Amusemens philologiques, ou, Variétés en tous genres

¾ÕÇ¥Áö
A. A. Renouard, 1808 - 400ÆäÀÌÁö

µµ¼­ º»¹®¿¡¼­

¼±ÅÃµÈ ÆäÀÌÁö

±âŸ ÃâÆǺ» - ¸ðµÎ º¸±â

ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®

Àαâ Àο뱸

165 ÆäÀÌÁö - C'est de lui (Cadmus) de qui nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux, Et, par des traits divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pensées.
138 ÆäÀÌÁö - Le premier jour du mois de Mai Fut le plus heureux de ma vie ; Le beau dessein que je formai Le premier jour du mois de Mai. Je vous vis, et je vous aimai. Si ce dessein vous plut, Silvie, Le premier jour du moisde Mai Fut le plus heureux de ma vie.
154 ÆäÀÌÁö - Ci-gît le fils , ci-gît la mère , Ci-gît la fille avec le père , Ci-gît la s©«ur , ci-gît le frère , Ci-gît la femme et le mari ; Et ne sont que trois corps ici.
22 ÆäÀÌÁö - J'aime mieux sans comparaison , Ménage , tirer à la rame , Que d'aller chercher la raison Dans les replis d'une anagramme. Cet exercice monacal Ne trouve son point vertical Que dans une tête blessée : Et sur Parnasse nous tenons , Que tous ces renverseurs de noms Ont la cervelle renversée.
25 ÆäÀÌÁö - Je ne prends pas pour un oracle Ce que mon nom vous a fait prononcer ; Puisque pour en faire un miracle II a fallu le renverser.
128 ÆäÀÌÁö - C'est de son sein fécond, c'est de ses heureux flancs Que coule ce nectar si doux , si .délectable, Qui rend tous les esprits , tous les c©«urs satisfaits. Cher objet de mes v©«ux , tu fais toute ma gloire; Tant que mon c©«ur -vivra, de tes charmans bienfaits II saura conserver la fidelle mémoire.
141 ÆäÀÌÁö - La grandeur humaine Est une ombre vaine Qui fuit : Une âme mondaine A perte d'haleine La suit , Et pour cette reine Trop souvent se gène Sans fruit.
37 ÆäÀÌÁö - En voici un pauvre exemple tiré d'Octavien de Saint-Gelais : De c©«ur parfait chassez toute douleur; Soyez soigneux , n'usez de nulle feinte ; Sans vilain fait entretenez douceur; Vaillant et preux abandonnez la crainte ; Par bon effet montrez votre valeur ; Soyez joyeux et bannissez la plainte.
39 ÆäÀÌÁö - On confronta les deux morceaux, qui s'ajustaient ensemble parfaitement; on lut alors les vers tels que Zadig les avait faits: Par les plus grands forfaits j'ai vu troubler la terre. Sur le trône affermi, le roi sait tout dompter. Dans la publique paix l'amour seul fait la guerre : C'est le seul ennemi qui soit à redouter.
47 ÆäÀÌÁö - Flégélon , un fleuve de soufre , Court à l'entour, creux comme un gouffre, Et roule à grand bruit du brasier, Au lieu de sable ou de gravier. Une tour qui flanque la porte , Si haute , ou le diable m'emporte , Qu'elle atteint au plancher d'enfer, Est toute d'airain et de fer.

µµ¼­ ¹®ÇåÁ¤º¸