Bibliothéque portative des écrivains françois, ou choix des meilleurs morceaux extraits de leurs ouvrages, en vers. Par m. Moysant, 3±Ç,µµ¼ 3-4François Moysant 1803 |
µµ¼ º»¹®¿¡¼
51°³ÀÇ °á°ú Áß 1 - 5°³
xvi ÆäÀÌÁö
... Louis XIV , nos poëtes se sont beaucoup exercés dans ces différens genres de poésie dont l'invention leur étoit due ; mais des genres dont le principal mérite étoit la difficulté vaincue ne pouvoient pas se soutenir . Aussi furent - ils ...
... Louis XIV , nos poëtes se sont beaucoup exercés dans ces différens genres de poésie dont l'invention leur étoit due ; mais des genres dont le principal mérite étoit la difficulté vaincue ne pouvoient pas se soutenir . Aussi furent - ils ...
3 ÆäÀÌÁö
... Louis XIII . partant pour l'expédition de la Rochelle . Certes , ou je me trompe , ou déjà la victoire Qui son plus grand honneur de tes palmes attend , Est aux bords de Charente , en son habit de gloire , Pour te rendre content . Je la ...
... Louis XIII . partant pour l'expédition de la Rochelle . Certes , ou je me trompe , ou déjà la victoire Qui son plus grand honneur de tes palmes attend , Est aux bords de Charente , en son habit de gloire , Pour te rendre content . Je la ...
29 ÆäÀÌÁö
... Louis se déclare , Sa valeur fait tes maux , sa bonté les répare ; Ta devras ton bonheur à son bras irrité . C'est ainsi que le Nil , franchissant son rivage . Dans les champs qu'il ravage , Répand le germe heureux de leur fécondité ...
... Louis se déclare , Sa valeur fait tes maux , sa bonté les répare ; Ta devras ton bonheur à son bras irrité . C'est ainsi que le Nil , franchissant son rivage . Dans les champs qu'il ravage , Répand le germe heureux de leur fécondité ...
30 ÆäÀÌÁö
... Louis à sa garde fidèle : Volez , brillante élite , où l'honneur vous appelle ; Il n'appartient qu'à vous de fixer le destin ; Paroissez la victoire , à regret indécise , Sur vos drapeaux assise , Va réparer l'affront de son vol ...
... Louis à sa garde fidèle : Volez , brillante élite , où l'honneur vous appelle ; Il n'appartient qu'à vous de fixer le destin ; Paroissez la victoire , à regret indécise , Sur vos drapeaux assise , Va réparer l'affront de son vol ...
78 ÆäÀÌÁö
... Louis .... M. JossE . Oh ! quelle Kirielle ! Ma foi , sur tant de noms ma mémoire chancelle , ( Il répète . ) Philogènes , Louis .... après ? Surmont . LE COMTE , dictant . " De Monsurmont . M. Josse , répétant . LE COMTE , dictant ...
... Louis .... M. JossE . Oh ! quelle Kirielle ! Ma foi , sur tant de noms ma mémoire chancelle , ( Il répète . ) Philogènes , Louis .... après ? Surmont . LE COMTE , dictant . " De Monsurmont . M. Josse , répétant . LE COMTE , dictant ...
ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®
ACOMAT AGAMEMNON aimable aime ALCESTE âme amour Apollon ARNOLPHE ATRÉE avoit BALIVEAU beau beauté belle bonheur BURRHUS C'étoit CENONE chanter charmes cher CHICANEAU ciel cieux Cinna c©«ur COMTESSE connois connoître courroux CRISPIN cruel Cythère dieu dieux discours donne douceur doux encens enfans enfin esprit êtes étoient étoit Fable fleurs FLORIMOND foible fortune fureur gens GERONTE gloire goût Hélas héros heureux homme Ismène j'ai j'en jamais jour Jupiter l'académie Françoise l'amour l'esprit l'univers laisse LISETTE LISIMON lois long-temps Macare madame MAHOMET main maître malheureux maux MERCURE Molière monde monsieur mort mortels neuf s©«urs ORGON ORONTE OSMIN ouvrages paix parle paroître passe père PHEDRE PHILINTE philosophie plaire plaisir plaisirs pleurs poésie poëte qu'un raison RHADAMISTE rien rime rois Rome sage sais sang seigneur SERTORIUS seul soins sort SOSIE Sylla talens temple tendre THYESTE TRISSOTIN triste VADIUS VALERE vertu veux Voilà vois voit voix Voltaire yeux
Àαâ Àο뱸
xvi ÆäÀÌÁö - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois.
205 ÆäÀÌÁö - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
43 ÆäÀÌÁö - En courroux, comme vous, on ne me voit point être; Je prends tout doucement les hommes comme ils sont, J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font; Et je crois qu'à la Cour, de même qu'à la ville, Mon flegme est philosophe, autant que votre bile.
42 ÆäÀÌÁö - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; Je ne trouve partout, que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
112 ÆäÀÌÁö - Vous ne démentez point une race funeste; Oui, vous êtes le sang d'Atrée et de Thyeste : Bourreau de votre fille, il ne vous reste enfin Que d'en faire à sa mère un horrible festin.
112 ÆäÀÌÁö - N'a pas, en le traçant, arrêté votre main ? Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez-vous par des pleurs prouver votre tendresse ? Où sont-ils ces combats que vous avez rendus ? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? Voilà par quels témoins il fallait me prouver, Cruel, que votre amour a voulu la sauver.
205 ÆäÀÌÁö - Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
52 ÆäÀÌÁö - Ces gens qui, par une âme à l'intérêt soumise, Font de dévotion métier et marchandise, Et veulent acheter crédit et dignités A prix de faux clins d'yeux et...
43 ÆäÀÌÁö - Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages ; Elle veut aux mortels trop de perfection : Il faut fléchir au temps sans obstination ; Et c'est une folie, à nulle autre seconde, De vouloir se mêler de corriger le monde...
169 ÆäÀÌÁö - Un clerc, pour quinze sous, sans craindre le holà, Peut aller au parterre attaquer Attila ; Et, si le roi des Huns ne lui charme l'oreille, Traiter de visigoths tous les vers de Corneille.