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dont il s'arrange dans la mesure & fuivant la qualité du grain.

J'ai quelquefois pefé tout de fuite plufieurs pareilles mesures de froment, & j'ai trouvé une livre & demie & quelquefois 2 livres de différence d'une mine à une autre.

La différente qualité des grains, la féchereffe ou l'humidité de l'air produifent des variétés bien plus fenfibles fur le poids des grains; car il a résulté d'un grand nombre d'expériences faites pendant quinze ans, (a) que le poids du fetier varie de 201 à 205; mais fi l'on veut prendre pour exemple le plus beau froment qui eft toujours le plus pefant, le muid de Paris pesera tout au plus 4800 livres, le fetier 240, la mine 120 livres, le minot ou le pied cube 60 livres, le boiffeau 20 livres, & le litron une livre quatre

onces.

(a) Voyez Effai fur les Monnoies, p. 53.
FIN.

900000000000000
TABLE

DES MATIERES.

PREFACE,

Page iij

Le Royaume produit plus de froment qu'il
n'en confomme,

ibid.

La récolte à un quart, ou à un tiers d'an-
née produit la difette, fi les greniers ne font
pas garnis d'avance,

iv

La récolte manquante eft fuivie d'une fa-
mine, fi l'on ne l'a pas prévue en faisant
venir des bleds de l'étranger,

En quoi confifte jufqu'à préfent la difficul-
té du remede,

vij
Moyens propofés pour fe garantir des fâ-
cheux événements,

xj

Objections que l'on oppofe à ces moyens :
réponses à ces objections,

xiv & xv

La République de Geneve commence à
faire l'expérience des greniers proposés par
l'Auteur de cet Ouvrage,

CHAPITRE

xxxiij

I.

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Les recherches fur la confervation des grains
de toute efpece font fort utiles,

1 & 2

Le froment eft plus difficile à conserver que la plupart des autres grains,

3

Ces recherches qui avoient été entreprises pour la Marine, font utiles au public, puifqu'elles peuvent mettre en état de prévenir les. difettes, 4&5 La France produit plus de grains qu'il n'en faut pour nourrir les habitants,

Caufes des difettes,

6

7&8 Fauffes idées qu'on a à Paris à ce sujet, 9 Qu'il faut regarder les magafins de froment comme une reffource pour l'Etat,

ΤΟ

Difficultés de faire ces magasins, 11&12 La nouvelle méthode obvie à ces inconvénients, ibid. L'ufage ordinaire exige de grands emplacements, 14 à 17 Les froments recueillis dans nos climats contiennent affez d'humidité pour fermen

ter,

17

Expériences qui prouvent la propofition précédente, 18 & 19 C'est pour diffiper cette humidité qu'on entaffe le froment à une petite épaiffeur, & qu'on le remue souvent,

20

En fuivant notre méthode on s'épargne ces frais de confervation,

21

Les animaux qui le nourriffent du froment des greniers, en confomment beaucoup, 22 Par notre méthode on épargne ce déchet,

23

Les infectes produifent encore un plus grand déchet,

ibid.

On peut empêcher les infectes d'endonmager le froment,

24

Récapitulation de ce qu'exige la parfaite

confervation du froment,

25

Defcription d'un de nos petits greniers d'ex

périence,

ibid.

Comparaifon de la quantité de grain contenue dans ces greniers avec celle que renferment les greniers ordinaires,

Suire de l'expérience,

26

27 & fuiv. Moyens qu'on a employé pour diffiper l'humidité qui excite la fermentation,

30

On a donné la préférence aux foufflets de M. Hales,

32

Expériences pour connoître combien il faut de coups de foufflet pour renouveller l'air de notre petit grenier,

38 Expérience qui prouve que l'air des foufflets diffipe l'humidité du grain,

39

Le froment de cette expérience qui originairement étoit de bonne qualité, s'eft bien confervé,

ibid.

Expérience fur du froment très-humide,

Quelques réflexions fur les infe&tes,

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42

43

Exposé du problême économique que ROUS nous fommes propofés de réfoudre pour parvenir à la confervation des grains,

44

Le Chapitre premier ne préfente qu'une idée fort abrégée de nos recherches,

47

CHAPITRE

II.

Idées générales de nos recherches fur la Confervation des Grains, & les Expériences qui ont été faites en conféquence.

Nos recherches ont été commencées bien avant la date du Mémoire qui fait le sujet du premier Chapitre,

48

Défaut de la méthode qu'on fuit dans les Provinces des environs de Paris pour conferver les grains,

49

Expérience faite à l'Hôpital générale de Paris, qui n'a pas réuffi,

50

Le froment recueilli dans nos Provinces contient trop d'humidité pour être confervé en groffes maffes,

Néceffité de deffécher les grains,
On le peut faire dans des étuves ou

vent.

52 ibid.

par le

52

EXPERIENCE faite fur 94 pieds cubes de froment non étuvé, qui a été confervé pendant plus de fix ans avec la feule précaution de l'éventer de temps en temps.

Temps où on l'éventoit,

55

56

Ce grain s'eft très-bien confervé; mais il a fallu, au fortir du grenier, le paffer au crible,

17

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