Suite du Répertoire du Théâtre français: avec un choix des pièces de plusieurs autres théâtres, 7-8±Ç

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Pierre Marie Michael Lepeintre Desroches
Mme veuve Dabo, 1822
 

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96 ÆäÀÌÁö - N'ayant jamais connu le remords ni l'effroi, J'ai borné tous mes v©«ux a ces champs de verdure, Que sur nos mers de sable a jetés la nature ; Trouvant dans mon travail, secondé par vos soins, Trop peu pour la richesse, assez...
119 ÆäÀÌÁö - N'avais-tu pas connu nos heureuses familles ; Vu nos chastes hymens, la pudeur de nos filles ; Tes s©«urs , dont le soupçon n'oserait approcher ? Au bout de l'univers qu'allais-tu donc chercher ? Des lois? grâce à nos m©«urs nous n'en avons aucune. Des trésors ? nos troupeaux font seuls notre fortune. Des tombeaux ? c'est ici que dorment nos aïeux. Des temples? vois la terre et regarde les cieux. Tout ici , mon enfant , sous une image pure , Offre à nos yeux charmés l'auteur de la nature :...
120 ÆäÀÌÁö - Le chameau mieux instruit, courbé sous la tempête, Dans le sable du moins ensevelit sa tête ; Sans braver le péril, sage et fermant les yeux, II trompe par instinct ces vents contagieux. Trompe aussi ta jeunesse et son intempérie ; Trompe aussi par raison tes sens et leur furie. N'attends pas , dans ton c©«ur de mollesse abattu . Que l'air brûlant du vice ait séché la vertu. Ah ! tremble d'outrager l'implacable nature ; On ne la vit jamais pardonner son injure. L'hymen, l'hymen peut seul,...
100 ÆäÀÌÁö - Mon épaule tremblante Se courba fièrement sous la hache pesante. J'ai nourri de ma main ce coursier généreux Qui devance les vents ou qui vole avec eux , Que pour l'Arabe exprès la nature a fait naître, L'ami , le compagnon , le trésor de son maître , A toute heure , en tout lieu , lui prêtant son appui , Qui couche sous sa tente, et combat avec lui.
119 ÆäÀÌÁö - Faut-il aller si loin pour trouver la vertu ? Eh quoi ! n'avais-tu pas, dès ta plus tendre enfance , Goûté de nos travaux le charme et l'innocence , Cette paix des déserts , ces doux , ces nobles soins Qui parmi nous du pauvre ont prévu les besoins ? N'avais-tu pas connu nos heureuses familles ; Vu nos chastes hymens, la pudeur de nos filles ; Tes s©«urs , dont le soupçon n'oserait approcher ? Au bout de l'univers qu'allais-tu donc chercher ? Des lois?
118 ÆäÀÌÁö - M'ont emporté par-tout ; dans ces champs fécondés Par les trésors du Nil dont ils sont inondés , Sous ces affreux rochers battus par la tempête , Où ce fleuve s'enfonce, et cache encor sa tête. J'ai couru les déserts et les palais des rois, Observé chaque peuple, et leur culte, et leurs lois, Leurs trésors , leurs soldats , leurs m©«urs...
260 ÆäÀÌÁö - Le' sujet est tiré de l'histoire moderne : la scène se passait d'abord en Espagne, sous le règne de don Sanche, roi de Léon et de Castille ; les principaux événements ne sont point d'invention; l'auteur s'était contenté de les lier à une fable aussi intéressante qu'il avait pu l'imaginer. Bientôt nos troupes en armes franchirent les Pyrénées : la moitié de la pièce était faite, il fallut y renoncer; il fallut quitter un terrain devenu trop glissant, et...
119 ÆäÀÌÁö - De ces globes brillants dispersés dans les cieux ? Cet air, ce sol natal, cette douce patrie. N'a donc rien dit, hélas! à ton âme attendrie ? Rien donc auprès de nous n'a pu te retenir? Avais-tu donc sitôt perdu le souvenir De Ténaîm, l'appui de ton âge timide, De ta s©«ur Saléma, de ta s©«ur Odéide, De moi?
265 ÆäÀÌÁö - D'un autre que mon fils peut être le partage ; Vivons, tant qu'un sénat guidé par l'intérêt N'aura pas à mes pieds révoqué mon...
305 ÆäÀÌÁö - A remporter cette victoire ; Que l'arc , auteur de mes regrets , Soit au moins celui de ta gloire. OSCAR fuit : l'arc qu'il abandonne Par son amante est ramassé ; Et le trait qui siffle , est chassé Loin de la corde qui résonne. Le bouclier reçoit ce trait Trop fidèle à l'©«il qui le guide ; Et le triste Oscar, qu'il couvrait, Tombe sur le corps de Dermide.

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