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mens que nous devons gnis fenfibus tuo mune. avoir, pour gouter le fruit re capiámus; Per Dóde ce que vous nous faites minum noftrum. célébrer par un culte exact & religieux; Par N. S.

LE VENDREDI DES QUATRE-TEM Sq

INTROÏT. Pf. 104.

Ue le cœur de ceux Ætetur cor quarén

Qqui cherchent le Sei

Lett

tium Dóminum :

quarite Dóminum, &
confirmámini: quarite
fáciem ejus femper.
Pf. Confitemini Dómi-
no, & invocáte nomen
ejus: annuntiáte inter

gneur, foit dans la joie: cherchez leSeigneur & atachez vous fortement à lui: cherchez à mériter continuellement fes regards. P. Chantez les louanges du Seigneur, invoquez fon gentes ópera ejus. nom, & publiez fes merveilles parmi les nations.

COLECTE.

FA Aites, & Dieu toutpuif. fant,qu'en obfervant religieufement chaque année le jeûne de ce faint tems, nous foyions agréables à votre divine majefté par la chafteté de nos corps, & par la pureté de nos ames;

PRafta, quafumus omnipotens Deus, ut obfervationes facras ánnuâ devotióne recoléntes, & córpore tibi placeámus, & mente s Per Dóminum noftrum. Par notre Seigneur.

Lecture du Prophete Ofée. 14. 2. Voici ce qu Oici ce que dit le Sei- HEc dicit Dóminus

gneur notre Dieu : Convertiffez-vous au Seigneur votre Dieu; puifque c'eft votre iniquité qui vous a fait tomber dans les

Deus: Convértere Ifraël ad Dóminum Deum tuum, quóniam corruifti in iniquitáte tua. Tóllute vobifcum

verba, & convertímini ad Dóminum, & dicite ei: Omnem aufer iniquitátem, áccipe bonum, & reddémus vitulos labiórum noftrórum. Affur non falvábit nos,fuper equum non afcendémus, nec dicémus ultra Dii noftri épera mánuum noftrarum: quia ejus qui in te eft, miferéberis pupilli. Sanábo contritiónes eórum, diligam eos fpontáneè: quia avérfus eft furor meus ab eis. Ero quafiros, Ifraël germinabit ficut lilium, erumpet radix ejus ut Libani. Ibunt rami ejus, & erit quafi oliva glória ejus,& odor ejus ut Libani. Converténtur fedéntes in umbra ejus vivent tritico,& germinábunt quafi vinea: memoriále ejus ficut vinum Libani. Ephraim, quid mihi ultra idóla? Ego exáudiam, & dirigam eum ego ut abietem viréntem: ex me fructus tuus invéntus eft. Quis fápiens, & intelliget ifta, intelligens, & fciet hac? Quia recta via Dómi

nous toutes

maux qui vous acablent. Imprimez dans votre cœur les paroles de votre Dieu, & convertiffez-vous à lui: dites-lui: Orez nos iniquités ; recevez le bien que nous vous ofrons & nous vous rendrons l'ation de grace comme le facrifice de nos levres. Nous n'atendrons plus notre falutni de l'Affyrie,ni de la viteffe de nos chevaux ; nous ne dirons plus aux œuvres de nos mains: Vous êtes nos dieux; parceque vous aurez compaffion du pupi le, qui fe repofe fur vous. Je guerirai leurs bleffures' profondes, dit le Seigneur; je les aimerai par une pure bonté; parceque j'aurai détourné ma fureur de deffus eux. Je ferai à l'égard d'Ifraël comme une rofée; il germera comme le lis, & la racine poussera avec force comme les plantes du Liban. Ses branches s'éten dront, fa gloire fera femblable à l'olivier, & elle répandra une odeur comme celle duLiban. Ils fe convertiront & ils se reposeront fous l'ombre du Seigneur : ils vivront du plus pur froment, ils germeront comme la vigne; fon nom rés

pandra une bonne odeur, ni,& jufti ambulábum comme les vins du Liban. in eis: pravaricatóres Après cela Ephraïm, pen- verò córruent in eis. Jerez-vous encore à vos idoles ? C'est moi qui vous éxaucerai ; c'est moi qui vous ferai pouffer en haut, comme un fapin dans fa force, c'eft moi qui vous ferai porter votre fruit. Qui eft fage pour comprendre ces merveilles? Qui a l'intelligence pour les pénétrer? Car les voies du Seigneur font droites, & les juftes y marcheront furement: mais les violateurs de la loi y périront,

GRADUEL, P. 89.

Convértere, Dómine aliquántulùm, & deprecáre fuper fervos

Seigneur, daignez vous tourner vers vos ferviteurs, & laiffez-vous fléchir par leurs prières, V. Seigneur, tuos. . Dómine refúvous avez été notre refuge gium factus es nobis à dans la fuite de tous les generatióne & progénie.

âges.

EN

Suite du S. Evangile felon S. Luc. 7. 35. Nce tems là, Un Pha-Nillo témpore, Rogá rifien ayant prié Jesus de mangerchez lui, il entra en fon logis, & fe mit à table. En même tems une femme de la ville, qui étoit de mauvaise vie, ayant fû qu'il étoit à table chez ce pharifien, y vint avec un vafe d'albâtre plein d'huile de parfum: & le tenant derriere lui à fes piés, eile commença à les arofer de fes larmes, & elle les effuyoit avec les cheveux: elle les baifoit, & y répan doit ce parfum. Ce que le

bat Jefum quidam de Pharifais, ut manducáret cum illo. Et ingreffus domum Pharifai, difcúbuit. Et ecce múlier qua erat in civitáte peccátrix, ut cognóvit quòd accubuiffet in domo Pharifai, áttulit alabastrum unguénti ; & ftans retrò fecus pedes ejus, lacrymis cœpit rigáre pedes ejus, car pillis cápitis fui tergébat, ofculabátur pedes ejus, & unguénio

ungébat

pharifien qui l'avoit invité confiderant, il dit en luimême: Si cet homme étoit Prophete, il fauroit qui eft celle qui le touche, & que c'est une femme de mauvaife vie. Alors Jefus prenant la parole lui dit : Simon, j'ai quelque chofe à vous dire. Il répondit : Maître, dites. Un créancier avoit deux débiteurs : l'un lui devoit cinq cens deniers, & l'autre cinquante: mais comme ils n'avoient point de quoi les lui rendre, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera donc davantage? Simon répondit :Je croi que ce fera celui auquel il a plus remis. Jefus lui dit: Vous avez fort bien jugé. Et fe tournant vers la femme, il dit à Simon: Voyez-vous cette femme? Je suis entré dans votre maifon, vous ne m'avez point donné d'eau pour me laver les piés : & elle au contraire a arofé mes piés de fes larmes, & les a effuyés avec ses cheveux. Vous ne m'avez point donné de baiser: mais elle depuis qu'elle est entrée n'a ceffé de baifer mes piés: Vous n'avez point répandu d'huile fur ma tête: & elle

ungebat. Videns autem Pharifaus qui vocáverat eum, ait intrà fe, dicens: Hic fi effet Prophéta, fciret útique que qualis eft múlier qua tangit eum, quia peccátrix eft. Et refpóndens Jefus dixit ad illum: Simon, hábeo tibi áliquid dicere. At ille ait: Magifter, dic. Duo debitóres erant cuidam fæeneratori: : unus debébat denários quingéntos, & álius quinquaginta. Non habéntibus illis unde rédderent,donávit utrifque. Quis ergo eum plus diligit? Refpondens Simon, dixit: Eftimo quia is cui plus donavit. At ille dixit ei: Rectè judicáfti. Et convérfus ad mulierem, dixit Simóni: Vides hanc mulierem ? Intrávi in domum tuam, aquam pédibus meis non dedifti: bac autem lacrymis rigávit pedes meos, & cápillis fuis terfit. Of culum mihi non dedifti: bac autem, ex quo intrávit, non ceffávit of culári pedes meos. Oleo caput meum non unxi IV. Partie.

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a répandu fes parfums fur mes piés. C'eft pourquoi je vous déclare, que beaucoup de péchés lui font remis, parcequ'elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on remet moins, aime moins. Alors il dit à cette femme: Vos péchés vous font remis. Et ceux qui étoient à table avec lui, commencerent à dire en eux-mêmes: Qui eft celui-ci, qui remet même les péchés ? Et Jefus dit encore à cette femme: Votre foi vous a fauvće: allez en paix.

fti: hac autem unguénto unxit pedes meos. Propter quod dico tibi Remittuntur ei peccáta multa, quóniam diléxit multùm. Cui autem minùs dimittitur, minus diligit. Dixit autem ad illam : Remittuntur tibi peccáta. Et cœpé- runt qui fimul accumbébant, dicere intrà fe: Quis eft hic qui étiam peccáta dimittit ?Dixit autem ad mulierem : Fides tua te falvam fe cit: vade in pace.

OFERTOIRE. Pf. 102. Mon ame, beniffez le Seigneur, & n'oubliez jamais fes bienfaits: il vous donnera la force & la vigueur de l'aigle.

Bénedic ánima mea Dómino, & noli oblivifci omnes retributiónes ejus: & renovábitur ficut áquila juvén

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COMMUNION. Pf. 118.

Délivrez-moi, Seigneur,

Aufer à me oppró

de l'oprobte & du mépris, brium & contémpium,

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