Bibliothéque portative des écrivains françois, ou choix des meilleurs morceaux extraits de leurs ouvrages, en vers. Par m. Moysant, 3±Ç,µµ¼ 3-4François Moysant 1803 |
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i ÆäÀÌÁö
... amour - propre , encourage et fait naître les fruits du génie . Peu à peu cette profession devint si honorée que les grands , les princes eux - mêmes ne dédaignèrent pas de l'embrasser , et qu'ils la regardèrent comme un titre de plus à ...
... amour - propre , encourage et fait naître les fruits du génie . Peu à peu cette profession devint si honorée que les grands , les princes eux - mêmes ne dédaignèrent pas de l'embrasser , et qu'ils la regardèrent comme un titre de plus à ...
ii ÆäÀÌÁö
... amour des arts , la poésie prit aussitôt naissance . Ils chantèrent les beautés de la nature et les plaisirs dont ils jouissoient . Il y a toute apparence que leurs premiers vers ne furent d'abord que des mesures irrégulières et sans ...
... amour des arts , la poésie prit aussitôt naissance . Ils chantèrent les beautés de la nature et les plaisirs dont ils jouissoient . Il y a toute apparence que leurs premiers vers ne furent d'abord que des mesures irrégulières et sans ...
23 ÆäÀÌÁö
... amour . Un monarque vainqueur , arbitre de la guerre , Arbitre du destin de ses plus fiers rivaux , N'attend que ce moment pour poser son tonnerre , Et pour faire cesser la rigueur de nos maux . Que dis - je ? ce moment de jour en jour ...
... amour . Un monarque vainqueur , arbitre de la guerre , Arbitre du destin de ses plus fiers rivaux , N'attend que ce moment pour poser son tonnerre , Et pour faire cesser la rigueur de nos maux . Que dis - je ? ce moment de jour en jour ...
24 ÆäÀÌÁö
... Amour qui vous tend les bras : Voyez ce dieu plein de charmes , Qui vous dit , les yeux en larmes : Pourquoi ces ... amour même la consume ; Le mystère s'accomplit . Tout conspire à l'allégresse De cet instant solennel : Une riante ...
... Amour qui vous tend les bras : Voyez ce dieu plein de charmes , Qui vous dit , les yeux en larmes : Pourquoi ces ... amour même la consume ; Le mystère s'accomplit . Tout conspire à l'allégresse De cet instant solennel : Une riante ...
36 ÆäÀÌÁö
... amour jugeoit du prix des airs . Ce Dieu berger , alors modeste , Ne lançoit que des traits dorés ; Du bandeau qui le rend funeste , Ses yeux n'étoient point entourés , La bergère aimable et fidèle Ne se piquoit point de savoir : Elle ...
... amour jugeoit du prix des airs . Ce Dieu berger , alors modeste , Ne lançoit que des traits dorés ; Du bandeau qui le rend funeste , Ses yeux n'étoient point entourés , La bergère aimable et fidèle Ne se piquoit point de savoir : Elle ...
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ACOMAT AGAMEMNON aimable aime ALCESTE âme amour Apollon ARNOLPHE ATRÉE avoit BALIVEAU beau beauté belle bonheur BURRHUS C'étoit CENONE chanter charmes cher CHICANEAU ciel cieux Cinna c©«ur COMTESSE connois connoître courroux CRISPIN cruel Cythère dieu dieux discours donne douceur doux encens enfans enfin esprit êtes étoient étoit Fable fleurs FLORIMOND foible fortune fureur gens GERONTE gloire goût Hélas héros heureux homme Ismène j'ai j'en jamais jour Jupiter l'académie Françoise l'amour l'esprit l'univers laisse LISETTE LISIMON lois long-temps Macare madame MAHOMET main maître malheureux maux MERCURE Molière monde monsieur mort mortels neuf s©«urs ORGON ORONTE OSMIN ouvrages paix parle paroître passe père PHEDRE PHILINTE philosophie plaire plaisir plaisirs pleurs poésie poëte qu'un raison RHADAMISTE rien rime rois Rome sage sais sang seigneur SERTORIUS seul soins sort SOSIE Sylla talens temple tendre THYESTE TRISSOTIN triste VADIUS VALERE vertu veux Voilà vois voit voix Voltaire yeux
Àαâ Àο뱸
xvi ÆäÀÌÁö - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois.
205 ÆäÀÌÁö - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
43 ÆäÀÌÁö - En courroux, comme vous, on ne me voit point être; Je prends tout doucement les hommes comme ils sont, J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font; Et je crois qu'à la Cour, de même qu'à la ville, Mon flegme est philosophe, autant que votre bile.
42 ÆäÀÌÁö - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; Je ne trouve partout, que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
112 ÆäÀÌÁö - Vous ne démentez point une race funeste; Oui, vous êtes le sang d'Atrée et de Thyeste : Bourreau de votre fille, il ne vous reste enfin Que d'en faire à sa mère un horrible festin.
112 ÆäÀÌÁö - N'a pas, en le traçant, arrêté votre main ? Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez-vous par des pleurs prouver votre tendresse ? Où sont-ils ces combats que vous avez rendus ? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? Voilà par quels témoins il fallait me prouver, Cruel, que votre amour a voulu la sauver.
205 ÆäÀÌÁö - Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
52 ÆäÀÌÁö - Ces gens qui, par une âme à l'intérêt soumise, Font de dévotion métier et marchandise, Et veulent acheter crédit et dignités A prix de faux clins d'yeux et...
43 ÆäÀÌÁö - Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages ; Elle veut aux mortels trop de perfection : Il faut fléchir au temps sans obstination ; Et c'est une folie, à nulle autre seconde, De vouloir se mêler de corriger le monde...
169 ÆäÀÌÁö - Un clerc, pour quinze sous, sans craindre le holà, Peut aller au parterre attaquer Attila ; Et, si le roi des Huns ne lui charme l'oreille, Traiter de visigoths tous les vers de Corneille.