ΠU V RES

DE

M. FRANKLIN

TOME SECOND.

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4

DE

M. FRANKLIN,
DOCTEUR ÈS LOIX, Un

MEMBRE DE L'ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES
de Paris, des Sociétés Royales de Londres & de Gottingue,
des Sociétés Philofophiques d'Edimbourg & de Rotterdam,
Préfident de la Société Philofophique de Philadelphie,
& Réfident à la Cour de la Grande Bretagne pour plufieurs
Colonies Britanniques Américaines.

TRADUITES DE L'ANGLOIS SUR LA QUATRIEME ÉDITION.
PAR M. BARBEU DU BOURG.

AVEC DES ADDITIONS NOUVELLES

QUILLAU l'aîné, Libraire, rue Christine, au Magafin Littéraire.
Chez ESPRIT, Libraire de M. le Duc de Chartres, au Palais Royal.
Et l'Auteur, rue de la Bucherie, aux Ecoles de Médecine.

M. D C C. LXXI I I.

Avec Approbation & Permiffion du Roi.

DISCOURS PRÉLIMINAIRE

DU TRADUCTEUR.

CEUX qui ne voyent qu'un Electricien dans M. Franklin, ne le connoiffent pas à moitié. La multitude d'objets divers que comprend cette feconde Partie de fes Œuvres montre l'étendue de fes connoiffances & la fécondité de fon génie.

Il commence par un morceau de physique générale dans un goût tout-à-fait neuf, à mon avis. L'explication qu'il y donne de divers météores, des vents alifés, des orages, des trombes, & autres grands phénomencs de la nature, eft d'une fimplicité, & en même-tems d'une force de dialectique qui enchante. N'ayant pu emprunter de l'expérience qu'un premier point d'appui affez mobile, il s'élance rapidement delà dans les régions aëriennes jufqu'à une hauteur prodigieufe, fans qu'on perde un feul moment de vue la direction du fil à l'aide duquel il s'y est élevé. Trois ou quatre favans Américains, en lui rendant toute la juftice qui lui étoit due, ont cru appercevoir quelques points défectueux dans cette brillante hypothese; mais Seconde Partie,

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