Le pourront-ils racheter du trépas? U VIII. N fameux Menteur contoit Que jamais il ne mentoit. I X, MARINETTE, avant l'héritage Qui lui vint inopinément, Si douce, fi fimple, fi fage, Qu'un homme d'un joli maintien, Elle eft coquette, précieuse, Ne veut plus que d'un riche époux. L X. OE Soleil redoroit la célefte surface,' Quard fur de vieux bidets, Dom Quichottesnouveaux, X I. SUR UNE GRANDE RIEUS E. LEs Graces & les Jeux, les attraits les plus doux, La charmante Vénus, Iris, vous accompagne; Sans ceffe les Ris en campagne. X I I. Sur le Traité de l'Opinion de M. LE GENDRE, Marquis de Saint Aubin fur Loire, ci-devant Maître des Requêtes. LE E mois paffé je marchandois les livres C'eft au Mouton plaintif, d'une lame inhumaine, Dieu metre en Paradis feu Gafpard votre Pere. Je croyois pour le prix n'acquérir qu'un Traité, Une Bibliothéque entiere. 271 PARODIE De quelques-unes des belles Stances de M. ROUSSEAU, Que l'homme, &c. Q U'UN Livre eft bien pendant fa vie Un parfait miroir de douleurs! En naiflant, fous la preffe il crie, Un effain de fâcheux Cenfeurs, Qui le blâment fans le connoître. A la fin, pour comble de maux, Z FABLES. LE SOLEIL ET LES NUAGES. FABLE I. A M. DI LA TOUR, Intendant & Premier Président du Parlement de Provence. JALOUX d'une lueur féconde, Que répand en tous lieux,fur la terre & dans l'onde, Les Nuages un jour, contre lui fe liguerent, Au jour preferit en foule ils arriverent Alors dans les hautes campagnes, Ces efcadrons épais, s'élevant en montagnes, Formant des Bastions, des Remparts & des Forts, S'entaflerent, fe condenserent, Au-devant des rayons de leur mieux fe placerent. Mais qu'en arriva-t'il? après tous leurs efforts, Pour trop s'enfler, les uns creverent, D'autres furent fondus, les autres promptement A bâtons rompus s'échapperent, Portés fur les ailes du vent. Illuftre Magiftrat, dont le rare mérite, D'un Emploi fouverain foûtient la dignité, |