Race imbécille que nous fommes. Ce n'eft pas là que gir la vraye autorité. Comptons les raifons, non les hom Titire en un vallon bordé de mainte roche, Rêvoit feul, méditoit un Arrêt fans repro che. Ciel, daigne m'inftruire, & me dis Lequel chante le mieux de Silvandre ou d'A tis, S'écrioit-il. L'Echo de proche en proche, Cent fois répete, Atis. Atis chante le mieux ! Dit le berger furpris. Les Echos de redire, Le mieux, le mieux, le mieux. C'eft affez, dit Titire; Ce fuffrage eft victorieux. Il retourne au hameau. Ca, dit-il, je puis - rendre Entre nos deux rivaux un jugement certain. On tiroit un feu d'Artifice. C'eft en vain que la Nuit croit tour regner à fon Du Soleil endormi Vulcain faifoit l'office; Mille jeux de fon art, malgré Phœbus abfent, Firent voir le jour renaiffant. Au bruit foudain, tout le peuple aquatique S'effraye au fonds de fon manoir; L'air tonnant, embrazé, trouble la républi que ; Ils n'ofoient entendre ni voir. Que le monde Poiffon dût périr par le feu Ils ne font pas long-temps à le trouver poffible. jjhala samoist La vraisemblance arrive & mille ferpen Vrais foudres à leurs yeux, perçant le fein des eauxysh 49, 195 1941-27 0. Leur porte de la mort la menace terrible. nir Dit un Brochet: perfide engeance, Sans ceffe ici nous nous mangeons; Malheur aux plus petits c'eft le dîné des gros. J'en dis ma couple, & le remords m'en preffe ; Nous avons allumé les céleftes carreaux. Jupiter; fais-nous grace, & nous te promet tons |