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tems d'Hippocrate, donnoient ce fluide qui manquoit aux uns, ou leur ôtoit ce qu'il y avoit de trop dans les autres; nous avons conclu cela feulement dans les cas où l'expérience l'atteftoit. Encore dans plufieurs de ces cas, falloit-il affocier plufieurs remedes parce que dans les maladies les plus fimples, on remarquoit un concours de caufes qu'il falloit combattre voilà ce que nous avons dit en plufieurs endroits de notre ouvrage.

;

On ne peut douter qu'il n'y ait des maladies qui dépendent d'une trop grande quantité de fluide électrique, & d'autres d'une trop petite; puifque l'expérience l'attefte hautement par la voix des guérisons nombreufes qui y ont été faites dans diverses contrées. Mais on ne peut ni on ne doit affurer que beaucoup d'autres maladies encore moins toutes les maladies dépendent de l'excès ou du défaut de fluide électrique dans le corps humain; l'expérience & l'obfervation n'ayant point prononcé fur ce fujet.

On faifira mieux ce qu'il faut penser sur l'objet préfent, fi nous réduifons en propofitions fimples ce qu'il y a de certain dans cette matiere.

Par l'expérience, on eft affuré que plusieurs maladies ont été guéries par l'électricité pofitive, & d'autres par l'électricité négative. Les

deux parties de cette propofition font amplement prouvées dans le cours de cet ouvrage, & nous allons encore confirmer ce qui a rapport à la feconde.

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Quelques-unes des maladies de ces deux claffes, paroiffent dépendre du feul excès ou du feul défaut de fluide électrique, puifqu'on en a procuré la guérifon feulement par l'électricité négative ou par l'électricité pofitive. Quelques autres des maladies de ces deux claffes, & c'eft le plus grand nombre, dépendent d'une complication de causes, puif qu'elles ont été guéries en affociant à l'électricité divers remèdes.pling

Il y a d'autres maladies qui n'ont pas été guéries, mais qui ont été foulagées par l'électricité, foit feule, foit combinée avec les remedes de l'art. Il femble qu'on ne peut s'empêcher d'en conclure que le fluide électrique avoit quelque influence dans la caufe de ces maladiesoft, siamud equos

Si quelquefois con n'a pu obtenir aucun bon effet dans 'certaines circonftances, on ne doit en conclure que l'électrifation est inutile, qu'après s'être affuré que la méthode dont on s'eft fervi étoit bonne, & employée avec prudence & intelligence.

Parmi les autres maladies pour lesquelles on n'a point encóre tenté l'électricité, il

y

en a pour lesquelles, d'après les connoiffances actuelles, il paroît inutile ou dangereux de l'appliquer. Mais il y en a auffi fur lef quelles il vaut mieux fufpendre fon jugement, jufqu'à ce que l'expérience ait prononcé, l'observation nous apprenant de tems en tems que plufieurs maladies ont été guéries ou par les anciennes méthodes ou par de nouvelles, quoiqu'on les eût auparavant regardées comme impoffibles à guérir. On fera moins porté à exclure tel ou tel genre de maladie en particulier, lorfqu'on fe rappellera, qu'autrefois, des perfonnes inftruites ont cru que l'électricité feroit dangereufe & d'autres, inutile; qu'entre les mains de l'abbé Nollet, aidé d'un habile médecin & d'un chirurgien diftingué, l'électricité ne put guérir la paralyfie, tandis qu'à préfent elle eft généralement regardée comme très-efficace dans cette maladie, &c.

Il me paroît que ces propofitions étant fondées fur l'expérience & l'obfervation, doivent être admises par-tout le monde ; quoiqu'il en foit, telle eft ma façon de penfer fur cet objet. Les bornes des connoiffances actuelles ne permettent pas de lui donner plus d'extenfion. En attendant, nous nous contenterons de ce que l'expérience nous a appris.

DES

DES MALADIES.

LES maladies peuvent fe divifer en deux claffes, que nous nommerons électriques ou non-électriques, afin de n'employer que des dénominations abrégées.

PREMIERE CLASSE.

Les maladies électriques font celles dans Jefquelles, felon l'expérience & l'obferva tion, le fluide électrique a une certaine influence.

PREMIERE

SECTION.

Maladies qui dépendent d'une trop petite quantité de fluide électrique.

ARTICLE

PREMIER.

Maladies produites par le feul défaut de fluide électrique & guéries ou foulagées par la feule électrisation pofitive; par exemple, la paralyfie, &c. &c.

ARTICLE I I.

Maladies qui réfultent du défaut d'électricité, joint avec une ou plufieurs autres causes, dont la guérifon ou le foulagement a été procuré par l'électrifation pofitive, combinée avec les remedes de l'art; par exemple, Tome II.

S

plufieurs des maladies dont nous avons parlé dans cet ouvrage.

SECTION II.

Maladies qui font produites par une trop grande quantité de fluide électrique.

ARTICLE PREMIER.

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Maladies dépendantes du feul excès de fluide électrique & guéries ou foulagées par l'électrifation feule négative; par exemple, quelques maladies convuliives, &c. &c.

ARTICLE II.

Maladies produites par l'excès de fluide électrique, joint avec d'autres causes & dont la guérifon ou le foulagement a été procuré par l'électrifation, combinée avec les remedes: nous en avons parlé en traitant les différentes claffes de maladies, surah f un. Jnstuboja, ca SECTION III.

d'au

Maladies accidentelles, produites par tres caufes que le fluide électrique, & dont l'électrifation a procuré indirectement la cure ou le foulagement; tels font, par exemple, plufieurs affections de la fuperficie, quelques ulceres, abcès, &c. &c.

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