ÆäÀÌÁö À̹ÌÁö
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Réveillez à ma voix votre ardeur endormie, Epuifez vos tonneaux, remplifiez vos flaccons. L'Hyver s'irrite en vain ; son infolente audace, Quoiqu'il tente ne fervira

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Qu'à vous faire boire à la glace,
D'excellent vin, quand l'été reviendra.

Fuyez, pénible tendre Te,
Livrons nos cours à Bacchus.
Chantons, répétons fans ceffe
Que rien n'égale fon jus.

Puifqu'il prend foin de nos treilles,
Bravons l'Hy ver en courroux;
Amis fablons cent bouteilles:
Ah! que ce commerce eft doux !

Si, jaloux de notre glo`re,
L'amour trouble nos exploits,
Il faut Pobliger à boire
Rafade dans fon carqucis.

Mais, s'il affecte un air grave,
Ce beau petit Damoifeau,
Failons-le aller à la cave,
Tirer lui-même au tonneau.

Quand cette liqueur puissante
Aura foûmis le mutin,
Il faut qu'à fon tour il chante
L'éloge du Dieu du vin.

FIN

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Le Paradis perdu. A Madame duBocage, 198.

Le premier Age du monde, ou le fiecle d'or. A
M. Montaudouin de la Touche,

III. Les Arbres, à M. Perard,

IV. Le Printems,

203e

207.

213.

V. Les Tourterelles, à Madame Deshoulieres,

216.

VI. Les Hirondelles, à Madame la Comteffe V..

219.

VII. Les Coquillages, à M. de la Roque, 224.

VIII. A M. de Fontenelle, Doyen des trois Acadé-

mies,

229.

ELE'GIE, Tel qu'aux bords du Méandre un Cigne
Languiffant,

233.

ANACRE'ONTIQUES.

POESIES

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IX. Coq importun, qui vous faites entendre, 241.

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