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aux malades. Le dix-feptiéme, qu'il faut inftruire

AN. 1546. le peuple du grand miracle qui fe fait dans le facrement par la vertu de Jefus-Chrift, & non par les mérites du prêtre. Le dix-huitiéme parle des difpo fitions pour le recevoir, & combien se rendent coupables ceux qui en approchent indignement. Dans le dix-neuviéme on examine qui font ceux qu'on doit y admettre, & le concile dit, qu'il faut avoir une confcience pure, un cœur éloigné de toute affection au peché, & une foi vive qui nous affure de la verité du corps de Jefus-Chrift immolé, & de fon fang répandu dans ce facrement. 20. On veut que le curé examine ceux qui fe font confeffez à d'autres, lorsqu'ils viennent demander l'euchariftie à Pâques. 2 1. Qu'il exhorte ses paroiffiens à communier fouvent, qu'autrefois on ne comptoit pas au nombre des fidéles, ceux qui ne recevoient pas ce facrement à Pâques, à la Pentecôte & à Noël ; que l'églife s'étant relâchée la-deffus, il faut communier au moins une fois chaque année. 22. On parle de la foi néceffaire pour communier. 23. On explique pourquoi ce facrement a été inftitué fous les efpeces du pain & du vin. 24.Comment le peuple doit se préparer à entendre la fe meffe les fêtes & dimanches. 25. Ce que c'est que ce facrifice & ce qui s'y paffe, qu'il nous répresente & nous rénouvelle le fouvenir de la mort de Jefus-Chrift. Le 26°. exhorte à réprimer l'abus de ceux qui fortent fans refpect avant que la meffe foit finie. Le 27°. ordonne d'expliquer toutes les parties & les prieres de la meffe. Le 28, explique comment elle eft utile aux morts. Le 29. dit

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qu'elle ne doit point être accompagnée de toutes ces pompes faftucufes qu'on voit aux enterremens. Le 30°. qu'on n'y doit point appeller ce grand nombre de prêtres & de religieux, qui ne fervent qu'à augmenter la confusion, & à faire faire les obfeques avec moins de pieté & de modestie; c'est pourquoi ajoûte le concile, ceux qui veulent multiplier les prieres pour les défunts, feroient mieux de laiffer les religieux dans leurs monafteres, & les prêtres dans leurs églifes prier Dieu, & dire des meffes, que de les faire venir au convoi. Dans le 31o. on parle des parties du facrement de pénitence. Le 32°. explique la premiere, qui eft la contrition. Le 33. répond à ces pecheurs qui difent qu'ils ne fe convertiffent point, parce que Dieu ne les attire point à lui. Le concile dit, que Dieu eft à tous les momens à la porte de leur cœur à laquelle il frappe par une voix interieure & extericure. Dans le 34. il explique les differentes fortes de confeffions, & les qualitez du confeffeur, & veut qu'il foit d'une vie irréprochable, qu'il foit fçavant & d'un fecret inviolable, qu'il ait de la douceur pour attirer les pecheurs, qu'il foit confolant, qu'il ait de la fermeté pour les réprendre, & de la prudence pour appliquer les remedes fuivant les maux, raffurer ces confciences inquiétes, lefquelles croïent toûjours ne s'être pas affez bien expliquées en confeffion, avoir omis quelques circonftances, & avoir befoin de recommencer perpetuellement leurs confeffions à quelque autre confeffeur; en les affurant que Dieu demande de nous dans la sonfeffion la fincerité du cœur beaucoup plus

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AN. 1536.

qu'une trop fcrupuleufe recherche. Dans le 35°, & AN. 1536. fuivant, le concile dit, que le confeffeur fera

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dent pour diftinguer la lépre d'avec la lépre, qu'il appliquera les remedes felon la qualité du mal qu'il emploïera fa prudence pour tranquillifer les confciences timorées. Le 37. donne pouvoir aux curez d'abfoudre des cas réservez qui font secrets; & la raison que le concile en rend est, que ceux qui font tombez dans quelques cas refervé, étant oblid'aller chercher les grands vicaires ou ceux qui ont pouvoir d'abfoudre, deviennent plus négligens à fe relever de leurs chûtes, ou méprisent d'y aller: De plus, parce que le jeunes perfonnes & les femmes font retenues par la honte, & ne pouvant aller trouver les pénitenciers fans qu'on le fçache demeurent fans découvrir ces fautes, de peur d'être deshonorées. Dans le 38°. le concile paroît désirer qu'on rétablisse l'ufage de la pénitence publique dans l'églife. Le 39. prefcrit ce que le curé doit faire après que le pénitent s'eft confessé. Dans le 40°. il eft parlé de l'inftitution du facrement de mariage, Dans le 41°. des avis que l'on doit donner à ceux qui fe marient. Le concile dit, qu'il feroit à fouhaiter que la pieuse coûtume de jeûner & de communier avant que de fe marier, pût se rétablir. Le 42°. parle de la fidélité qu'on fe doit mutuellement dans le mariage. Le 43. enjoint aux curez de ne point marier les fils de famille fans le confentement des parens, fur quoi le concile cite un canon du pape Evarifte. Le 44°. dit, que le mariage doit être célebré en face de l'église après la publication des trois bancs, dont on ne doit accorder la dif

penfe que pour des raisons importantes. 45. On
ne doit marier aucuns étrangers & inconnus fans AN. 1536.
certificats des lieux de leur demeure, qui rendent
témoignage qu'ils ne font point mariez, & fans
une permiffion de leurs curez, pour pouvoir être
mariez par un autre. 46. Le curé examinera fi en-
tre les perfonnes qui contractent mariage, il y a
quelque degré de parenté, fi elles en ont obtenu
dispense ou du pape, ou de l'évêque, & en cas
qu'il trouve que l'expofé ne foit pas felon la verité,
il leur déclarera que leur difpenfe eft nulle. 47. I
deffendra ces jeux qui fe font dans l'église après
la célebration du mariage. Le 48°. parle du facre-
ment de l'ordre, pour lequel on renvoïe à ce qui
a été dit des fonctions de l'évêque dans la premic-
re partie. Le 49°. traite de l'extrême-onction. Le
so. dit, que le curé en l'adminiftrant, expliquera
le paffage de faint Jacques, & qu'il aura soin de pré-
parer le malade à la mort. Le § 1o. ordonne d'accor-
der la fepulture à tous ceux qui meurent dans la
communion de l'église, quand même ils feroient
morts fubitement, étant jufte, que puifqu'on a
été en communion avec eux pendant leur vie, on
y soit encore aprè leur décès. Le 52°. il est deffen-
du de donner la fépulture aux heretiques, aux ex-
communiez, aux voleurs publics, à ceux qui fe
font tuez eux-mêmes, & à ceux qui font morts en
peché mortel, fans donner aucune marque de pé-

nitence.

XLVI.

La huitième partie qui traite de l'entretien & de la subsistance des curez, eft divifée en fept articles. De la subsistance 1o. On les exhorte à donner gratuitement ce qu'ils

de curez.

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ont reçu gratuitement : c'est pourquoi il est deffenAN. 1536. dude prendre quelque chofe pour l'adminiftration Collect. conc.tom. des facremens, baptême, mariage, & même

14.p.543. & feq.

XLVII.

Des conflitutions

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pour

la fepulture. 2°. Qu'on leur affignera un petit fonds pour vivre, & pour leur entretien. 3o. On fera la même chofe à l'égard des vicaires. 4°.Les églifes cathedrales ou collegiales, ou les monafteres qui ont des églifes paroiffiales, affigneront la portion congrue à ceux qui les deffervent. 5°. On fera joüir les curez des dixmes que les laïques ont ufurpécs, & l'on unira plufieurs églifes, s'il eft befoin, afin que les curez ayent de quoi fubfifter. 6o. On leur païera deux deniers aux fêtes de Noël, de Pâques, de la Pentecôte & de l'Affomption de la Vierge, lefquels feront mis entre les mains d'un économe, pour évi ter les difputes que pourroient avoir les curez, & éloigner tout fupçon d'interêt. 7°. On maintient les coutumes établies dans le diocefe de Cologno pour la fubfistance des curez, jufqu'à ce qu'on y ait pourvû, s'il eft nécessaire.

La neuvième partie qui regarde les constitutions & des ufages des ecclefiaftiques & les ufages des églises, contient vingt & un articles. 1°. Il eft dit qu'on doit faire Collect, conc.tom. connoître au peuple, que les divers ufages qui s'ob fervent dans differentes églifes, n'aïant rien de contraire à la foi, doivent y être pratiquez, ou comme aiant été reçûs des apôtres, ou comme aïant été introduits par des conciles. 2°. Puifque l'églife a commandé les jeûnes, ils doivent être obfervez, aiant été ordonnez pour parvenir au grand & véritable jeûne, qui confiste à s'abstenir de tout pe ché. 3. L'églife n'a rien ordonné de contraire à

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