Suite du Répertoire du Théâtre Français: Comédies en prose I-XVIII

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Pierre Marie Michel Lepeintre
Chez Mme veuve Dabo, 1823

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179 ÆäÀÌÁö - L'autre jour, Pomenars passa par ici : il venait de Laval , où il trouva une grande assemblée de peuple ; il demanda ce que c'était. C'est, lui dit-on, que l'on pend en effigie un gentilhomme qui avait enlevé la fille de M. le comte de Créance; cet homme-là, sire , c'était lui-même.
128 ÆäÀÌÁö - Oh! j'aime mieux plaisanter. Mais voyons, de quelle utilité, peut être votre entêtement à rester chez moi ? VALCOUR. Je n'ose croire qu'il me sera utile , mais mon plaisir est incontestable. LUCILE. Vous devriez un peu consulter le mien. VALCOUR. Mais, Madame, j'ai l'amour- propre de croire que je VOUS amuse.
55 ÆäÀÌÁö - Vous savez cependant quel est le but de votre éducation : on doit vous établir en sortant de chez moi; et si vous n'apprenez pas à dessiner, à chanter, à danser, à faire des vers et à jouer la comédie, comment voulez-vous devenir de bonnes femmes de ménage?
129 ÆäÀÌÁö - VALCOUR. suffit pour nous apprendre si une personne nous plaît. Tout ce qui arrive après est une suite de ce premier moment : pourquoi donc attendre des mois entiers, pour s'instruire de ce qu'on savait dès le premier jour? LUCILE. Bon moyen pour être trompé ! VALCOUR. Eh ! n'est-on pas trompé autrement? LUCILE. On l'est moins. VALCOUR. Ni plus, ni moins, madame.
172 ÆäÀÌÁö - Ne rougissez pas, chère Lucile, de faire le bonheur de l'amant le plus tendre. Je vous aime depuis longtemps , vous le savez, et vous couronnez un amour qui est né le premier jour où j'ai eu le plaisir de vous voir. LUCILE. Après l'aveu que j'ai fait, rien ne doit plus me coûter. VALCOUR.
116 ÆäÀÌÁö - LISETTE. Il finira quand les gens d'affaires se lasseront de le prolonger. LUCILE. Sais-tu que ces retards me gênent? J'ai apporté beaucoup d'argent; mais dans ce Paris LISETTE. Cela va vite, quand on plaide surtout. LUCILE. Ce qui me console, c'est que ma cause est bonne, et que je ne puis perdre mon procès. LISETTE. Je sais bien que vous avez raison, mais si vous aviez beaucoup d'argent, vous auriez deux fois raison , et votre cause en serait meilleure. ( Un silence. ) LUCILE. Lisette ! LISETTE....
156 ÆäÀÌÁö - Pour ne pas vous donner ces regrets , je romps la gageure, et je vous laisserai partir dans le doute des sentimens que j'ai pour vous. VALCOUR. Qui quitte la partie la perd, Madame : et je vois avec chagrin que vous paierez les frais de mon voyage. LUCILE. Ce qui me rassure , c'est que votre tristesse ne vous ôte pas la présence d'esprit.
152 ÆäÀÌÁö - Si je te donne un mari jeune, bien fait, honnête homme, et une dot, je gage que tu le refuseras. LISETTE. Payez , monsieur, vous avez p'erdu. VALCOUR. Attends, tu n'y perdras rien. Mais écoute : quand ta maîtresse te parlera de moi, je te recommande de lui dire tout le mal que tu pourras imaginer. LISETTE. Du mal de vous? Madame s'en fâchera.
19 ÆäÀÌÁö - CE valet ne me traite aussi poliment que parce qu'il me croit un coquin. O sort! Ce n'est pas assez de perdre mes biens et ma Rosamonde , il faut encore soumettre ma noble fierté à l'impérieuse nécessité des circonstances malheureuses de ma fatale destinée!... Il n'importe! Oui, je paraîtrai devant le Baron ; quoiqu'il y ait à peine cinq ans que nous vivons séparés, il ne me reconnaîtra point; il ne doit point me reconnaître.
219 ÆäÀÌÁö - DE SÉVIGNÉ. Celui-ci ne s'amuse qu'à risquer la sienne, r OMEN ARS. Maintenant que je vois l'intérêt qu'elle vous inspire, je vous promets de faire tout ce qui dépendra de moi pour la conserver. 220 LE MARQUIS DE POMENARS. M""

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