페이지 이미지
PDF
ePub

Vie de l'homme, partagée en 5 actes

Virelai, sorte de poésie

Vis d'Archimède, son premier usage

Vitres, leur usage bien postérieur à l'invention du verre

Voltaire, son goût pour certains livres

Voyelles (interprétation des cinq )

[ocr errors]

Warcy-Paillet (bouts-rimés singuliers et très-difficiles à remplir, donnés par M.)

Terrain fécond, cuisine bien nourrie
Toujours en feu; point de procès,
Et fort peu de cérémonie;

Le corps en santé, l'ame en paix ;
Force et vigueur, mais sans excès;
Simplicité, franchise avec prudence ;
Bon repas sans magnificence;

Sommeil sans crainte, sans soucis,

Mais sans ivresse accourcissant les nuits;
Lit attrayant, mais sans libertinage;
Vivre content de son partage

Sans y vouloir rien ajouter;

Prévoir la mort, mais sans la redouter

Ni l'appeler : voilà les biens du sage.

[ocr errors]

254

143

398

398

[ocr errors]

259

[ocr errors]

245

32

Nous présumons que cette traduction est de M. le duc de Nivernois.

Voici encore quelques pièces de vers qui devaient se trouver après la vie heureuse de Martial.

SONNET sur ce que peut le génie de l'homme, avec quelques Variantes.

Emprisonner le tems dans sa course volante;
Graver sur le papier l'image de la voix;
Tirer d'un ver l'éclat et l'ornement des rois ;
Rendre par les couleurs une toile parlante;

Donner au corps de bronze une ame foudroyante;
Sur les cordes d'un luth faire parler les doigts;
Savoir apprivoiser jusqu'aux monstres des bois;
Brûler avec un verre une ville flottante;

De la foudre dømpter les carreaux rassemblés;
Lire da firmament les chiffres étoilés;

Faire un nouveau soleil dans le monde chymique;

Dompter l'orgueil des flots et pénétrer par-tout;
Employer dans les airs un nouvel art nautique;

C'est ce qu'entreprend l'homme et l'homme en vient à bout.
Etienne PAVILLON.

[blocks in formation]

INTRODUCTION.

ES ouvrages intitulés Recueils, Mélanges, sont ordinairement recherchés, parce qu'ils ont un certain avantage sur ceux qui ne traitent que d'une seule matière la variété des pièces détachées fait que chaque lecteur peut y trouver quelque chose à son gré; l'esprit se récrée en passant d'un objet à un autre; la mémoire n'est point fatiguée, elle s'enrichit plus facilement. Mais il en est autrement des Traités suivis ; dans quelque genre que ce soit, ils exigent des connaissances particulières, un goût de préférence et beaucoup de patience. Un ouvrage monologique, quelque bon qu'on le suppose, s'il est volumineux et qu'on veuille le lire de suite, réfroidit à la longue l'imagination, et oblige souvent à une suspension d'étude. On n'a point ce désagrément à craindre avec un livre coupé par des articles de différens genres; on le prend, on le quitte à volonté, et les passages qu'on en lit n'exigent ni contention d'esprit, ni application suivie; c'est un amusement plutôt qu'une étude.

On peut diviser les ouvrages à Variétés, en deux espèces les uns relatifs aux matières sérieuses, demandent dans l'auteur, du goût et de l'érudition; les autres, qui ne renferment que des objets d'agrément ou de curiosité, exigent plus de discernement que d'érudition; cependant l'un et l'autre peuvent s'y rencontrer. Ce dernier genre est le plus piquant et généralement le plus agréable; mais il est peut-être

aussi le plus difficile, sous le rapport du choix des matières. Telle chose sera curieuse et amusante pour l'un, qui paraîtra insipide et triviale à l'autre. Satisfaire à la foi l'homme de goût, le savant et l'ignorant est le véritable omne punctum auquel il est excessivement rare de parvenir. Nous avons senti cette difficulté en rassemblant les matériaux qui composent le volume que nous offrons au public, et nous sommes bien éloignés de croire que nous l'avons surmontée. Mais au moins nous n'aurons pas manqué tout-à-fait notre but, si quelques articles paraissent amusans et piquent la curiosité de la plupart des lecteurs.

Notre épigraphe et notre apologue annoncent suffisamment que nous avons cherché à satisfaire les différens goûts par la variété des matières; mais en même tems nous avons eu la scrupuleuse attention d'éliminer tout ce qui pouvait avoir le moindre rapport à la licence. Le respect pour les mœurs, la religion et l'état, est la première loi que doit s'imposer tout écrivain, quelque sujet qu'il traite.

Notre travail est divisé en quatre parties:

La première renferme une Petite Poétique amusante, composée de notices philologiques et historiques sur toutes les espèces de vers singuliers et bizarres, dont la plupart présentent des difficultés tant pour l'exécution littéraire que pour l'exécution typographique.

La seconde partie a rapport aux emblêmes, dans tous les genres; on y a ajouté un petit vocabulaire étymologique des divinations; le lecteur y trouvera plusieurs digressions intéressantes.

La troisième présente une Nomenclature du chant ou cri des oiseaux, suivie du Philomela, faussement attribué à Ovide. De nombreux mélanges amusans ou sérieux terminent cette partie.

La quatrième est consacrée à un Dictionnaire des découvertes anciennes et modernes, dans lequel on a tâché de ne rien omettre d'essentiel.

Une table des matières, très-détaillée, a paru indispensable pour faciliter les recherches dans une si grande quantité d'objets différens.

Nous donnons à cet opuscule le titre d'AMUSEMENS PHILOLOGIQUES, parce que la plupart des articles qu'il renferme, tiennent plus à la singularité et à l'amusement qu'à l'érudition; et que d'ailleurs nous en avons fait un objet de délassement au milieu d'occupations plus sérieuses.

Nous nous proposions de tracer, en tête de ces VARIÉTÉS AMUSANTES, l'histoire littéraire bibliographique des livres connus sous le titre de Mélanges, mais la seule nomenclature de ces sortes d'ouvrages exigerait plus d'un volume: nous nous contenterons donc d'en dire un 'mot.

Les Recueils, Variétés, Mêlanges, etc. n'ont point été inconnus aux anciens; nous avons les Dits et les Faits de Socrate, par Xénophon; les Dialogues de Platon; les Dipnosophistes d'Athénée, les Symposiaques de Plutarque, les Nuits attiques d'Aulu-Gelle, les Apophtegmes des philosophes, par Diogène-Laërce; les Sentences de Pythagore, d'Epictete; les ouvrages de Stobée, de Macrobe, d'Isidore de Séville, eic, ect.

« 이전계속 »