciter l'électricité immédiatement dans les corps, ou bien après l'avoir fait naître dans certaines fubftances on peut la communiquer ainfi produite à d'autres êtres. De là deux manieres d'électrifer, l'une eft l'électrifation Spontanée, l'autre eft Pelectrifation par communication. Nous parlerons de toutes les deux. Spob xusɔ & esloggo inolresquq ɓ1 „Duma AICA ORUT D' CALBETSPORE MĚTEVŔŽIOJ wmbor sb x193 mol diaT anobbunny De l'électrifation Spontanée, ou propre au corps no siget a dq thumain.

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LORSQU'IL S'agit d'employer de nouvelles. expreffions pour défigner des objets qui méritent d'être traités en particulier, on doit fe fervir, autant qu'il eft poffible, des mots déjà reçus, & confacrés par l'analogie des rapports. On appelle électricité spontannée, celle qui naît comme d'elle-même dans des fubftances idio-électriques ou électriques par

nature, c'est-à-dire, fubftances dans lefquelles le fluide électrique eft développé par une caufe quelconque. En conféquence, on peut appeler électrifation Spontanée, ou propre au corps, l'action d'exciter l'électricité immédiatement dans le corps ou dans les matieres animales.

Le frottement eft la principale caufe par laquelle on excite ou produit le fluide électrique dans les corps électriques. Il eft probable que les mouvemens naturels qui exiftent dans les folides & dans les fluides, produifent l'électricité naturelle. Le triple frottement des folides entr'eux, de certains fluides entr'eux, & des fluides contre les folides, fait naître une dose proportionnée d'électricité dans chacune, des parties intégrantes de celles de ces fubftances qui font idioélectriques, c'est-à-dire, propres à produire le fluide; & de toutes ces petites doses d'électricité, réfulte une fomme totale d'électricité qui eft propre au corps humain. Cette fomme eft plus ou moins grande dans un homme que dans un autre, felon l'âge, le fexe, le tempérament, l'état actuel, & felon plufieurs autres circonftances.

Les parties nerveufes font principalement idio-électriques; & le frottement qu'elles éprouvent entr'elles doit produire dans elles

du

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du fluide électrique, comme il arrive conftamment entre deux fubftances idio-électriques quelconques qui font frottées l'une contre l'autre, par exemple, entre deux plaques de verre. Le frottement des fluides fur les folides, fera naître le même effet; le mercure frotté contre le verre, ou l'air qui fort d'un foufflet & qui choque le verre,' excitent le fluide électrique d'une maniere fenfible, &c. Pourquoi, dans le corps humain, le frottement des folides entr'eux, & celui des fluides contre les folides ne le développeroit-il pas ? Les loix de la nature ne font pas auffi variables qu'on le pense.

De cette fuppofition il fuit que fi la fomme d'électricité eft plus ou moins grande dans un individu que dans l'autre, il faut l'attribuer à un frottement plus ou moins grand des fubftances qui produifent l'électricité, & que tout ce qui pourra augmenter ou diminuer ce frottement augmentera cette dose d'électricité. Tels font principalement les alimens & les remedes'; nous en parlerons à l'article du régime, & c'est pour éviter les répétitions que nous nous contentons ici de les indiquer.

On ne doit pas s'attendre que cette électricité foit toujours fenfible, & qu'on la voie fous forme d'étincelle, v. g.: fon invifi Tome II.

I

bilité ordinaire, je demande grace pour ce terme, n'est pas une raison de la révoquer en doute; tous les jours nous voyons des corps qui font dans un état actuel d'électricité & qui n'en donnent pas. En voici une preuve prife fur cent frottez la furface fupérieure d'un électrophore pour l'électrifer, placez-y deffus le difque où conducteur circulaire de métal. Dans cet état, il eft bien certain qu'il y a de l'électricité, comme on s'en affure en touchant en même tems les deux furfaces de l'électrophore. Cependant fi on approche enfuite le doigt de l'une ou de l'autre furface, ou du conducteur, ou de l'électrophore & du conducteur, on n'appercevra aucune étincelle; il faut, pour en voir, féparer le difque en l'élevant, & il eft encore néceffaire que ce difque de métal foit isolé. Qui auroit cru, fans le fecours du petit électrometre fenfible, qu'il y eût de l'électricité dans une bou teille de Leyde déchargée ? en s'en tenant aux moyens ordinaires, on affureroit qu'il n'y a point de fluide électrique, & beaucoup de perfonnes qui font foiblement initiées dans la phyfique, en font encore perfuadées; c'est néanmoins une erreur capitale.

L'électricité du corps humain étant une claffe à part, eu égard à fes modifications, ne doit être comparée qu'à quelques phéno

menes d'électricité qui peuvent y avoir rapport, & il ne faut pas oppofer des phénomenes difparates. Si quelqu'un, par exemple, objectoit qu'un conducteur électrité perd tout le fluide électrique qu'il avoit acquis par le fimple contact d'un corps anélectrique, & qu'il doit en être de même du corps humain lorfqu'il n'eft pas ifolé; on lui répondroit qu'il ne faut pas comparer le corps de l'homme aux substances anélectriques, mais à celles qui font idio-électriques, & que celles-ci ne font point toutes défélectrifées par le contact de quelques parties, il n'y a que les premieres qui le foient. Si après avoir frotté une plaque réfineufe, par exemple, on la touche en un endroit, on fera affuré par un fecond contact en divers autres endroits, & même fouvent dans un même point fucceffivement, on fera affuré, dis-je, qu'elle eft encore puissamment électrisée. Il en est peutêtre de même de l'électricité des parties inté grantes du corps humain, qui n'eft pas fenfible par les procédés ordinaires, & on ne peut en démontrer l'impoffibilité. Que feroitce fi nous ajoutions que l'électricité animale a des loix toutes particulieres qui modifient étrangement celles que nous connoiffons. Les phénomenes de la torpille, ceux de l'anguille de Surinam, &c. tout ce que nous avons

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