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plit tous fes devoirs, tant envers Dieu ¡qu'à l'égard du prochain. b. Combien cette divine charité eft rare parmi les chrétiens. La charité fupplée à toutes les autres vertus: rien ne peut fuppléer à la charité. Dévelopement de la feconde partie. 118 La charité doit être univerfelle; c'eft une illufion de vouloir la reftraindre à certaines perfonnes. ibid. C'étoit une erreur des Juifs de reftraindre la charité dans certaines bornes. 119 La charité a pour objet

ibid.

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tous les hommes. 120 L'origine commune qui unit tous les hommes, doit les porter à s'aimer les uns les autres. Envain objectera-t-on que ces homines qu'il faut aimer, n'ont rien d'aimable. Envain ajoutera-t-on qu'ils ont même des défauts odieux. 122 La charité doit être furnaturelle; c'est une illufion de vouloir la rendre purement naturelle & toute charnelle. C'eft dégrader la charité, que de la borner à des

ibid.

motifs purement humains.

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L'amour furnaturel que J. C. a eu pour nous eit le modele de celui que nous devons à notre prochain. 124 La charité doit être fenfible dans fes effets; envain la feroit-on conffter dans des démotrations affectées & des civilités ftérile. ibid La charité fe montre dou ce & bienfaifante. 125 Un des vices les plus oppofés à cette tendre affection pour le prochain, c'eft l'envie. ib. La vraie charité ne fe borne pas, comme les amities mondaines, à de fteriles démonftrations. 126 La charité doit être appliquée au falut du prochain. 127 Loin de chercher le falut du prochain, on vife à fes propres intérêts. 128 Comme J. C. s'eft facrihé pour notre falut, nous devons nous facrifier pour le falut du prochain. Conclufion. Plan & objet du fecond difcours fur l'amour du prochain. Divifion générale. Soudivifion de la pre

129

ihid.

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ibid.

ibid.

ibid.

ibid.

miere partie. Soudivifion de la feconde partie. Soudivifion de la troifieme partie. Dévelopement de la premiere partie. 131 Rien de plus naturel que d'aimer le prochain. ibid. Combien peu d'imitateurs d'Abel, & combien de fectateurs de Cain. 132 Rien de plus facile que

dans

d'aimer le prochain.ib. Dieu vent que nous le reconnoiffions notre prochain. 133 J. C. veut que nous l'aimions dans notre prochain. 134 Rien de plus avantageux à la fociété que l'amour du prochain. ib. S. Auguftin prouve l'utilité de la religion chrétienne par le précepte de la charité. 135 Injustice des plaintes de ceux qui manquent au précepte de la charité. ibid. Dévelopement de la feconde partie. 137 Néceffité de régler les effets de la charité. ib. Combien on viole la charité par un faux zèle. ibid. La vraie charité fçait difcerner le bien qu'il eft plus à propos de fai

re.

ibil. e l'on

Le difcernement que / apporte dans l'exci ce de la charité, n'en pêche pas qu'elle ne doive être univerfel le. 138 La charité, pour être bien réglée, doit veil. ler aux intérêts temporels du prochain.ib. Pour peu qu'il en coute à la charité, il faut abandonner les droits les mieux fondés. 139 Il y a fouvent du danger dans les procès les plus légitimes. ibid. On ne voit presque plus d'exemples d'une charité vraiment défintéreffée.

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ibid.

Conclufion. Plan & objet d'un difcours familier fur l'amour du prochain. 150 Divifion générale. ibid. Soudivifion de la premiere partie. ibid. Soudivifion de la feconde partie. 151 Dévelopement de la pre

miere partie. ibid. Dieu a voulu qu'il y eût de la fociété parmi les hommes. 152 J. C. veut que tous les chrétiens fe regardent comme freres. ibid.

Etant tous enfans d'un même pere, qui eft J. C. combien il feroit honteux de ne nous pas entr'aimer. 153 La preuve que nous appartenons à J. C. c'est lorfque nous nous aimons les uns les au-. ibid. Si nous aimions J. C. no

tres.

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ibid.

L'union qui doit régner entre nous dans le ciel, doit commencer icibas. Celui qui n'aime pas le prochain, n'a point de droit à l'héritage qu'il promet à fes enfans. 155 L'Eglife eft notre mere; nous devons tous avoir les mêmes fentimens qu'elle. 156 Union admirable des pre

miers fideles. ibid. Ce que Rébecca difoit autrefois de Jacob & d'Efau, l'Eglife peut aujourd'hui le dire de fes enfans. 157 Nous fommes tous membres d'un même corps, qui eft l'Eglife, & d'un même chef, qui eft J. C. 158 Conféquence que l'Apôtre tire de ce principe. 159 Récapitulation de cette premiere partie. 160 Dévelopement de la feconde partie. ibid. Il faut aimer le prochain comme nous voulons en être aimés. ibid. La nature même nous

dicte cette loi. 161 L'univerfalité de cette loi eft avantageufe à chaque particulier.162

Etendue de la charité de

S. Paul. ibid. Il faut aimer le prochain comme nous nous ai mons nous-mêmes. 163 Par l'amour que nous avons pour nous-mêmes, nous pouvons juger fi nous aimons le prochain. 164 Souvent au lieu d'aimer le prochain, on n'aime que foi-même. 165 Il faut enfin aimer le prochain comme J.C. nous a aimés. ibid. Etendue de l'amour que Jefus-Chrift nous a témoigné. 166 Le peu de reffemblance que nous avons avec J. C. doit faire notre confufion. Conclulion

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te.

zoid.

Force de l'exemple que J. C. nous a donné fut ce point. 175 Exemple de Jofeph à l'egard de fes freres. 176 Exemple de David à l'égard de Saul, d'Abfalon & de Semei. ibid. Exemple de S. Paul, de S. Etienne & du Samaritain.

177 La vengeance a toujours été defendue. ibid. Châtimens qui doivent fondre fur ceux qui ne veulent pas pardon178 Promeffes faites à l'amour des ennemis & au pardon des inju zbid.

ner.

res.

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Funefte exemple de Saprice. Conditions que fuppefent ces promeffes. b. Divers padages de l'Ecritufe fur l'amour des ennemis & le pardon des injures. Sentimens des SS. peres fur l'amour des enne

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mis

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Divifion générale. ibid. Soudivifion de la premiere partie. 187. Soudivifion de la feconde partie. ibid. Dévelopement de la pre

miere partie. ibid. C'eft J. C. qui nous ordonne d'aimer nos ennemis. ibid. Dès que J. C. nous a fait ce précepte, il ne nous refte plus d'autre parti à prendre que de lui obéir. 188. Les fréquentes répétitions que J. C. fait de cette loi & les menaces qu'il adreffe aux infracteurs, montrent l'importance de ce commandement. 189. C'eft à Dieu qu'appartient la vengeance.

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ait dans nos ennemis, nos ennemis mêmes méritent notre amour.

192.

Nos ennemis font nos freres en J. C. & membres d'un même corps. ibid. C'eft Dieu que nous devons aimer dans nos ennemis.

193. Nos ennemis font les inftrumens dont Dieu fe fert pour nous châtier. Nous ne devons confidérer que la main de Dieu dans les coups qui nous frappent.

194.

ibid. Motifs puiffans que la religion nous offre pour nous perfuader d'aimer nos ennemis. Il peut arriver que de cela feul dépende notre falut. 195, L'intérêt de la fociété

exige que nous aimions nos ennemis. 196. Notre propre tranquillité demande que nous aimions nos ennemis. ibid. Tranquillité que goûte celui qui pardonne.

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Nul prétexte ne peutnous difpenfer du précepte que Dieu nous fait d'aimer nos ennemis. ibid. Quelque défaut qu'il y Tome I. (Morale I.Vol.)

198. Le pardon que nous accordons, nous obtient de Dieu celui que Сс

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