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recours à une de ces deux méthodes plutôt Saune

qu'à l'autre. Ce feroit s'expofer à des dangers, ou au moins à

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ver la queenla que de les employer indifféremment & fans choix. Il faut graduer les remedes, commem Ja nature gradue les maux, & il eft indifpenfable de proportionner les premiers feconds, ploup ob obosite, antos ub sonim 197 Si conféquemment à des vues de cette efpece, on ne fe propofoit que de produire dans le corps ou dans quelques parties déning terminées du corps un doux ébranlements des fecouffes modérées, & non les effets qui résultent de la répulfion électrique, onor pourroit n'obtenir que les premiers, en pla çant la platine fur le conducteur. Le malade non-ifolé s'approchant d'elle à une juste distance, n'éprouveroit aucunement les effets, qui réfultercient de la répulfion électrique, effets plus grands qu'on ne le penfe ordinairement. Dans le cas dont nous parlons, il y ef of a à la vérité une attraction entre la platine & les parties du corps qui lui font préfentées; mais elle a moins de force elle a moins de force que la vertu répulfive qui regne dans toute l'habitude du corps, lorfqu'on eft électrifé par bain ou par fouffle & ifolement. Ce font les circonftances qui doivent déterminer à employer une de ces manieres d'électrifer préférablement aux autres.

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L'expérience a prouvé que
a prouvé que l'électricité

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par

fouffle étoit très-propre à la guérifon · de ⠀ plufieurs maladies. Je l'ai éprouvé plufieurs fois, foit en l'employant feule, de la premiere ou de la feconde maniere, foit en la combinant avec les autres façons d'électrifer. ^* On peut ne l'appliquer qu'à une partie dé- *** terminée du corps, affectée de quelque maladie, ou à plusieurs parties fucceffivement. En promenant la platine dont nous avons parlé, fur toute l'habitude du corps, on électriferoit fucceffivement tout le corps par fouffle, & on en retireroit les avantages que nous avons expofés & font propres qui 1à cette méthode. 291 919 Sup embico Di Bonfeq De tout ce que nous ven tout ce que nous venons de dire, if réfulte que la méthode

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que la méthode d'électrifer par fouffle peut fe pratiquer de deux manieres, 1o. avec ifolement du malade, 2. fans ifolement; mais celle-ci étant l'inverfe de l'autre, il faut que la platine, ou ce qui en tient lieu,foit isolée!* lorfque le malade ne l'eft pas.

Lorfqu'on électrife par impreffion de fouffle & avec ifolement, on peut électrifer impreffion fimple ou par double

par

fouffle, c'est-à-dire, en établi preffion de

un courant fimple ou un double courant de fluidé électrique. Suppofons qu'une perfonne ifolée foit entre deux petites platines, dont l'une 4 tiennę

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au conducteur, & l'autre B ne foit pas ifolée & qu'il y ait une diftance fuffifante entre l'extrémité des platines & la perfonne, pour que le fluide forte par une platine & entre par l'autre. La perfonne éprouvera une double impreffion de fouffle, un double cou

rant, la fenfation de deux vents frais, en des parties diamétralement oppofées, & l'action du fluide électrique aura plus d'efficacité. J'ai éprouvé cette méthode avec fuccès, pour une perfonne qui avoit une migraine, qui fut diffipée affez promptement, Une platine répondoit au front & l'autre à l'occiput, pendant un certain tems, & pendant l'autre la direction étoit par les deux tempes. Dans fa lettre du 16 juillet 1785, M. Mazars de Cazelles, docteur en médecine, qui a beaucoup électrifé, me marquoit que fi on demandoit quels font les biens qu'on peut attendre de votre électrifation par Souffle, i prendroit la défense de cette électrisation avec d'autant plus, de ele qu'il n'eft pas de jour où je ne l'emploie, dit-il, avec fuccès, obfervant d'en diriger l'action fur la partie affectée. On peut voir encore à l'article des maladies des yeux, dans la claffe VI, le fuccès qu'a eu cette méthode entre les mains de M. Chauffier, profeffeur d'anatomie de l'académie de Dijon. On ne fera pas furpris

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de l'efficacité & des fuccès de l'électricité par fouffle, lorfqu'on penfera à ceux de l'électricité par aigrettes, dont nous allons parler, méthodes qui ne different entr'elles que du plus au moins, comme l'électricité par bain, & les autres, ainfi que nous l'avons prouvé; mais cette progreffion graduelle d'intensité & d'activité, doit être fuivie dans beaucoup de circonftances, & la perfection de l'art ne peut exifter fans elle.

: STU De l'électricité par aigrettes.

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Une pointe métallique étant placée fur le conducteur, on en voit fortir une lumiere qui a la figure d'une aigrette, fur-tout lorf que l'expérience fe fait dans l'obfcurité : elle eft plus brillante & plus longue fi on en approche un corps anélectrique non-ifolé.. Ce phénomene eft à peu près le même quand on préfente au conducteur une pointe femblable. La feule différence eft que dans ce dernier cas l'aigrette eft plus petite ; constamment, toutes chofes étant d'ailleurs fuppofées égales. Si on repete l'expérience fur une perfonne électrifée, qui faffe fonction de conducteur, les effets font encore les mêmes. Cette aigrette lumineufe prouve

manifeftement le paffage du fluide électrique, d'un corps dans un autre, & fa concentration par le moyen de la pointe qui refferre le fluide dans un petit espacent nangh pro

Cette maniere d'électrifer peut avoir lieu de deux façons, comme la précédente; 1o. en ifolant le malade & en lui préfentant une pointe non-ifolée; 2°. en ifolant la pointe le malade communiquant avec le réfervoir commun, Dans celle-ci, l'électricité n'agit aucunement par fa vertu répulfive, elle produit par fon paffage les effets qui font propres à l'écoulement d'un fluide. Ce que nous avons dit de la méthode précédente doit s'entendre, toutes chofes égales, de l'électricité par aigrettes; elles ne different entr'elles que du plus au moins. Le fluide électrique, qui dans l'électrisation par impreffion de fouffle & par ifolement trouve plufieurs iffues pour s'échapper dans le réfervoir commun, n'en a qu'une dans l'électrifation par aigrettes, celle de la pointe; mais dans ce dernier cas, le fluide refferré dans un efpace plus petit, acquiert plus de viteffe & l'écoulement est plus prompt. L'ébranlement, les ofcillations font plus forts fur la partie déterminée qui eft ainfi électrifée; la tranfpiration & l'évaporation font encore plus grandes dans les organes affectés fur lefquels on opere. La

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