che, ou de gauche à droite, & quelquefois de haut en bas obliquement, de la moitié du corps aux pieds, fous lefquels on placera une chaîne qui communique avec le réservoir commun.

200097 Zion INOD 230n bili

L'électrifation pendant chacune de ces cinq pofitions peut être de quatre à cinq omahe 2015 auffi em minutes. On peut employer de légeres rendra plus ou moins

commotions,

nous

foibles en les graduant; ainfi que nous l'aenfeigne dans l'article de la méthode, dans felon le tempérament du malade. Nous obferverons encoreS encore qu'on peut donner aux com- . motions électriques les directions que nou avenons d'expliquer, pour établir le courant e par le moves don moyen des pointes. La thode de M. Parthington est très-efficace, & fur-tout opere fort promptement; les fuccès qu'il a eu à Londres le prouvent

electrique par

ment. M. Mauduit l'a également employée fur une perfonne du même âge, & attaquée de la même maladie (du lait épanché) que la. 29 Dame dont nous avons parlé plus haut, & il la guérie dans le tiers du tems qui avoit été néceffaire pour la premiere cure. Il y avoit dans ce dernier cas comme dans le premier, nobrnment, roideur & douleur à un des genoux, avec impoffibilité de le plier, le cours des évacuations périodiques étoit fup 40g 6 91101b 5b 10mm

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primé depuis neuf mois. Par l'électrifation tout a été diffipé ou rétabli, fans retour du mal, & la groffeffe a enfuite fuccédé. Dz

Le mari d'une Dame qui étoit dans le cas de fuppreffion depuis quatre mois environ, s'étant adreffé à moi, je lui ai enfeigné la pratique de cette nouvelle méthode, & en cinq féances de vingt minutes le rétabliffement a eu lieu..

Si on a la machine représentée, pl. V. fig. 35. On pourra commodément faire paffer le fluide électrique à travers la région du baffin, en mettant la malade entre les deux boules x, x fituées fur les côtés opposés du milieu du corps. On peut rapprocher ou éloignér ces boules, felon que la fenfation que les étincelles excitent eft plus ou moins défagréable.

Cette propriété qu'a le fluide électrique d'être un puiffant & prompt emménagogue, paroît indiquer que dans certaines circonftances il pourroit être propre à détruire les vices de la ftérilité dans les femmes,

&

à leur donner une heureufe fécondité. Les raisons qui femblent le prouver fe préfentent facilement ; & les expériences électriques faites fur les oeufs, les vers à foie, les graines des plantes dont le développement eft accéléré, paroiffent le confirmer..

Ileft peut-être inutile d'avertir qu'il eft dangereux de donner de fortes commotions aux femmes enceintes; & il eft prudent même de ne pas les électrifer fimplement parce que l'électricité est un puissant emménagogue. Auffi M. de Haën refufa-t-il d'électrifer une paralytique, enceinte depuis trois mois (1).

?

4°. De la dyfenterie, des diarrhées & des maladies vermineufes. Dans la cholirique, qui eft une déjection de certaines matieres noires, & dans la dyfenterie, l'électricité fournira un moyen de rappeler ces évacuations trèsfouvent utiles, fur-tout, lorsqu'étant avantagenfes, elles ont été malheureusement interrompues par différentes caufes. Un des principes de la dyfenterie, maladie ordinairement épidémique, eft l'alternative de fortes chaleurs & de pluies froides qui arrivent quelquefois en été. Alors la tranfpiration qui étoit abondante diminue tout-à-coup, & cet effet arrive d'autant plus facilement, que les humeurs ont acquis par les grandes chaleurs beaucoup d'épaiffiffement. Cette humeur âcre arrêtée fe rejette fur les inteftins, & les irrite; les douleurs & les évacuations furviennent enfuite. Or, l'élec

1: (1) Ratio medendi, tome I, pag. 396.

tricité qui augmente la transpiration, ainfi qu'il a été prouvé, remédiera directement à la caufe du mal, elle rétablira, les évacuations fupprimées, & procurera des idévoiemens bien propres à guérir le flux dyfentérique fufpendu. Tous les médecins favent que le grand but qu'on doit fe propofer dans cette maladie, eft d'évacuer les matieres, & que la méthode populaire qui arrête les évacuations par des remedes aftringens eft mortelles allioro'b orawb saub

Les diarrhées font très fouvent falutaires & il faut bien, dans ce cas,fe-garder de lés arrêter. Si cependant cet accident étoit arrivé, on pourroit, par le moyen de l'électi tricité rappeler cette utilen évacuation. M. Gardane (ouvrage déjà cité ) électrifa en 1764 un plombier qui étoit devenu paras lytique à la fuite de la colique des peintres; après vingt électrifations il fut guéria Get auteur remarqua alors plufieurs phénomenes qui arriverent dans le cours de l'opération & entr'autres un dévoiement produit par P'électricité. Ce qui prouve que quand le fujet eft difpofé à la diarrhée, comme le font ceux en qui elle a été fupprimée, & 'dont l'eftomac eft dérangé, & les inteftins. remplis de matieres amaffées & corrompues, alors l'électricité produit un utile dévoie

ment. M.Jallabert dit auffi, qu'après dés commotions électriques données à fon pa¬ ralytiqué, il lui furvint une diarrhée (1). -M.2 Hufeland cite un fait de ce genre. Une. conftipation très-opiniâtre fut guérie par une feule commotion. Un autre fait analogue au précédent, & que m'a communiqué un habile profeffeur d'anatomie, Mp Chauffier, seft lenfuivant, Un homme fort & vigoureux qu'on électrifoit à cause d'une dureté d'oreille, ne pouvoit être habituellement purge, fans employer des dofes très-fortess Après un mois d'électri fation on lui prefcrivit la même médecine;} il labprit & fut confidérablement évacué. Effet qui fembles prouver que l'électricité ranime le ton & la fenfibilité dans toutes les parties & difpose aux évacuations. Ainfi, il eft en général, très-à-propos de prefcrire aux perfonnes qu'on électrife, des dofes de remedes moins fortes. C'est par la même raifonsque dans les perfonnes fenfibles les remedes bagiffent avec plus d'énergien que dans les autres. Une femme qui avoit la maladie du lait répandu, ayant été élec trifée, eut au rapport de M. Mauduit (2) aniflotni zal 18 junesh fa nemokai

&

(1) Expér. fur Pélectr. pag. 1598 160116m ob zilemon (2) Mém. fur les différ. man, d'admin, l'élecr. pag 198