Chefs-d'oeuvre de Pierre Corneille: avec notes et commentairesF. Didot frères, 1846 - 558ÆäÀÌÁö |
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9 ÆäÀÌÁö
... sais quoi de sec et de dur . C'est à peu près ce qui arriva à Corneille : il ne perdit pas en vieillissant l'ini- initable noblesse de son génie ; mais il s'y mêla quelque- fois un peu de dureté . Il avait poussé les grands senti- ments ...
... sais quoi de sec et de dur . C'est à peu près ce qui arriva à Corneille : il ne perdit pas en vieillissant l'ini- initable noblesse de son génie ; mais il s'y mêla quelque- fois un peu de dureté . Il avait poussé les grands senti- ments ...
10 ÆäÀÌÁö
... sais quel fut le troisième . La réconciliation de Corneille et du théâtre fut heureuse : OEdipe réussit fort bien . La Toison d'Or fut faite ensuite à l'occasion du mariage du roi ; et c'est la plus belle pièce à machines que nous ayons ...
... sais quel fut le troisième . La réconciliation de Corneille et du théâtre fut heureuse : OEdipe réussit fort bien . La Toison d'Or fut faite ensuite à l'occasion du mariage du roi ; et c'est la plus belle pièce à machines que nous ayons ...
33 ÆäÀÌÁö
... son grand caractère , Il verrait ... D. DIÈGUE . Je le sais , vous servez bien le roi . Je vous ai vu combattre et commander sous moi : CORN . 3 Quand l'âge dans mes nerfs a fait couler sa glace ACTE I , SCÈNE IV . 33.
... son grand caractère , Il verrait ... D. DIÈGUE . Je le sais , vous servez bien le roi . Je vous ai vu combattre et commander sous moi : CORN . 3 Quand l'âge dans mes nerfs a fait couler sa glace ACTE I , SCÈNE IV . 33.
37 ÆäÀÌÁö
... sais l'affront , et tu tiens la vengeance . Je ne te dis plus rien . Venge - moi , venge - toi ; Montre - toi digne fils d'un père tel que moi . Accablé des malheurs où le destin me range , Je vais les déplorer . Va , cours , vole , et ...
... sais l'affront , et tu tiens la vengeance . Je ne te dis plus rien . Venge - moi , venge - toi ; Montre - toi digne fils d'un père tel que moi . Accablé des malheurs où le destin me range , Je vais les déplorer . Va , cours , vole , et ...
41 ÆäÀÌÁö
... Sais - tu que ce vieillard fut la même vertu , La vaillance et l'honneur de son temps ? le sais - tu ? Peut - être . LE COMTE . D. RODRIGUE . Cette ardeur que dans les yeux je porte , Sais - tu que c'est son sang ? le sais - tu ? LE ...
... Sais - tu que ce vieillard fut la même vertu , La vaillance et l'honneur de son temps ? le sais - tu ? Peut - être . LE COMTE . D. RODRIGUE . Cette ardeur que dans les yeux je porte , Sais - tu que c'est son sang ? le sais - tu ? LE ...
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ACHORÉE acte Adieu ¨¡MILIE aime Albe ALBIN ALCIPPE amant âme amour assez Auguste beau beauté belle bonheur CAMILLE César cher CHIMÈNE chose chrétien ciel Cinna CLARICE CLÉANDRE CLÉOPATRE CLITON c©«ur combat comédie Corneille coup courage crainte crime CURIACE devoir DIÈGUE dieux digne dire discours dois donner DORANTE douleur Égypte ELVIRE époux esprit EUPHORBE eût ÉVANDRE FABIAN FÉLIX FERNAND flamme frère GÉRONTE gloire haine homme honneur hymen indigne j'ai j'en jamais juste l'aime l'amour l'honneur L'INFANTE laisse LÉPIDE Lucain Lucrèce LYSE m'en main maîtresse malheur MAXIME MÉLISSE mérite monsieur mort mourir n'en NÉARQUE noble parler PAULINE père Pertharite PHILISTE Photin pièce pleurs Polyclète POLYEUCTE Pompée prendre PTOLOMÉE punir qu'à qu'un rien Rodrigue Romains Rome s'il SABINE sais Sanche sang SCÈNE PREMIÈRE secret seigneur sentiments serait seul Sévère s©«ur sort souffrir soupirs STRATONICE théâtre tragédie trépas vainqueur venger vertu veut veux victoire VIEIL HORACE v©«ux vois yeux
Àαâ Àο뱸
238 ÆäÀÌÁö - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire, Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie...
32 ÆäÀÌÁö - Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes * : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes; Et ce choix sert de preuve à tous les courtisans Qu'ils savent mal payer les services présents.
51 ÆäÀÌÁö - Sire, mon père est mort, mes yeux ont vu son sang Couler à gros bouillons de son généreux flanc; Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles, Ce sang qui tant de fois vous gagna des batailles, Ce sang qui, tout sorti, fume encor de courroux...
230 ÆäÀÌÁö - D'aucun mot, d'aucun cri, n'en interromps le cours ; Tiens ta langue captive; et si ce grand silence A ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement contente mon désir.
152 ÆäÀÌÁö - Saper ses fondements encor mal assurés ! Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie ! Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers...
52 ÆäÀÌÁö - Vous perdez en la mort d'un homme de son rang; Vengez-la par une autre, et le sang par le sang. Immolez, non à moi, mais à votre couronne, Mais à votre grandeur, mais à votre personne; Immolez, dis-je, sire, au bien de tout l'État Tout ce qu'enorgueillit un si grand attentat.
300 ÆäÀÌÁö - C'est en vain qu'on se met en défense Ce Dieu touche les c©«urs lorsque moins on y pense. Ce bienheureux moment n'est pas encor venu ; II viendra , mais le temps ne m'en est pas connu.
425 ÆäÀÌÁö - Toute une ville entière , avec pompe bâtie , Semble d'un vieux fossé par miracle sortie, Et nous fait présumer, à ses superbes toits, Que tous ses habitants sont des dieux ou des rois.
317 ÆäÀÌÁö - Mon époux en mourant m'a laissé ses lumières ; Son sang, dont tes bourreaux viennent de me couvrir, M'a dessillé les yeux , et me les vient d'ouvrir. Je vois , je sais , je crois , je suis désabusée : De ce bienheureux sang tu me vois baptisée; Je suis chrétienne enfin , n'est-ce point assez dit?
302 ÆäÀÌÁö - Rome. Vous êtes digne d'elle , elle est digne de vous ; Ne la refusez pas de la main d'un époux : S'il vous a désunis, sa mort vous va rejoindre. Qu'un feu jadis si beau n'en devienne pas moindre...