Chefs-d'oeuvre de Pierre Corneille: avec notes et commentaires

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F. Didot frères, 1846 - 558ÆäÀÌÁö

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238 ÆäÀÌÁö - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire, Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie...
32 ÆäÀÌÁö - Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes * : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes; Et ce choix sert de preuve à tous les courtisans Qu'ils savent mal payer les services présents.
51 ÆäÀÌÁö - Sire, mon père est mort, mes yeux ont vu son sang Couler à gros bouillons de son généreux flanc; Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles, Ce sang qui tant de fois vous gagna des batailles, Ce sang qui, tout sorti, fume encor de courroux...
230 ÆäÀÌÁö - D'aucun mot, d'aucun cri, n'en interromps le cours ; Tiens ta langue captive; et si ce grand silence A ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement contente mon désir.
152 ÆäÀÌÁö - Saper ses fondements encor mal assurés ! Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie ! Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers...
52 ÆäÀÌÁö - Vous perdez en la mort d'un homme de son rang; Vengez-la par une autre, et le sang par le sang. Immolez, non à moi, mais à votre couronne, Mais à votre grandeur, mais à votre personne; Immolez, dis-je, sire, au bien de tout l'État Tout ce qu'enorgueillit un si grand attentat.
300 ÆäÀÌÁö - C'est en vain qu'on se met en défense Ce Dieu touche les c©«urs lorsque moins on y pense. Ce bienheureux moment n'est pas encor venu ; II viendra , mais le temps ne m'en est pas connu.
425 ÆäÀÌÁö - Toute une ville entière , avec pompe bâtie , Semble d'un vieux fossé par miracle sortie, Et nous fait présumer, à ses superbes toits, Que tous ses habitants sont des dieux ou des rois.
317 ÆäÀÌÁö - Mon époux en mourant m'a laissé ses lumières ; Son sang, dont tes bourreaux viennent de me couvrir, M'a dessillé les yeux , et me les vient d'ouvrir. Je vois , je sais , je crois , je suis désabusée : De ce bienheureux sang tu me vois baptisée; Je suis chrétienne enfin , n'est-ce point assez dit?
302 ÆäÀÌÁö - Rome. Vous êtes digne d'elle , elle est digne de vous ; Ne la refusez pas de la main d'un époux : S'il vous a désunis, sa mort vous va rejoindre. Qu'un feu jadis si beau n'en devienne pas moindre...

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