Suite du Répertoire du Théâtre français: avec un choix des pièces de plusieurs autres théâtres, 7-8±ÇPierre Marie Michael Lepeintre Desroches Mme veuve Dabo, 1822 |
±âŸ ÃâÆǺ» - ¸ðµÎ º¸±â
ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®
ABUFAR ACTE affreux ALMAIS AMICLAS amour AUDOVÈRE BENJAMIN bientôt BLANCHE bonheur bras BRUNEHAUT calme CAPELLO CARRIL CÉTHÉGUS charmes cher Ciel cieux CIMBRE CLODOMIR Clotaire c©«ur CONSTANCE CONTARINI coupable courroux crime cruel Dermide désert destin Dieu Dieux dois douleur doux ELZIRE enfant enfin époux Éronime espoir FARHAN FILLAN fille fils flamme Frédégonde frémis frère funeste fureur GAUL GÉMINIUS gloire HÉDELMONE Hélas HERMANCE héros hymen ingrat j'ai JACOB JEUNE MARIUS jour l'amour l'hymen larmes lieux long-tems LOREDAN Madame MAHOMET main malheur MALVINA moi-même MONCÉNIGO MONTCASSIN mort NINUS ODALBERT ODÉIDE OMASIS OSCAR OSTRAS OTHELLO palais père perfide peuple PÉZARE PHARASMIN pitié pleurs punir RHAMNÈS RHAMNISSE sais SALÉMA sang SCÈNE VII secret Seigneur sénat seul SIMEON s©«ur soins soldats SOLIMAN sort soupçons TAXIDE tems tendresse Théodebert THIERRY tombeau Tragédies tremble trépas trouble VANACAIRE vengeance venger Venise vertu veux v©«ux voilà vois voix yeux ZORAME ZORBAS ZULIMA Ј¬¡¬³¬°¬£
Àαâ Àο뱸
96 ÆäÀÌÁö - N'ayant jamais connu le remords ni l'effroi, J'ai borné tous mes v©«ux a ces champs de verdure, Que sur nos mers de sable a jetés la nature ; Trouvant dans mon travail, secondé par vos soins, Trop peu pour la richesse, assez...
119 ÆäÀÌÁö - N'avais-tu pas connu nos heureuses familles ; Vu nos chastes hymens, la pudeur de nos filles ; Tes s©«urs , dont le soupçon n'oserait approcher ? Au bout de l'univers qu'allais-tu donc chercher ? Des lois? grâce à nos m©«urs nous n'en avons aucune. Des trésors ? nos troupeaux font seuls notre fortune. Des tombeaux ? c'est ici que dorment nos aïeux. Des temples? vois la terre et regarde les cieux. Tout ici , mon enfant , sous une image pure , Offre à nos yeux charmés l'auteur de la nature :...
120 ÆäÀÌÁö - Le chameau mieux instruit, courbé sous la tempête, Dans le sable du moins ensevelit sa tête ; Sans braver le péril, sage et fermant les yeux, II trompe par instinct ces vents contagieux. Trompe aussi ta jeunesse et son intempérie ; Trompe aussi par raison tes sens et leur furie. N'attends pas , dans ton c©«ur de mollesse abattu . Que l'air brûlant du vice ait séché la vertu. Ah ! tremble d'outrager l'implacable nature ; On ne la vit jamais pardonner son injure. L'hymen, l'hymen peut seul,...
100 ÆäÀÌÁö - Mon épaule tremblante Se courba fièrement sous la hache pesante. J'ai nourri de ma main ce coursier généreux Qui devance les vents ou qui vole avec eux , Que pour l'Arabe exprès la nature a fait naître, L'ami , le compagnon , le trésor de son maître , A toute heure , en tout lieu , lui prêtant son appui , Qui couche sous sa tente, et combat avec lui.
119 ÆäÀÌÁö - Faut-il aller si loin pour trouver la vertu ? Eh quoi ! n'avais-tu pas, dès ta plus tendre enfance , Goûté de nos travaux le charme et l'innocence , Cette paix des déserts , ces doux , ces nobles soins Qui parmi nous du pauvre ont prévu les besoins ? N'avais-tu pas connu nos heureuses familles ; Vu nos chastes hymens, la pudeur de nos filles ; Tes s©«urs , dont le soupçon n'oserait approcher ? Au bout de l'univers qu'allais-tu donc chercher ? Des lois?
118 ÆäÀÌÁö - M'ont emporté par-tout ; dans ces champs fécondés Par les trésors du Nil dont ils sont inondés , Sous ces affreux rochers battus par la tempête , Où ce fleuve s'enfonce, et cache encor sa tête. J'ai couru les déserts et les palais des rois, Observé chaque peuple, et leur culte, et leurs lois, Leurs trésors , leurs soldats , leurs m©«urs...
260 ÆäÀÌÁö - Le' sujet est tiré de l'histoire moderne : la scène se passait d'abord en Espagne, sous le règne de don Sanche, roi de Léon et de Castille ; les principaux événements ne sont point d'invention; l'auteur s'était contenté de les lier à une fable aussi intéressante qu'il avait pu l'imaginer. Bientôt nos troupes en armes franchirent les Pyrénées : la moitié de la pièce était faite, il fallut y renoncer; il fallut quitter un terrain devenu trop glissant, et...
119 ÆäÀÌÁö - De ces globes brillants dispersés dans les cieux ? Cet air, ce sol natal, cette douce patrie. N'a donc rien dit, hélas! à ton âme attendrie ? Rien donc auprès de nous n'a pu te retenir? Avais-tu donc sitôt perdu le souvenir De Ténaîm, l'appui de ton âge timide, De ta s©«ur Saléma, de ta s©«ur Odéide, De moi?
265 ÆäÀÌÁö - D'un autre que mon fils peut être le partage ; Vivons, tant qu'un sénat guidé par l'intérêt N'aura pas à mes pieds révoqué mon...
305 ÆäÀÌÁö - A remporter cette victoire ; Que l'arc , auteur de mes regrets , Soit au moins celui de ta gloire. OSCAR fuit : l'arc qu'il abandonne Par son amante est ramassé ; Et le trait qui siffle , est chassé Loin de la corde qui résonne. Le bouclier reçoit ce trait Trop fidèle à l'©«il qui le guide ; Et le triste Oscar, qu'il couvrait, Tombe sur le corps de Dermide.